En plus de l’opéra lui-même, qui a été présenté la première fois en 1791, des numéros de cirque viendront ponctuer cette représentation grâce à la collaboration des Transporteurs de Rêves, organisme basé à Saint-Eustache depuis peu. Pour les jeunes comme les moins jeunes, ce sera, aux yeux des organisateurs du FestivalOpéra, l’occasion de s’initier aux œuvres opératiques de ce grand compositeur qu’a été Mozart et de découvrir l’opéra dans un concept familial.
La mise en scène de ce concert a été confiée à Dorian Fourny qui a également signé Wagner en plein air, présenté au mois de juillet dernier dans le cadre du volet estival du FestivalOpéra sur la promenade Paul-Sauvé.
M. Fourny dit vouloir, avec sa mise en scène, faire voyager les spectateurs dans l’esprit des années folles. «J&#8217;ai voulu placer le contexte de la mise en scène de La flûte enchantée dans les années 1920, car le parallèle entre cette époque et le domaine du rêve y est très présent. Ces années, propres au Charleston, conviennent parfaitement au domaine du rêve et donc à cet opéra. C&#8217;est une période très intéressante, une sorte de transition entre deux époques. Les gens avaient besoin de sortir du cauchemar pour entrer dans le rêve. Tout cela se reflètera dans la mise en scène et les costumes!», mentionne-t-il.
La distribution de cet opéra sera composée de chanteurs québécois, canadiens et internationaux, dont la talentueuse soprano Sahara Sloan, dans le rôle de Pamina. Aussi, on retrouvera sur scène le ténor Nils Brown, le baryton français Nicolas Rigas, la soprano Leila Chalfoun, fondatrice et directrice du FestivalOpéra, la soprano colorature Suzanne Rigden, le basse français Fernand Bernadi et le ténor américain Philippe Pierce.
Aussi, le FestivalOpéra fera place, pour ce concert, à la relève avec la présence de l’Eustachoise Maryline Gosselin, de Sarah Halmarson et de Jessica Bowes. La direction musicale sera assurée par Louis Lavigueur, nommé Personnalité de la semaine La Presse/Radio-Canada et qui a reçu la distinction de Chevalier de l’Ordre national du Québec en 2011.
«Cet opéra sera une parfaite illustration de la recherche de l’amour mettant en scène ses dangers, ses frustrations et ses obligations qui constituent, en fin de compte, notre recherche à tous. La véritable épreuve ici, sera de transposer mes idées et de les adapter à l’espace scénique en l&#8217;occurrence la magnifique église Saint-Eustache», d’ajouter le metteur en scène Dorian Fourny.
Les billets pour assister à ce concert sont en vente dès maintenant au coût de 37,50 $ au Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache que l’on peut joindre au 450-974-ARTS (2787) ou au coût de 42,20 $ auprès du réseau Admission. Pour d’autres renseignements sur le FestivalOpéra de Saint-Eustache: [www.festivaloperasteustache.com].

