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<strong>La vie après un cancer</strong>

La vie après un cancer

Publié le 12/02/2013

Le diagnostic d’un cancer apporte son lot de questionnements chez le malade. Les priorités sont réévaluées, la vie peut être vue sous un autre angle, bref l’existence même est réexaminée sous toutes ses coutures.

Ainsi, pendant une période de temps, tout se centre autour du patient, maladie oblige. L’agenda a pris une place prépondérante dans la vie du malade: arriver à l’heure aux traitements, faire face aux effets secondaires des traitements, passer divers tests, etc.

Comprendre ce qui se passe

À l’annonce des mots rémission ou encore guérison, il est normal qu’une personne se sente soulagée. Cependant, elle peut également ressentir de la confusion ou se sentir dépassée par les évènements. Ces états qualifiés de normaux vont de l’inquiétude liée à sa santé future (peur d’une récidive), à l’adaptation d’un corps où la médication ainsi que la chirurgie ont laissé des traces. C’est pourquoi il est conseillé d’accepter les émotions contradictoires qui surviennent après la maladie.

Après un traitement, une personne peut ressentir physiquement une sensation d’épuisement ou de manque d’énergie. Du côté du psychisme, on parle plutôt d’épisodes dépressifs, de tristesse ou encore d’anxiété. Dans presque tous les cas, le cancer aura marqué profondément le patient.

«À la fin, tout le monde te dit: c’est bon, tu es guérie maintenant, tu peux enfin reprendre ta vie. Mais tu n’es plus du tout la même personne qu’avant. Physiquement et émotionnellement, tu te sens un peu comme une épave, tu n’es plus toi-même: tu as des ballonnements, tu as engraissé, tu ne peux plus marcher correctement, tu as perdu tes cheveux, tu te sens incroyablement fatiguée. On a beau dire que c’est fini… tu es loin d’avoir l’impression que c’est le cas», écrit Georgina dans un fascicule de la Société canadienne du cancer.

Retour au travail

Dépendamment de chaque individu, le retour au travail peut se faire rapidement. Certains devront peut-être se réorienter en raison de pertes subies ou d’incapacité à refaire le même métier. Dans ces cas-ci, un conseiller en réadaptation professionnelle de travail est recommandé.