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Hommage à Félix Leclerc avec <em>L’auberge des morts subites</em>

Quatre des principaux personnages de la pièce L’auberge des morts subites: Stéphan Côté

Hommage à Félix Leclerc avec L’auberge des morts subites

Publié le 12/11/2013

Question de rappeler le souvenir de Félix Leclerc, poète, chanteur, auteur et compositeur dont on soulignera les 100 ans de naissance au cours de l’année 2014, mais aussi le 25e anniversaire de décès, la compagnie théâtrale La Comédie Humaine a choisi une pièce que celui-ci a montée, il y a 50 ans déjà, L’auberge des morts subites.

Car si le souvenir de Félix Leclerc est associé au fait qu’il a marqué la scène musicale québécoise avec des chansons devenues incontournables, il a aussi été un homme de théâtre. En 1946, il a été de la distribution de deux pièces de Molière avec les Compagnons de Saint-Laurent. Entre 1947 et 1974, il a signé 15 pièces de théâtre, dont L’auberge des morts subites, laquelle a été présentée la première fois au Gésu, à Montréal, le 24 janvier 1963, puis reprise plus tard au Monument national.

Cette comédie de 90 minutes, présentée sans entracte, mettra en scène des personnages stéréotypés que Félix Leclerc a créés pour mettre au grand jour certains comportements humains et certaines relations matérialistes. Ainsi, rendus entre ciel et terre après une mort subite, une vedette, un intellectuel français, un Anglais et un politicien de campagne doivent traverser l’étape de «déshumanisation» avant de poursuivre leur montée au ciel. Il s’agit, dit-on, d’une comédie qui fait réfléchir de façon satirique à notre attachement aux biens de la terre.

C’est à nouveau Michèle Deslauriers, une habituée dans ce rôle avec La Comédie Humaine, qui signera la mise en scène de cette nouvelle pièce de théâtre. «C’est une pièce joyeuse, colorée et drôle. Félix taquine les humains et leur tend un miroir pas toujours reluisant, assez ironique, et parfois touchant et poétique de leur comportement. C’est aussi une satire sociale de notre Québec toujours empêtré dans ses stéréotypes et ses mesquineries essayant tant bien que mal de se sortir de ses complexes et de brandir sa fierté», raconte la metteure en scène.

Et celle-ci d’ajouter: «C’est une fable! Ça raconte le comportement souvent stupide des humains, leur prétention, leur orgueil, leur faiblesse, mais aussi leur bonté et la beauté de la Terre et sa précarité. Les personnages vivent et jugent sans réellement savoir. Deux univers à l’opposé; la vie terrestre que les anges questionnent et envient et ce lieu de l’au-delà comme un gros nuage flottant dans l’univers sidéral où tout devient légèreté».

Sur scène, la pièce réunira huit comédiens de talent, les Chantal Baril (Dolores), Robert Brouillette (Satan), Jean Maheux (L’Intellectuel), Gary Boudreault (L’Habitant), Stéphan Côté (L’Anglais), Pierre Gendron (Célestin), André Lacoste (Amédée) et Anie Pascale (Ange-Aimée).

L’auberge des morts subites fera l’objet, au cours de l’année 2013-2014, d’une trentaine de représentations déjà confirmée à travers le Québec, entre autres, à l’auditorium de la polyvalente Deux-Montagnes, le samedi 23 novembre prochain, et au Théâtre Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse, le 5 avril prochain. Elle sera aussi présentée en milieu scolaire, sur demande, comme La Comédie Humaine en a pris l’habitude depuis sa création en 2005.

Pour la représentation à la PDM, le public est invité à s’y rendre pour 19 h 15 pour voir une exposition sur Félix Leclerc et écouter des chansons de celui-ci interprétées par André Thériault.

Les billets pour assister à cette représentation sont en vente dès maintenant. Pour connaître les points de vente ou en savoir davantage sur la compagnie théâtrale La Comédie Humaine: 450-623-3131 ou [www.lacomediehumaine.ca].