Comme concessionnaire, le tout a débuté en juillet 1991 lorsqu’il a fait l’acquisition de R. Desjardins Auto sur le boulevard Arthur-Sauvé. «C’était une franchise GM Chevrolet qui existait depuis une trentaine d’années à Saint-Eustache. Il y avait une forte récession en 1991 parce que les taux d’intérêt étaient très élevés. C’était très difficile de se partir en affaires et on a réussi à se sortir de la misère dès l’année suivante», se souvient Denis Breton.
Ce dernier a conservé pour son entreprise le nom de R. Desjardins Auto jusqu’en 1996, année du grand déménagement dans un bâtiment tout neuf sur la rue Dubois en bordure de l’autoroute 640. «J’en ai alors profité pour mettre une croix sur R. Desjardins Auto pour appeler cela Denis Breton Chevrolet Geo Oldsmobile. Nous avons été le premier concessionnaire au Canada à avoir une bâtisse neuve de 21 000 pieds carrés qui reflétait ce que GM voulait comme image corporative, soit un projet à l’image des années 2000.» 
Puis, en 2009, GM a subi les foudres d’une dure récession économique. De nombreuses franchises ont dû être retirées du marché dans tout le pays. Toutefois, très confiant envers Denis Breton, le manufacturier GM lui a demandé d’agrandir d’au moins 5 000 pieds carrés.
«J’ai dû agrandir, explique‑t‑il, car j’augmentais ma clientèle en additionnant la marque Buick. Je devais aussi m’occuper de donner du service aux propriétaires de voitures Pontiac et Saturn retirées du marché, mais encore sur la route. En 15 ans, j’ai donc refait deux fois le programme corporatif de GM pour satisfaire le manufacturier et la clientèle.»
Depuis 2010, la concession est ainsi devenue Denis Breton Chevrolet Buick GMC. Elle est rendue à presque 27 000 pieds carrés de superficie et est passée de 40 à 50 employés.
La vraie passion de Denis Breton, c’est le service à la clientèle. Son bureau de président est situé dans la salle de montre en compagnie des vendeurs. «J’aime être à l’écoute des clients parce que le client a toujours raison. Je suis là pour supporter le représentant des ventes qui a la responsabilité de connaître le produit. La technologie des automobiles d’aujourd’hui est tellement avancée que ça nous prend des spécialistes qui connaissent nos produits par cœur.» 
«Ma responsabilité à moi, ajoute‑t‑il, c’est de faire de l’administration. J’ai suffisamment de choses à voir parce que ça peut dégringoler assez rapidement. On s’en va sur notre 23e année en affaires. Je peux dire que ça prend de la patience, beaucoup d’efforts et la passion de servir le client.»
Les nombreuses marques de voitures sur le marché et l’Internet font en sorte que la compétition est très forte. Les clients ont l’embarras du choix. «Aujourd’hui, il faut que tu sois sur Internet. Lorsqu’un client entre dans la concession, on lui souhaite la bienvenue, mais on se rend compte qu’il connaît le produit qu’il vient voir parce qu’il a accès à tous les détails. Je vous invite à aller sur notre site Web [www.denisbreton.com] et vous allez voir que c’est la même chose que notre salle de montre.»
 
Propriétaire: Denis Breton
Nom de l’entreprise: Denis Breton Chevrolet Buick GMC
Date de création: Juillet 1991
Nombre d’emplois: 50
Sphère d’activité: Concessionnaire automobile

