Mme Danis a ainsi obtenu 598 votes (53,1 %) en sa faveur, contre 528 (46,9 %) pour son adversaire, pour une majorité de 70 voix. Il s’agit d’un taux de participation de l’ordre d’environ 30 %. Les deux candidats en étaient à leur première tentative afin de se faire élire sur la scène municipale.
L’élection de Mme Danis fait suite à la démission de l’ex-conseiller municipal Daniel Goyer, nouveau député de la circonscription électorale de Deux-Montagnes. M. Goyer faisait alors partie de la formation Option Saint-Eustache.
Aussi, l’élection de Mme Danis signifie que le conseil municipal de Saint-Eustache sera de nouveau composé de huit élus d’Option Saint-Eustache, avec Patrice Paquette, Janique-A. Danis, Marc Lamarre, Germain Lalonde, Pauline Harrison, Raymond Tessier, Nicole Carignan Lefebvre et Sylvie Cloutier, et de deux conseillers municipaux indépendants, avec Denis Paré et d’André Biard.
Le maire Pierre Charron complètera la composition de ce conseil municipal en attendant la tenue de l’élection municipale du mois de novembre 2013, alors que tous les postes seront cette fois à l’enjeu.
PLUS DE DÉTAILS À VENIR&#8230;

Élection partielle à Saint-Eustache: victoire de Janique-A. Danis

M. Goyer sera le quatrième député de Deux-Montagnes à installer ses pénates à cet endroit. Hélène Robert avait, la première, à y élire domicile lorsqu’elle était députée du Parti québécois (PQ). Ont suivi Lucie Leblanc, de l’Action démocratique du Québec (ADQ), puis Benoit Charette, député péquiste, devenu indépendant, puis membre de la Coalition avenir Québec (CAQ).
Plusieurs personnalités publiques de la région ont pris part à cette ouverture officielle. Outre des représentants politiques des villes de Saint-Eustache et de Deux-Montagnes, des représentants de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles, en la personne du directeur général Jean-François Lachance, et du monde économique, avec Michel Goyer, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Eustache–Deux-Montagnes–Sainte-Marthe-sur-le-Lac, étaient sur place. Entre autres représentants du monde communautaire, notons la présence du président du conseil d’administration et de la directrice générale de l’Accueil communautaire jeunesse (ACJ) des Basses-Laurentides, Ronald Bélisle et Marie-Claude Renaud. Enfin, la famille nationaliste était évidemment bien présente lors de cette soirée. On a noté la présence de l’ex-député bloquiste de la circonscription de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desnoyer, défait aux élections fédérales de 2011.
Le bureau sera doté de deux attachés politiques. Jocelyne Goyette, ex-présidente du Parti québécois de Deux-Montagnes, sera responsable des relations avec les citoyens. Les groupes d’intérêts, parmi lesquels on compte les groupes communautaires et le lobby du monde des affaires et de la politique, pourront adresser leurs demandes à Sylvie Mallette. L’équipe du bureau de M. Goyer est complétée par une adjointe administrative en la personne de Linda Rioux. «C’est votre chez-vous, ma porte est ouverte, et nous allons essayer de faire le bout qu’on peut faire, malgré le fait que nous sommes minoritaires», a dit M. Goyer.
Depuis le 6 novembre dernier, M. Goyer est membre de la Commission des institutions, en compagnie de trois autres députés péquistes, quatre députés libéraux et un député caquiste. À ce titre, il doit se pencher sur plusieurs dossiers d’actualité comme le projet de loi 2 sur le financement des partis politiques et le projet de loi 3 sur la tenue d’élections à date fixe.
Il a aussi été nommé membre de la Commission de l&#8217;aménagement du territoire, un dossier qui aura des impacts majeurs sur l’avenir des municipalités de la couronne nord.
Finalement, le nouveau député de Deux-Montagnes siège au Bureau de l’Assemblée nationale, qui gère le fonctionnement interne du parlement québécois. «L’Assemblée nationale, c’est 700 employés et 118 millions de dollars de budget», a-t-il précisé. Il participera entre autres à l’élaboration des travaux d’agrandissement de l’édifice, ce qui, de son propre aveu, est en lien direct avec sa passion pour le patrimoine historique.

