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<strong>La magie des naissances en début d’année</strong>

La naissance d’un bébé représente toujours un moment magique pour le personnel de l’unité des naissances de l’Hôpital de Saint-Eustache

La magie des naissances en début d’année

Publié le 12/01/2013

L’espoir et les promesses qui accompagnent la fébrilité d’une nouvelle année se font également sentir dans des endroits tels que l’Hôpital de Saint-Eustache, particulièrement dans l’unité des naissances, où la venue au monde des bébés concrétise le miracle de la vie.

Malgré que le mois de décembre et le début janvier constituent une période plutôt calme en ce qui concerne la naissance des enfants, il n’en demeure pas moins qu’une certaine magie subsiste toute l’année dans ce département. Une magie qui ravit autant les membres de l’équipe en place que les nouveaux parents.

Le premier bébé de l’année apporte un petit quelque chose de spécial dans la soirée du 31 décembre au 1er janvier. Les médecins, infirmières et spécialistes se demandent s’ils seront ceux qui accoucheront le premier enfant de la nouvelle année.

«L’arrivée de l’année a quelque chose d’excitant, ce sont des accouchements comme les autres, c’est le même personnel qui est en place, mais la magie de la naissance s’ajoute à celle d’être le premier de l’année», a relaté en entrevue téléphonique la docteure Mélanie Savard-Côté qui était de garde dans la soirée du 31 décembre 2012.

Dans cette soirée qui précédait la nouvelle année 2013, aucun bébé n’a vu le jour à l’Hôpital de Saint-Eustache. «Ç’a été une journée tranquille et exceptionnellement, on n’a pas eu de naissance. En moyenne, on peut avoir deux à trois naissances par tour de garde», a-t-elle ajouté, précisant que des tours de garde qui durent 24 heures.

C’est plutôt dans la nuit du 1er janvier vers 4-5 heures du matin que le premier poupon a vu le jour. Une naissance comparable à celle de l’an dernier qui se situait vers 3 heures du matin.

«Cette année, on s’attend à voir une augmentation de l’achalandage», a commenté la docteure Savard-Côté. En effet, l’arrivée de plusieurs jeunes familles dans la région et l’engouement des femmes pour avoir des enfants expliquent en partie cette prédiction. «Il y a plus de médecins à l’hôpital, ce qui nous permet d’avoir le personnel pour répondre à la demande», a-t-elle spécifié.

Si on remarque une diminution des naissances dans la période des Fêtes, cela serait dû au fait que les femmes, quand elles peuvent, choisissent d’éviter cette période pour accoucher, préférant sûrement passer du temps en famille, selon Mélanie Savard-Côté.

Médecin à l’unité d’obstétrique depuis 2003, Mme Savard-Côté en fait une passion. «L’arrivée d’un bébé a quelque chose de spécial. Je suis privilégiée de voir la naissance d’un nouvel être et de pouvoir accompagner les parents. Je crois que c’est le plus beau de la médecine. L’évènement est accompagné de joie, de positif et ce n’est jamais répétitif, car chaque histoire est différente», a-t-elle commenté avec un sourire dans la voix.

Elle a également souligné que malgré les inconvénients, des horaires parfois contraignants, l’amour du métier est au rendez-vous. «Toute l’équipe à l’unité des naissances, on a tous ce goût-là avec l’adrénaline qui l’accompagne. Je suis privilégiée et une passionnée des accouchements!» de terminer la docteure Mélanie Savard-Côté avec bonne humeur.