Denis Breton: En affaires pour servir le client

C’est que cette huile et les différentes coupes de viande proposées par la ferme Nid’Otruche, qui a amorcé début mai, sa 16e année d’opération, proviennent d’autruches nourries avec une moulée 100 % naturelle et élevées au grand air. «Ce n’est pas de l’élevage industriel», précise Nicolas Charbonneau qui, en 1997, a eu le coup de foudre pour ces autruches.
«Cela se passait à l’Exposition agricole de Saint-Hyacinthe, se remémore celui qui, à l’époque, était âgé de 25 ans. Je ne sais pourquoi, mais il y a eu un déclic, et dès lors c’était décidé: j’allais élever des autruches.»
Quelques mois plus tard, alors qu’il se trouve à Winnipeg où il s’initie sur une ferme à son nouveau métier, il achète ses premières autruches, 20 en tout, qu’il va rapatrier à Saint-Eustache l’année d’après sur la terre dont il vient de se porter acquéreur sur le chemin Fresnière, dans un secteur déjà agrotouristique. C’est donc une première année d’élevage pour lui et ses parents, Jovette et Fernand Charbonneau, également associés à la nouvelle entreprise.
L’idée première, à l’époque, c’était d’élever des autruches pour leur viande. Le Québec compte alors une centaine de fermes d’élevage d’autruches, mais la fédération mise sur pied connaît des difficultés, si bien que la mise en marché ne se déroule pas tout à fait comme prévu. Plusieurs fermes décident à ce moment de mettre un terme à leurs activités, si bien qu’il n’existe plus aujourd’hui que quatre fermes d’autruches à travers le Québec.
Face à ces difficultés imprévues, Nicolas Charbonneau a alors l’idée d’ouvrir sa ferme au grand public à partir du printemps 1999. Une idée qui permet à l’entreprise d’accueillir aujourd’hui presque 50 000 visiteurs par année, dont 20 000 élèves les jours de semaine. Aussi, la ferme Nid’Otruche, qui compte maintenant plus de 200 autruches, nandous et émeus, propose aujourd’hui sur réservation des repas safari pour des groupes de 18 personnes et plus, des enterrements de vie de garçon et des sessions de team building aux entreprises désireuses d’améliorer l’esprit d’équipe de leurs employés.
Si l’idée d’ouvrir au grand public a permis à la ferme Nid’Otruche de s’en sortir, celle‑ci propose toujours ses coupes de viande d’autruche et sous-produits, comme le filet mignon, les brochettes, les saucisses, le rôtisson, les galettes, les cubes pour mijoter ou pour la fondue, le pâté de foie au cognac, la tourtière et la quiche préparée avec l’œuf d’autruche.
«Il faut savoir que la viande d’autruche, d’un rouge saignant, est beaucoup plus maigre que celle du poulet, de la dinde ou le bœuf. Elle contient moins de calories, moins de cholestérol et de gras que les autres viandes. Elle se cuit comme le bœuf. C’est pourquoi les médecins la recommandent souvent aux personnes qui ont des problèmes de cholestérol ou cardiaques», d’expliquer Nicolas Charbonneau qui peut aussi compter sur l’apport de sa femme, Annie Bugueiro, et de ses trois jeunes enfants au succès de l’entreprise.
Aussi, à la demande de certains clients africains et marocains, des huiles d’autruche, ainsi que des crèmes à main ou corporelles, du baume à lèvre, du savon à main et du savon à l’huile d’autruche sont offerts depuis peu. Ces différents produits sont élaborés par Stéphanie Charbonneau, la sœur de Nicolas, et vendus seulement à la boutique de la ferme Nid’Otruche. Toutefois, l’idée de les proposer via Internet suit actuellement son cours.
Alors qu’il a amorcé sa 16e année d’opération, Nicolas Charbonneau se félicite à juste titre de ce qu’est devenue la ferme Nid’Otruche au fil des ans, elle qui a remporté plusieurs honneurs. «Jamais je n’aurais imaginé recevoir plus de 20 000 élèves par année, parfois jusqu’à 400 par jour. Ce dont je suis cependant très fier, c’est d’entendre les bons mots et les commentaires positifs de nos visiteurs qui n’hésitent pas à qualifier notre travail de professionnel, même lorsqu’ils viennent les jours de pluie», constate‑t‑il en guise de conclusion.

La ferme Nid’Otruche: Des huiles et de la viande d'autruche aux propriétés étonnantes

La ferme Nid’Otruche: Des huiles et de la viande d’autruche aux propriétés étonnantes

«La dernière année a été ponctuée de belles réalisations dont nous sommes très fiers. La volonté de toute l’équipe de se surpasser afin de répondre adéquatement aux besoins de nos membres-assurés nous a permis d’atteindre nos objectifs», a déclaré le directeur général de Promutuel Deux-Montagnes, Éric Dugré.
Chaque année, a-t-il dit, Promutuel Deux-Montagnes se fait un devoir de procéder rapidement et efficacement aux règlements de sinistres de ses membres. Un montant de 19 388 000 $ a ainsi été remis en indemnités, ce qui représente une hausse de 2 965 000 $ par rapport à 2011. Les conditions climatiques défavorables telles que les tornades survenues à Saint-Benoît et Brownsburg-Chatham, ainsi que les pluies diluviennes de l’été 2012 ont eu un impact sur le montant d’indemnités versé.
De plus, ces résultats ont affecté la rentabilité de la société mutuelle alors qu’elle a enregistré une perte de 400 000 $. Heureusement, l’avoir des membres qui se chiffre à 12 585 000 $, assure sa solidité financière.
En 2012, le Groupe Promutuel a fêté ses 160 ans d’existence. De plus, ce fut l’Année internationale des coopératives proclamée par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Afin de démontrer que la coopération et l’entraide demeurent encore et toujours leur raison d’être, les sociétés mutuelles du Groupe ont profité de cette occasion pour s’engager à remettre plus de deux millions de dollars sur cinq ans à divers organismes communautaires.
«C’est avec fierté que Promutuel Deux-Montagnes a participé à cette initiative qui permet d’encourager des organismes avec qui nous partageons les mêmes valeurs», a mentionné la présidente Chantal Ladouceur.
Reconnue pour la qualité de ses produits en assurance de dommages, Promutuel Deux-Montagnes est un membre du Groupe Promutuel qui figure parmi les plus importants assureurs de dommages au Québec. Comptant plus de 542 000 membres, Promutuel Deux-Montagnes affiche un chiffre d’affaires de 553 millions de dollars.

Une progression de 25 millions $