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<strong>Du golf à son meilleur</strong>

Du golf à son meilleur

Publié le 02/04/2013

Le Tournoi des Maîtres s’amorce dans quelques jours à peine et les spéculations sur l’identité du prochain vainqueur vont bon train. Tiger Woods réussira-t-il à compléter son vrai come-back avec une première victoire dans un majeur depuis sa descente aux enfers? Rory McIlroy, le jeune prodige vu par plusieurs comme le plus sérieux rival de Woods, réussira-t-il un coup d’éclat en remportant pour la première fois le plus prestigieux tournoi du PGA Tour? Phil Mickelson pourra-t-il compter sur son expérience des grands rendez-vous pour ressortir du lot et remporter une (peut-être) ultime victoire en Géorgie?

Bien malin qui peut prévoir celui qui soulèvera le trophée au terme de la ronde du dimanche 14 avril, tournoi qui lance pour de bon la saison de golf et qui est, au Québec, le coup de semonce pour les golfeurs, le signal que le début de la saison approche à grands pas.

Les paris sont ouverts, faites vos choix! Si les noms de Woods et Mickelson sont ceux qui reviennent le plus (ils cumulent la moitié des victoires au cours des douze dernières années!), des candidats moins prestigieux comme Zach Jonson ou Mike Weir (je demande aux chauvins de faire preuve de retenue ici, s’il vous plaît) ont réussi à se glisser parmi les golfeurs qui seront invités à vie à prendre part à cette compétition. Par contre, ceux qui crachent sur les chances de Woods de l’emporter risquent de devoir ravaler leurs propos. D’accord, les meilleures années de Woods sont peut-être derrière lui. Peut-être. Aussi, le niveau de préparation physique et technique des joueurs de la nouvelle génération est certainement meilleur qu’il y a dix ans, en fonction des standards que Woods a lui-même établis. La compétition s’annonce beaucoup plus féroce.

Par contre, l’argument de la pression sur les épaules du golfeur le plus riche de la planète ne tient tout simplement pas la route. D’abord, Woods a démontré à de nombreuses reprises sa capacité à hausser son jeu d’un cran lorsque la situation le commande et lorsque les enjeux sont grands. Ensuite, si la pression est forte sur Tiger, imaginez la tonne de briques qui doit peser sur les épaules de n’importe quel autre golfeur qui serait en position de tête ou en voie de remporter le tournoi.

Parlez-en à Rory McIlroy. On se rappellera qu’en 2011, le jeune Nord-Irlandais était en tête du tournoi après trois journées de compétition. Il avait quatre coups d’avance sur un groupe de quatre golfeurs. Il a malheureusement terminé le tournoi à la 15e place, victime d’une déconfiture qui s’est soldée par une journée de 8 au-dessus de la normale en ronde finale. Au moins, ça ne l’aura pas empêché de connaître du succès par la suite, et même de remporter le US Open, un autre majeur, avec un formidable score de -16, la même année.

Et c’est sans compter la possible présence de Woods dans la première portion du tableau des meneurs, un «détail» qu’aucun golfeur au monde ne peut ignorer!

En attendant, on se rappellera les anecdotes savoureuses entourant la présentation du tournoi, du sempiternel commentaire sur le pin Eisenhower, de la délicate portion des 11e, 12e et 13e, dits l’Armen Corner, et des traditions qui font de ce tournoi un événement unique, présenté depuis toujours sur le parcours du Augusta National Golf Club, en Géorgie.