Un quatrième député au 15, chemin de la Grande Côte

S’il a décidé de passer par l’entremise de L’ÉVEIL pour faire sa grande demande, c’est qu’il cherchait une façon originale et qu’il n’avait jamais vu cela se faire par l’entremise d’un journal. Lui et Claudia lisent d’ailleurs L’ÉVEIL chaque semaine. Et la tante de Tommy travaille même pour le Groupe JCL, qui édite L’ÉVEIL et LA CONCORDE, comme assistante à la production, ce qui a facilité au bout du compte ses démarches.
Ainsi lancée, c’est une grande surprise qu’a voulu faire Tommy Giroux, 23 ans, à celle qu’il qualifie comme la femme de sa vie. Convaincue qu’il est contre le mariage, Claudia Buswell, 19 ans, en sera sûrement très surprise et ravie puisque cette demande suit de peu la venue au monde de la petite Élyzabeth.
Un bébé de trois mois qui dormait d’ailleurs tranquillement dans son banc lors de l’entrevue avec Tommy dans un café du Vieux-Saint-Eustache. Ce dernier a d’ailleurs dû inventer une histoire afin de pouvoir préparer cette surprise à Claudia.
Tommy Giroux et Claudia Buswell vivent une histoire d’amour comme on en voit maintenant rarement entre deux jeunes personnes de notre époque.
Ils se connaissent depuis toujours, leurs parents étaient des amis. Les premiers signes d’amour apparaissent chez Claudia, alors qu’elle a 7-8 ans et Tommy 11-12 ans. Ils croisent quelques fois par la suite et se perdent de vue, pour se revoir à l’été 2007. Claudia avait grandi et l’attention de Tommy en a été retenue, mais la différence d’âge était toujours présente, elle avait 14 ans et lui 18 ans.
Ils ont décidé d’échanger sur Internet et, un soir, Tommy a invité Claudia à le voir jouer au hockey. Ainsi ont commencé leurs fréquentations. Claudia est amoureuse. «Elle a les yeux dans la graisse de &#8220;bean&#8221; chaque fois qu’elle le regarde, elle vit son conte de fées», peut-on lire dans le document que Tommy a écrit sur leur histoire d’amour.
Une relation qui dure deux ans avant que Claudia avoue à Tommy qu’elle se trouve trop jeune et qu’elle désire vivre ses expériences. Elle l’aime et le considère comme celui avec qui elle veut faire sa vie et avoir ses enfants, mais plus tard…
C’est donc pendant un an et demi qu’ils sont séparés, sans vraiment arrêter de s’aimer. «On ne s’est jamais vraiment quittés. Ce qu’on a, c’est rare, et j’ai attendu», explique Tommy qui avoue avoir su «que c’était &#8220;elle&#8221;, je n’avais aucun doute». 
C’est lorsque Tommy rencontre une autre jeune fille que Claudia décide de le «récupérer» et de faire vivre l’amour qui les unit. Un amour qui leur a donné un enfant peu de temps après. Même s’ils étaient jeunes, ils décident de le garder. Toutefois, un test de dépistage Prénatest leur révèle que le bébé a une malformation au crâne et qu’il ne pourra survivre.
S’ensuit une batterie de tests et plusieurs jours avant de pouvoir arrêter la grossesse. «C’était déstabilisant, on avait déjà acheté des choses pour le bébé», raconte Tommy. «Ç’a été la pire épreuve de notre vie à deux… on est à la fin du mois d’août 2011.»
Le couple décide de laisser le destin décider pour la prochaine grossesse. C’est dans la période des Fêtes, en 2011, qu’ils apprennent que Claudia est de nouveau enceinte. Tommy qui est charpentier-menuisier entreprend de leur construire une maison dans Mirabel.
C’est avec bonheur que la grossesse se passe bien pour eux, et qu’Élyzabeth naît le 28 août 2012. «J’ai fini par réaliser ses rêves. On a un enfant, il manquait juste la demande en mariage pour compléter l’histoire. C’est pour la vie», de terminer le jeune homme heureux et confiant.