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Journée internationale des femmes: Danièle Henkel parle d’amour et de respect

Sympathique

Journée internationale des femmes: Danièle Henkel parle d’amour et de respect

Publié le 21/03/2014

À chaque Journée internationale des femmes, la Chambre de commerce et d’industrie Saint-Eustache, Deux-Montagnes, Sainte-Marthe-sur-le-Lac fait le cadeau à ses membres d’une conférencière inspirante. C’est ainsi qu’au fil des ans se sont succédé les Céline Galipeau, Ève-Marie Lortie, Mireille Deyglun, Caroline Néron, Denise Filiatrault et Josée Lavigueur, chacune offrant ce qu’elle a de meilleur.

Cette année, la surprise a été de taille. Non pas tant dans le choix de la conférencière, Danièle Henkel, un choix qui coulait de source. C’est plutôt le propos de la dragonne qui a retenu l’attention. Femme de carrière? Plutôt une carrière de femme, nuance-t-elle. Mais avant tout une femme, une maman de quatre grands enfants et une heureuse grand-maman de cinq petits-enfants. «Pour tout cela, je dis merci à la vie. Et je suis si fière d’être une femme», a-t-elle affirmé lors d’un dîner tenu le jeudi 13 mars dernier.

Femme d’affaires notoire et vedette du petit écran grâce à l’émission Dans l’œil du dragon, Mme Henkel aurait pu parler de pouvoir et d’argent, elle a plutôt choisi l’amour et le respect. «L’humain sera toujours au cœur de toutes les possibilités. C’est avec l’autre que je construis», a-t-elle décliné.

Dans la salle, comble pour l’occasion, tous les yeux étaient rivés sur cette dame, menue, gracieuse et élégante, dont la voix, douce et pleine, et toujours sur le ton de la confidence, invitait à l’introspection, presque au recueillement. «Je suis ici parce que je le veux bien. Je suis ici pour les femmes, oui, mais aussi pour tous ces hommes qui nous supportent dans nos combats, nos activités. Ce n’est plus eux et nous. C’est juste nous, ensemble», a-t-elle avancé.

Le choix d’une vie

Un jour, Danièle Henkel s’est retrouvée à la croisée des chemins. Devant elle, deux choix: devenir une femme aigrie, vieille, méchante et moche, ou prendre les choses simplement, au fur et à mesure de leur apparition. Elle a opté pour le second chemin. «J’ai eu le goût de tourner la table. Vous savez comme les Chinois qui tournent la table pour pouvoir goûter à tout?», a-t-elle mentionné.

Depuis, sa vie se tisse et se trame de réussite en réussite, au gré de ses apprentissages et de ses émotions. En affaires comme ailleurs. «Je sais que j’ai la capacité et le pouvoir de changer les choses. Oh, ça m’arrive d’avoir les larmes aux yeux. Mais je les essuie et je ne lâche pas», a-t-elle lancé.

Mme Henkel a poursuivi en parlant de toutes ces femmes qui, grâce aux garderies subventionnées, ont pu retourner sur le marché du travail, à toutes celles qui, pour mieux conjuguer travail et famille, démarrent leur entreprise et à toutes ces entrepreneures qui peinent aussi à trouver du financement. Fidèle à elle-même, Mme Henkel n’a pu s’empêcher de faire un clin d’œil à tous ces hommes qui s’impliquent de plus en plus dans les contraintes familiales, et à tous ces papas monoparentaux, de plus en plus nombreux, dit-elle, mais trop souvent moins outillés que les mamans pour faire face à leur monoparentalité. «Si on dit que la femme est l’avenir de l’homme, c’est tous ensemble que nous parviendrons à l’épanouissement et au bonheur. Surtout en nous respectant et en nous aimant», a-t-elle conclu.

Pour tous ces mots, Mme Henkel, nous vous disons: merci.