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<strong>Des Anglaises désireuses d’en apprendre sur les courtepointes du Québec</strong>

Un groupe de 21 courtepointières anglaises a été accueilli par Nicole Ménard à La petite école jaune

Des Anglaises désireuses d’en apprendre sur les courtepointes du Québec

Publié le 27/11/2013

La petite école jaune, située à Deux-Montagnes, a accueilli par l’entremise de Nicole Ménard, un groupe de 24 personnes venues de l’Angleterre spécialement pour en apprendre davantage sur les courtepointes du Québec.

«Le groupe de visiteurs anglais était composé de 21 courtepointières et de trois conjoints. La personne responsable était propriétaire d’une boutique de courtepointes à Suffolk, en Angleterre. Elle avait déjà fait la visite de l’Ouest canadien et voulait faire voir les couleurs d’automne aux membres de son groupe et surtout échanger avec les courtepointières québécoises», a d’abord raconté Nicole Ménard.

Elles ont ainsi visité des guildes de courtepointes à Hudson, Montréal, Lennoxville, Québec, et elles ont terminé leur séjour à Deux-Montagnes. Il s’agissait d’une visite organisée par l’organisme provincial de courtepointes, soit Courtepointe Québec Quilt (CQQ), dont la Deux-montagnaise Nicole Ménard est membre.

«Nous avons invité Pierra Vernex, une courtepointière de renommée dans notre région, qui a donné une conférence sur les différentes techniques de piquage avec démonstration sur sa courtepointe Les Mandalas», a expliqué Mme Ménard.

Elle a ajouté: «La visite s’est terminée à la boutique Styliste et Complice, situé sur le chemin de la Grande-Côte, à Saint-Eustache, boutique très prisée des courtepointières, puisqu’on y retrouve une très grande variété de tissus et des outils nécessaires à la courtepointe. Tout le monde sait que toute bonne courtepointière qui voyage aime bien visiter et faire des achats de tissus. C’est primordial!»

Nicole Ménard est évaluatrice de textile piqué, certifiée par l’American Quilters Society. Elle est membre de l’Association canadienne de courtepointe et de Courtepointe Québec Quilt, pour laquelle elle écrit une chronique dans le journal de l’organisme depuis le printemps dernier. En 2004, avec 10 courtepointières, elle a fondé la Guilde de courtepointes des Deux-Montagnes et en a été présidente de 2004 à 2010.

Nicole Ménard a appris à faire de la courtepointe dès l’âge de 11 ans. «J’ai appris, dit‑elle, de grand-mère maternelle qui était une bonne courtepointière dans son coin de pays et qui vendait le produit de son travail.»

La Deux-montagnaise a aussi été invitée à donner une conférence sur l’histoire de la courtepointe au Québec, dans le cadre du 175e anniversaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean, à La Pulperie, à Chicoutimi, en septembre dernier.

Elle a notamment raconté que la courtepointe au Québec a commencé avec l’arrivée des Français dans les années 1600, puis s’est perpétuée au XVIIIe siècle avec la venue des premiers colons provenant des îles Britanniques et des États‑Unis. Les cercles de fermières ont fait en sorte de continuer cette tradition.

Précisons que Nicole Ménard animera un atelier des Yo‑yo pour les 8 à 10 ans à la bibliothèque de Deux-Montagnes, le dimanche 8 décembre. Le Yo‑yo est un ancien patron de courtepointe qui provient de l’Angleterre et qui était populaire en Amérique dans les années 1920‑1930. «Il y a actuellement en démonstration à la bibliothèque de Deux-Montagnes la guirlande et la couronne faites avec la technique du Yo‑yo. Nous allons donc expliquer aux enfants et leur fournir tout le matériel nécessaire pour faire une ou l’autre. L’atelier sera bilingue si des enfants de langue anglaise se présentent.»

De plus, en compagnie de sa collègue Pauline Cloutier, Nicole Ménard prépare un atelier pour la Saint-Valentin, toujours à la bibliothèque de Deux-Montagnes, le 2 février prochain, ainsi qu’à La petite école jaune dans le cadre d’une activité de l’Association culturelle de Deux-Montagnes, le 9 février.