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Deux-Montagnes emboîte le pas: Le 9-1-1 sera transféré à Deux-Montagnes

Le nouveau maire de Deux-Montagnes

Deux-Montagnes emboîte le pas: Le 9-1-1 sera transféré à Deux-Montagnes

Publié le 10/01/2014

Le conseil municipal de Deux-Montagnes a voté, au mois de décembre dernier, pour le transfert du service d’appels d’urgence vers Saint-Eustache. Une décision qui répond à la volonté de la nouvelle équipe municipale d’économiser les deniers publics.

Rappelons que la Ville de Saint-Eustache avait formulé une offre de services aux municipalités voisines pour la centralisation des services d’appel d’urgence, le 9‑1‑1, à compter du 1er mars 2014. Pointe-Calumet, Sainte-Marthe-sur-le-Lac et Saint-Joseph-sur-le-Lac avaient déjà donné leur accord. La Ville de Deux-Montagnes a donc emboîté le pas.

«L’objectif est de limiter les coûts de fonctionnement pour un service comparable», a expliqué le maire Denis Martin. L’entente sera conclue pour 10 ans. Pour autant, la situation n’est pas complètement réglée. «Les employés ont droit à la sécurité de l’emploi, ils devront être replacés. Nous attendons un engagement des autres municipalités pour partager ces frais de replacement. Il faudra aussi négocier un accord patronal et syndical», a poursuivi M. Martin.

Si ce transfert a été voté, une voix discordante s’est fait entendre au sein du conseil, celle de Robert Montplaisir, du district du Golf. «Je voulais connaître tous les coûts de ce transfert avant de voter. Ce n’est pas le cas. Avant, on nous promettait des économies de plusieurs centaines de milliers de dollars. Plus le temps passe, plus ce chiffre diminue et pourrait être proche de zéro. Par contre, je n’ai pas d’inquiétude sur la qualité du service», a expliqué M. Montplaisir.

Toujours dans un souci bonne gestion des deniers publics, véritable leitmotiv de la nouvelle équipe municipale, Denis Martin estime avoir réalisé les premières économies à travers certains mouvements de personnel (notamment le départ de Benoit Grondin, directeur de la gestion du territoire).

Dans cette même optique, le conseil municipal s’interroge sur le projet d’usine de filtration et le budget à y consacrer. «Je propose que la Ville refuse le résultat des soumissions. On peut acheter les matériaux et fabriquer en interne, quitte à appeler certains artisans pour des travaux précis. De cette manière, on peut mener à bien le projet pour moins d’un million de dollars au lieu du double. On évite le coût de l’entrepreneur général et les marges des sous-traitants», a préconisé Denis Berthelette, directeur du Service des travaux publics.

Enfin, le maire devra régler un autre dossier épineux, celui du Manoir Grand-Moulin. Le conseil a dû voter une nouvelle avance de fonds de plus de 228 000 $. «C’est un véritable gouffre», s’inquiètent certains citoyens venus assister à la séance. «Il faudra faire le ménage dans cette corporation», a promis le maire Martin.

La prochaine séance des élus de Deux-Montagnes aura lieu le 16 janvier, et le budget 2014 sera alors déposé.