logo journal leveil
icon journal
Le maire Marc Lauzon insatisfait

Le maire Marc Lauzon insatisfait

Publié le 03/06/2011

Pour relancer les travaux dans la rivière des Mille Îles, le Centre d’expertise hydrique doit non seulement attendre un niveau et un débit d’eau adéquats, mais également diverses autorisations provenant notamment de Pêches et Océans Canada et la Ville de Deux-Montagnes.

Elle doit s’assurer, entre autres, de respecter les règlements municipaux puisque l’entrepreneur doit accéder au site du domaine hydrique de l’État par le territoire deux-montagnais.

Justement, le maire de la Ville, Marc Lauzon, attend des nouvelles du Centre d’expertise hydrique pour signer une nouvelle entente sur la fin des travaux. Autrement, le maire n’entend pas permettre à l’entrepreneur de se rendre sur les lieux. Il en va de la sécurité des citoyens, en particulier ceux de la 9e Avenue, estime-t-il. L’an dernier, la Ville a engagé des agents de sécurité pour s’assurer que les règlements municipaux seraient respectés par l’entrepreneur. Une somme de 40 000 $ a été encourue et le Centre d’expertise hydrique n’entend pas payer pour cette dépense. «Ce n’est pas le genre de frais que l’on peut payer dans le cadre des travaux, d’un chantier ou d’un contrat», a indiqué Paula Bergeron, directrice du Centre.

Les murs antibruit emportés par les crues

Quant aux débris laissés sur place par l’entrepreneur, au cours des derniers mois, M. Lauzon se dit insatisfait. «Nous ne sommes pas très fiers de la manière dont les travaux ont été menés», mentionne-t-il.

Mme Bergeron explique qu’en raison de la crue printanière, il n’a pas été possible d’aller chercher les murs antibruit. Comme il n’y avait pas de risque, les murs — qui n’avaient pas été érigés pour passer les crues – ont été laissés sur place jusqu’à ce que le Ministère demande, à plus d’une reprise à l’entrepreneur, d’aller chercher l’équipement. Ce qui a finalement été fait. Les pièces récupérées pourront être réutilisées pour les murs antibruit de cette année.