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Derniers propos de certains candidats indépendants

Une petite gâterie pour ce lancement de campagne électorale de l’Équipe Denis Joannette

Derniers propos de certains candidats indépendants

Publié le 13/09/2013

Ce sont, faut‑il le rappeler, pas moins de 58 candidats indépendants qui, ce dimanche 3 novembre, tenteront de se faire élire pour l’un des 45 postes toujours en jeu à Saint-Eustache, Deux-Montagnes, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Pointe-Calumet, Saint-Joseph-du-Lac, Oka, Saint-Placide et Mirabel.

Au cours des derniers jours, certains d’entre eux ont livré un dernier message avant que la campagne électorale ne prenne définitivement fin. Tour d’horizon rapide de leurs derniers propos.

Sophie Legault

Candidate indépendante dans le district du Vieux-Saint-Eustache, à Saint-Eustache, Sylvie Legault dit avoir abordé plusieurs sujets au fil de ses rencontres comme l’itinérance, le nettoyage de la rivière du Chêne, la présence de parcs ou d’espaces verts, les services publics et d’autres encore. Elle a donné l’assurance qu’elle sera présente, en tant qu’élue, pour défendre les intérêts de tous les citoyens et qu’elle fera entendre leurs voix et la sienne au lendemain du 3 novembre.

«J’ai entendu vos interrogations, vos inquiétudes, vos préoccupations, vos idées de projets, vos visions et surtout j’ai compris que comme moi, vous aviez un profond désir de voir renaître ce quartier qui a perdu de son dynamisme, au cours des dernières années, abandonné, entre autres, par les commerces qui ferment boutique mois après mois», a‑t‑elle indiqué dans un communiqué de presse, invitant les citoyens à se donner le pouvoir «de choisir ceux qui travailleront pour leurs intérêts».

Paul Sauriol

Candidat indépendant dans le district des Jardins, également à Saint-Eustache, Paul Sauriol s’est, pour sa part, montré très enthousiaste face à la réception qu’il a reçue des gens qu’il a rencontrés lors de son porte-à-porte. «Les gens sont très accueillants, les poignées de main sont solides et sincères», a‑t‑il illustré dans un communiqué de presse.

Le candidat indépendant a indiqué que le problème majeur qui lui a été signalé est l’absence d’une école primaire dans le quartier des Jardins. À ce chapitre, M. Sauriol a mentionné avoir déjà communiqué avec la présidente de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI), Paule Fortier. «Celle‑ci m’a confirmé avoir refait une demande, en date du 28 mai 2013, pour Saint-Eustache, au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec. Dans l’éventualité d’une approbation en 2014, cette école ne pourrait ouvrir qu’avant 2016», a‑t‑il relaté.

Louis Simard

Candidat indépendant dans le district du Grand-Moulin, à Deux-Montagnes, Louis Simard a, lui, tenu à rappeler que ses priorités porteront sur le respect qu’on accorde aux résidants et l’amélioration de leur sentiment de sécurité. «Bien qu’il soit souhaitable de voir les revenus de Deux-Montagnes augmenter sans que cela n’entraîne de hausse des impôts fonciers, il est nécessaire que l’amélioration de la qualité de vie, la quiétude et la sécurité des citoyens du quartier Grand-Moulin soient priorisées», a‑t‑il fait savoir.

Il veut aussi que le règlement sur les bonnes mœurs et la décence soit appliqué fermement. Il veut éviter, comme ce fut le cas récemment, d’être averti par deux jeunes garçons qu’un homme avait déféqué dans un endroit public. «Il s’agit là d’indécence et ce type de comportement est prohibé. Pour nous, nos enfants, notre quartier et notre ville, il ne faut pas tolérer que des actes indécents, immoraux, contraires à la pudeur et aux bonnes mœurs, soient commis dans un lieu public, ni ailleurs», a‑t‑il affirmé.

Louis Nadeau

Candidat indépendant du quartier no 1, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Louis Nadeau a, de son côté, tenu à contre-attaquer la mairesse sortante Sonia Paulus dans le dossier de l’eau potable. À son avis, Mme Paulus désinforme la population «en ignorant les nombreux problèmes occasionnés par la piètre qualité de l’eau des puits».

Le candidat indépendant estime que cette eau est non seulement extrêmement dure et non filtrée, mais qu’elle se révèle être aussi un réel gouffre financier. «La Ville de Deux-Montagnes n’a‑t‑elle pas enregistré une poursuite contre Sainte-Marthe-sur-le-lac pour 600 000 $ et le propriétaire du terrain des puits pour un autre 3 200 000 $, ce qui nous expose à terme à payer 300 000 $ de plus par année pendant 20 ans? Où sont les économies promises et qu’attend‑on pour filtrer cette eau dure pour la rendre plus sécuritaire à tous les niveaux, incluant le bien-être de notre population?» a‑t‑il demandé, par voie de communiqué de presse.