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<strong>Deux-Montagnes demande un portrait global des coûts totaux</strong>

Deux-Montagnes demande un portrait global des coûts totaux

Publié le 30/11/2012

Présentement sous l’égide du Service de police régional de Deux-Montagnes (SPRDM), la centrale d’urgence 9-1-1 serait en voie d’être prise en charge par le Service de police de la Ville de Saint-Eustache, comme en témoignent des résolutions adoptées au cours de derniers mois par les divers conseils municipaux concernés.

De fait, les municipalités de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Pointe-Calumet et Saint-Joseph-du-Lac, actuellement desservies en matière de sécurité publique par la Ville de Deux-Montagnes (SPRDM), incluant le service d’urgence 9-1-1, et ce, en vertu d’une entente intermunicipale et d’un décret, ont toutes manifesté leur désir d’accepter l’offre proposée par la Ville de Saint-Eustache de fournir le centre d’urgence 9-1-1 à compter du 1er janvier 2013.

Une entente à conclure et en vertu de laquelle la Ville de Saint-Eustache serait seule gestionnaire du service, selon une formule de partage basée sur la population respective de chacune des municipalités.

Or, le départ des trois municipalités provoquerait, pour la Ville de Deux-Montagnes, une surcharge du coût de plus de 500 000 $ pour le service d’urgence 9-1-1. «À ce stade-ci, l’offre de Saint-Eustache s’applique aux trois municipalités, plus la nôtre. Les calculs ont été faits et la réflexion est intéressante», avance le directeur général de la Ville de Deux-Montagnes, Jean Langevin. Si les discussions sont déjà entamées depuis plusieurs mois, reste que la décision devra, le cas échéant, être commune. «La décision devra être prise par les quatre municipalités, en toute collégialité», insiste M. Langevin. 

Portrait global des coûts totaux

Mais avant toute chose, la Ville de Deux-Montagnes souhaite obtenir un portrait global des coûts totaux du projet et demande aux trois autres municipalités liées à l’entente du SPRDM un document démontrant les raisons financières et autres du choix retenu, dans ce cas le scénario 2A de la Ville de Saint-Eustache, par rapport aux services présentement offerts par la Ville de Deux-Montagnes.

Selon une résolution adoptée le 8 novembre dernier, la Ville de Deux-Montagnes demande également aux municipalités de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Pointe-Calumet et Saint-Joseph-du-Lac une résolution d’engagement de leur part qui définit le mandat, incluant un engagement par celles-ci de supporter les coûts de négociations et autres coûts transitoires, selon les règles de partage des coûts en vigueur.

Soulignons que le transfert par impartition du service d’urgence du SPRDM à la Ville de Saint-Eustache impliquerait nécessairement une période de négociation des ressources humaines, matérielles, technologiques et budgétaires. Or, peu importe l’issue envisagée, aucune interruption de service n’est prévue. «Que le centre soit localisé à Deux-Montagnes ou à Saint-Eustache, il y aura toujours quelqu’un pour répondre aux appels 9-1-1 des gens», assure, en terminant, M. Langevin.