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Le défi de maintenir les services

Photo Michel Chartrand – Un don de 15 000 $ a été remis par la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes à la Fondation Émile-Z.-Laviolette.

Le défi de maintenir les services

Publié le 12/05/2011

Les statistiques démontrent que de un à deux enfants sur cinq ne mangent pas à leur faim dans la région. C’est dans ce contexte que la Fondation Émile-Z.-Laviolette lance sa campagne de financement 2011 avec pour objectif de maintenir les services qu’elle offre.

Pour un, le président de la Fondation, Jean-Pierre Laviolette, en poste depuis 2010, a rappelé la nature des besoins que comblent les organismes comme la Fondation: «Le lancement d’une autre campagne de financement pour la Fondation Émile-Z.-Laviolette n’est pas sans nous faire réaliser que les besoins d’aide aux enfants les plus démunis de notre région sont constamment en croissance», a-t-il fait valoir. Depuis sa création, l’organisme a soutenu de multiples projets au sein de la communauté de la MRC de Deux-Montagnes pour plus d’un million de dollars.

«Grâce à l’appui d’une douzaine d’entreprises de la région, la Fondation a quand même réussi à maintenir tous ses programmes d’aide en nourriture et effets scolaires pour les enfants défavorisés dans le milieu, a expliqué, de son côté, le directeur général Marcel Mailhot. Par contre, les demandes d’aide et de soutien ont augmenté chez les jeunes.»

Même si l’optimisme est de mise pour 2011, M. Mailhot souligne que la Fondation doit faire face à une augmentation des coûts dans deux secteurs névralgiques de sa mission: tout d’abord, le coût des denrées alimentaires de base qui ne cesse d’augmenter et, ensuite, les coûts de transport des produits liés à la volatilité des prix de l’essence.

Aussi, dans le projet Boîte à lunch, pour lequel des parents se réunissent dans le cadre d’une cuisine collective pour préparer les lunchs de leurs enfants pour l’école, la Fondation a dû augmenter le contenu de chaque repas. «Malgré cela, nous voulons absolument que les gens continuent à manger santé», a expliqué M. Mailhot, qui souligne que l’organisme a la ferme intention de maintenir les services au moins à leur niveau actuel malgré cette augmentation des coûts. En 2010, la Fondation a soutenu une quinzaine de projets.

La Fondation prévoit ainsi recueillir quelque 193 500 $ cette année pour satisfaire à ses obligations. Encore cette année, trois activités majeures permettront à la Fondation d’amasser de l’argent pour des projets principalement reliés à l’aide alimentaire d’enfants issus de familles à faible revenu et de fourniture d’effets scolaires. Il s’agit du spectacle-bénéfice, de la soirée Vins et fromages à la Cabane à sucre Lalande et de la motobalade.

«Concernant l’année 2011 et les années à venir, nous savons que la situation économique sera plus difficile pour nos partenaires, a conclu le directeur général de la Fondation. Imaginez ce qu’elle sera pour les jeunes auxquels nous venons en aide. Puisque nous parlons ici surtout d’aide en nourriture, donc d’éléments essentiels, il est très important que la Fondation puisse maintenir ses différents programmes d’aide.»

Selon M. Mailhot, plusieurs partenaires ont déjà confirmé leur soutien à la cause, dont la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes qui, par l’entremise de son président, Robert Hamel, et son directeur général, Richard Tassé, a remis un chèque de 15 000 $ à la Fondation à l’occasion du lancement de cette campagne.