La flûte enchantée pour clore le FestivalOpéra

Le diffuseur régional présentera donc 150 spectacles au cours de cette saison, ce qui nécessite un troisième lieu, en plus du grand théâtre du collège Lionel-Groulx et de la petite salle cabaret de l’Église Sacré-Cœur, et ce sera à Rosemère, dans la salle Pierre Legault, laquelle est rétractable, avec 400 places en fauteuil et 350 places en formule cabaret.
Cette salle de spectacles est sise à l’Académie Ste-Thérèse, au 1, chemin des Écoliers, à Rosemère, aussi nouveau lieu de résidence du maître de cérémonie de cette soirée, nul autre que François Massicotte.
On avait oublié jusqu’à quel point ce type pouvait être drôle et François Massicotte a su lancer joyeusement une soirée entrecoupée de numéros musicaux, notamment de Bob Walsh et Yann Perreault.
Nous ne disposons pas d’assez d’espace, et vous, pas suffisamment de temps, pour décliner toute l’offre artistique, mais sachez que des spectacles formidables vous sont offerts, et souvent dans les petites salles.
Sachez qu’une soirée blues réunira trois guitaristes exceptionnels avec l’Australien Kim Churchill et le Canadien Matt Andersen, aux côtés du Trifluvien Steve Hill.
Si vous avez salivé sur ces trois noms, alors vous ne vous contiendrez plus en apprenant qu’Elizabeth Shepherd et Émilie-Claire Barlow chanteront en trio pour un soir, avec notre Suzie Arioli.
La réputation en théâtre n’est plus à faire et vous voulez apprendre que Le Chant de Sainte-Carmen, de Michel Tremblay, repris par René-Richard Cyr et Daniel Bélanger, vous sera présenté, tout comme la plus française des productions, Marius et Fanny. Il y aura en tout huit pièces, dont l’Auberge des morts subites, de Félix Leclerc.
Frédéric Lapierre présentera sa toute première programmation en danse, avec rien de moins que trois pièces qui signent les 40 ans des Ballets Jazz de Montréal, puis ce sera une première présence chez nous de Marie Chouinard, avec Les 24 préludes de Chopin et Le Sacre du printemps, et il y aura Le Complexe des genres, de Virginie Brunelle.
En humour, nous avons compté 18 gros noms et il y aura des soirées Humour en rodage à l’Église Sacré-Cœur. L’humoriste Neev Bensimhon y sera également flanqué de deux jeunes de la relève certains jeudis durant l’année. Les dates des spectacles sont sur le site [www.odyscene.com].
Par ailleurs, Marie-Mai, Éric Lapointe, Pierre Lapointe et Marc Hervieux s’affichent dans la série Chanson, parmi les Herbert Léonard et Michèle Torr, Vincent Vallières et Sylvain Cossette. Six grandes soirées folkloriques seront aussi présentées.
Les variétés complètent la carte avec Paul Daraîche et ses invités, la comédie musicale Cabaret, Messmer, Luc Langevin, Richard Abel et Corneliu, ainsi que Les Nanas Coustiques et le retour de Premier Ciel d’Harmonium.
Les enfants ne sont pas en reste puisque cinq pièces de théâtre famille leur sont destinées avec Le Chat Botté, Science ou magie 3, Devant moi, le ciel, puis Jamie Adkins, Circus Incognitus et Wigwam.
Au demeurant, nous ne saurions trop vous encourager à vous renseigner sur la carte de membre Odyscène avec aubaines et avantages. Pour renseignements, faites le 450-434-4006.

Odyscène: 150 spectacles et une nouvelle salle

«La Politique culturelle était un bébé en 1997, elle a grandi avec fierté jusqu’à aujourd’hui. Elle est à l’image de Saint-Placide et exprime nos valeurs», a déclaré le maire, Denis Lavigne lors du lancement qui se déroulait à la bibliothèque de la Municipalité.
La révision et la mise à jour de l’ancienne politique étaient nécessaires, selon Denis Lavigne, afin d’en réévaluer les objectifs et les recentrer. «Cette importante remise en question a sollicité une implication importante de la population et de divers intervenants communautaires du milieu de la culture», a-t-il mentionné.
Une réalité qui a largement été soulignée par Danielle Bellange, conseillère municipale responsable du projet. «La Société arts et culture a mené des consultations auprès des citoyens en 2009-2010, et l’actuelle Politique se base sur les éléments porteurs de celle de 1997», a-t-elle précisé avant de lire les engagements contenus dans la Politique.
Ces derniers stipulent, entre autres, que la Municipalité entend agir en partenariat avec le milieu dans la réflexion, l’élaboration et la réalisation des projets et des activités impliquant ainsi tous les intervenants du milieu.
Mme Bellange a également lu la définition de la culture expliquant aussi son origine. Elle a mentionné, par exemple, que «la Politique culturelle est un geste politique et public de la reconnaissance de la culture essentielle au développement d’une communauté. La culture est une façon de se représenter et d’échanger avec autrui». Elle a également lu aux invités les enjeux et les énoncés de la Politique révisée de Saint-Placide.
Elle contient donc trois enjeux: l’identité et l’appartenance; la sensibilisation et la participation citoyenne; ainsi que la vitalité et le dynamisme culturel qui sont chacun orientés avec des axes d’interventions.
De grands principes directeurs la sous-tendent également, tels que «Saint-Placide, ses élus et ses citoyennes et citoyens reconnaissent que le patrimoine, tant bâti que naturel ou vivant, fait partie intégrante de sa dynamique et de son identité».
Elle a également profité de cette tribune pour souligner le fait qu’un plan d’action a aussi été déposé avec des recommandations. Selon elle, pour rendre réels les principes établis par la Politique culturelle, «elle doit être consolidée avec un plan d’action».
La présidente de la Société arts et culture, Chantal Mallen, était aussi présente et a raconté quelques anecdotes afin de démontrer qu’avec la culture, plus on en consomme, plus on en redemande. «Elle a un effet multiplicateur sur l’investissement qu’on y fait. Nous avons tant d’attraits à Saint-Placide», a-t-elle dit.