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Développement et Paix reçoit l’appui du député Luc Desnoyers

(Photo Michel Chartrand) – M. Luc Desnoyers, au centre, est accompagné de M. Jules Théorêt, de Mmes Manon Cataford, Patricia Hamel et de M. Marc-André Bourdon.

Développement et Paix reçoit l’appui du député Luc Desnoyers

Publié le 28/04/2009

Le député fédéral de Rivière-des-Mille-Îles, M. Luc Desnoyers, a accordé son appui aux représentants de Développement et Paix, afin que le gouvernement du Canada adopte une loi sur la responsabilisation des sociétés minières dans les pays en développement.

Au cours d’une conférence de presse à son bureau de circonscription, le mercredi 15 avril dernier, M. Desnoyers a accueilli des représentants de Développement et Paix, dont M. Jules Théorêt, président du conseil diocésain, Mmes Manon Cataford et Patricia Hamel, ainsi que M. Marc-André Bourdon. Les représentants de Développement et Paix ont commencé à recueillir des cartes postales qui seront envoyées au premier ministre du Canada, M. Stephen Harper, et aux députés de la Chambre des communes, afin qu’ils appuient le projet de loi C-300 afin de responsabiliser davantage les entreprises minières canadiennes oeuvrant à l’étranger et de les forcer à respecter l’environnement et les droits humains.

Selon M. Théorêt, en juin 2007, à la réunion des pays du G8, M. Harper avait déclaré que la mise en œuvre des recommandations du rapport des Tables rondes nationales sur la responsabilité sociale des entreprises et de l’industrie extractive canadienne dans les pays en développement positionnerait le Canada comme chef de file en matière de responsabilité sociale des entreprises. Mais les problèmes n’ont pas changé, a ajouté M. Théorêt, puisque des sources d’eau, des forêts et des terres agricoles sont toujours contaminées ou détruites par les activités de certaines compagnies minières canadiennes. On refuse aux gens le droit d’utiliser et de gérer les ressources naturelles dont ils ont besoin, a poursuivi M. Théorêt.

Pour sa part, M. Desnoyers a dit que le Bloc québécois était favorable au rapport des tables rondes qui préconise l’élaboration d’un cadre de bonne conduite pour les sociétés extractives, la mise en place de mécanismes indépendants de surveillance et de reddition des comptes ainsi que l’instauration de mesures punitives pour les compagnies qui ne respectent pas le cadre de conduite établi. M. Desnoyers a ensuite ajouté que le Bloc québécois avait déposé un projet de loi, en 2001, visant à obliger les compagnies canadiennes à rendre compte de leurs actions à l’étranger. Ce projet de loi est mort au feuilleton, mais le Bloc québécois a continué de talonner le gouvernement canadien afin que cessent la violation des droits humains et le saccage de l’environnement, entre autres, aux Philippines, en Colombie et en République démocratique du Congo. Le Comité permanent des Affaires étrangères et du Développement international, formé de députés de tous les partis à Ottawa, avait voté à l’unanimité en faveur de la mise en place des tables rondes.

M. Théorêt a ensuite précisé qu’il rencontrera les élèves de la polyvalente Deux-Montagnes afin de les sensibiliser à cette campagne sur les mines canadiennes dans les pays en développement. Au 16 avril 2008, un peu plus de 5 000 citoyens avaient signé la pétition dans le diocèse de Saint-Jérôme.