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Dossier Violence au hockey: <strong>Le hockey est-il plus violent que les autres sports d’équipe?</strong>

De par sa popularité à la grandeur du pays

Dossier Violence au hockey: Le hockey est-il plus violent que les autres sports d’équipe?

Publié le 11/12/2013

«Je ne veux pas que mon fils joue au hockey, car c’est un sport trop violent qui n’adhère pas à mes valeurs que j’essaie d’inculquer à mes enfants.»

Pareille citation, l’auteur de ces lignes l’a entendue souvent depuis une bonne vingtaine d’années. D’ailleurs, ce n’est pas d’hier que plusieurs personnes, journalistes, politiciens, intervenants de la santé et de l’éducation, partisans et citoyens, réagissent aux manifestations de violence qui se produisent dans le cours d’une partie de hockey.

En ce moment même, plus que jamais, on évoque les effets néfastes des commotions cérébrales liées à la pratique des sports de contact. Ainsi, est‑ce que ces parents ont raison dans leur évaluation lorsqu’ils rejettent catégoriquement ce sport? Le font‑ils vraiment par conviction ou encore, se cachent‑ils derrière ces motifs par leur manque de désir d’investir temps et argent pour leurs enfants?

Est‑ce que le hockey est plus dommageable que les autres sports d’équipe? Pensez‑vous que la tolérance dans l’application des règlements au hockey contribue à la violence au hockey, et ce, autant chez les participants, supporteurs, entraîneurs et spectateurs? En quoi vous attribuez les incidents regrettables qui nuisent à l’image du hockey?

C’est autour de ces questions que nous nous sommes attardés pour mener notre enquête. Nous avons donc interrogé quatre parents (2 hommes et 2 femmes) qui, pour trois d’entre eux, ont des enfants qui évoluent au hockey à l’heure actuelle. Très au fait de la réalité qui se vit dans les arénas en 2013, les quatre personnes interviewées voient leurs enfants s’adonner à d’autres sports d’équipe. À notre avis, ils s’avèrent donc des acteurs privilégiés pour répondre à notre prémisse de départ.

Dans cette présente édition de LA CONCORDE, vous pourrez donc prendre connaissance de leurs réponses face aux questions qui leur ont été adressées. On sait fort bien qu’il ne s’agit pas d’un échantillonnage de répondants très élevé. De toute façon, le but de cette enquête n’est pas de s’aligner vers des données de sondage. De par leur vécu respectif, nous croyons cependant que ces pères et mères de famille, qui ont bien voulu répondre à nos questions, apportent un regard fort intéressant pour alimenter les éventuelles discussions.

Un autre reportage, inspiré de données scientifiques et d’un spécialiste en sciences de l’éducation, viendra, nous l’espérons, apporter un éclairage qui pourra mieux vous guider dans vos réflexions et vos prises de position.

Soit dit en passant, volontairement, pour se limiter qu’aux sports d’équipe, nous avons exclu des sports considérés comme violents tels que la boxe et les combats d’arts martiaux mixtes.