Dans le but d’assurer la meilleure progression de ses joueurs élites, depuis quelques années déjà,
Souvent, les entraîneurs, qui se sont retrouvés dès le départ avec ces éléments, gravissent les échelons au même rythme. C’est le cas des entraîneurs des Avalanches de Saint-Eustache U-10 féminin, André Langelier, Sylvain Mailhot et Félix Tran, ainsi que du gérant, Pierre Martineau.
Dans le cas des filles qu’ils supervisent, les succès ne sont pas arrivés instantanément. Cependant, la panique ne s’est jamais installée et l’ambiance est demeurée constamment positive autour de l’équipe. «Comme entraîneurs, nous avons été toujours très clairs avec les filles et les parents. Nous sommes là pour veiller au meilleur développement des filles. Si elles s’amusent, elles vont apprendre, elles vont se développer et les très bons résultats vont venir d’eux-mêmes», laisse savoir André Langelier.
Une philosophie qui rapporte des dividendes
Depuis l’an passé, ces jeunes joueuses montrent des signes d’amélioration très tangibles. Entre autres, en 2008, au Tournoi de Granby, elles se sont rendues jusqu’en grande finale, avant de s’incliner. Puis, durant la récente saison d’hiver, elles ont réussi à remporter leur premier titre de championnes en tournoi, par surcroît, en sol eustachois.
Lors de cette compétition, elles ont mis en valeur leur grande force de caractère et un excellent esprit d’équipe. Tenant leurs partisans en haleine, elles devaient s’assurer de la médaille d’or grâce à une victoire en tirs de barrage.
Maintenant cette étape franchie et une bonne dose de souvenirs d’adrénaline et d’excitation emmagasinés dans leur cerveau, il reste à voir comment elles se comporteront durant les prochains mois.
Championnes du calendrier régulier en 2008, ce club division 1 parviendra-t-il à répéter ses exploits, à sa dernière saison au soccer à 7? Soit dit en passant, puisque certaines filles en avaient dépassé d’autres en terme de développement, comme entraîneur-chef, André Langelier n’a eu d’autres choix que retrancher certaines joueuses, qui s’avéraient sous sa gouverne depuis les débuts de l’aventure. «C’est l’une des parties les moins agréables de notre travail comme entraîneur bénévole. Il faut cependant être juste dans le processus de sélection. Aux joueuses retranchées, j’ai expliqué les motifs de leur renvoi et que je souhaite les voir retrousser leurs manches, pour les ravoir dans ma formation dès l’an prochain.»
À le voir et l’écouter, on sent que ce n’est pas de la frime quand André Langelier parle de l’importance des rapports humains dans sa job de coach. C’est juste dommage qu’il n’y ait pas plus d’entraîneurs qui passent de la parole aux actes en gardant constamment en tête, le respect de chaque individu sous sa direction.