M. Langlois s&#8217;est éteint dans la nuit du mercredi 4 avril, à l&#8217;Hôpital de Saint-Eustache, à l&#8217;âge de 77 ans. Homme d&#8217;affaires prospère, il était notamment l&#8217;éditeur des journaux hebdomadaires L&#8217;Éveil et La Concorde, à Saint-Eustache, ainsi que du Nord Info et de la Voix des Mille-Îles, dans la MRC de Thérèse-De Blainville. Plus de détails à venir.
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«Toutes nos bouchées et nos barres de chocolat vendues à l’annéesont faites de chocolat noir 70 %. Nous utilisons le chocolat français et belge. Pour nos chocolats de Pâques, pour qu’ils soient appréciés des enfants, on utilise 60 % chocolat au lait, 30 % chocolat blanc et 10 % chocolat noir», nous explique la chocolatière.
Dans les commerces de grande surface ou les boutiques qui surgissent pour une courte période précédant la fête pascale, le chocolat de Pâques qu’on y retrouve est pourvu d’une quantité importante de paraffine pour faciliter sa conservation à long terme. Ainsi, le chocolat ne fond pas, ne blanchit pas. La teneur en chocolat santé est très faible, voire pratiquement inexistante.
Une étagère à multiples tablettes de la boutique Praline &#038; Caramel nous fait voir de beaux petits animaux en chocolat plutôt inhabituels. Des souris, des vaches, des cochons, des singes. «J’ai toujours hâte à chaque année, dit Édith Dagenais, quand vient le temps de magasiner le choix des moules. Je me fais un devoir de ne pas faire les chocolats conventionnels tels lapins, écureuils et poules.»
Les structures ne font pas plus de 150 g et 300 g. «On ne fait pas de grosses structures, car avec la qualité du chocolat avec lequel nous travaillons, ça pourrait facilement monter à 75 $ ou 100 $», explique la chocolatière.À la Saint-Valentin, une fête pour les adultes amoureux, les demandes pour les gros chocolats sont plus fréquentes, mais comme Pâques c’est surtout pour les enfants, elle confectionne de plus petits formats. Mais si vous désirez une grosse structure, elle peut en fabriquer une sur demande.
Édith Dagenais ajoute que ses chocolats de Pâques sont vendus davantage à sa boutique eustachoise, puisque les œuvres moulées comme les animaux supportent mal le transport. «Les grandes surfaces doivent sûrement avoir leur propre transporteur. Nous utilisons Fedex pour fournir nos boutiques en région avec nos barres et nos petits pots. Pour les animaux, ça prend une manipulation très délicate, car c’est facile à casser. Alors, nos animaux chocolatés vont surtout à nos clients locaux et ceux de Laval et Montréal.»
Sur le comptoir au-dessus des bouchées personnalisées par Édith, on retrouve pour festoyer la fête de Pâques de petits bâtonnets de figurines de lapin en guimauve enrobés de chocolat, des cocos pralinés à la noisette, des petites coupes de chocolat avec caramel à fleur de sel, des mini-cocos au beurre d’érable ou au caramel vanillé ou à la pâte de framboise.
Ce n’est pas facile de résister à la tentation de ces merveilles gustatives quand on est adulte. Alors, aussi bien profiter pleinement de cette fête avec les enfants. Le bon chocolat, c’est bon pour la santé!

Des chocolats de Pâques de qualité

Aujourd’hui préparées à l’aide de moules en plastique ou en gélatine, au lieu de moules en métal, les différentes formes en chocolat que confectionne Marie Bouvrette nécessitent une attention de tous les instants. Dans le cas de Marie Bouvrette, elle utilise des moules en plastique. «Confectionner du chocolat demande beaucoup d’attention. On ne peut commencer un moulage, puis le laisser là sur le comptoir, puis y revenir. Il faut surveiller la température, éviter tout contact avec l’eau, le pire ennemi du chocolat, et ainsi de suite. Il ne faut faire que cela, et rien d’autre», raconte Marie Bouvrette, 23 ans. Celle-ci, qui a travaillé cinq ans au restaurant L’impressionniste, à Saint-Eustache, précise qu’elle a d’abord étudié à l’École hôtelière de Laval et pris part, en 2010, à un concours de relève en chocolaterie organisé par Belcolade, un fournisseur de chocolat, avant de se lancer en affaires, au mois de février 2011.
Pour avoir toute l’attention voulue, Marie Bouvrette explique qu’elle «travaille», comme elle aime bien le préciser, le chocolat en fin d’après-midi et en début de soirée, quand son restaurant-pâtisserie-chocolaterie Aux 5 sens de la rue Saint-Eustache est fermé à la clientèle. Elle peut donc avoir toute l’attention voulue pour justement bien «travailler» ce chocolat qui lui est fourni par Belcolade.
Pour Marie Bouvrette, la fête de Pâques, tout comme la Saint-Valentin et, dans une moindre mesure, Noël, représentent, bien évidemment, ses moments les plus occupés comme chocolatière. Le reste de l’année, sa production habituelle se limite davantage à la confection de truffes parfumées et de sucettes au chocolat, offertes en comptoir.
Ce qui étonne quelque peu, au premier regard, c’est que les lapins de chocolat proposés par Marie Bouvrette sont beaucoup plus petits que ceux que l’on retrouve habituellement dans les marchés d’alimentation ou les grandes surfaces. «Il faut savoir qu’il s’agit ici d’un chocolat de qualité. Et, de plus en plus, les gens se soucient de la qualité de leurs aliments. C’est pareil pour le chocolat. Les gens aiment mieux payer un peu plus cher, mais avoir un meilleur chocolat. Et c’est toujours plaisant de voir des grands-parents nous dire qu’ils se soucient de leur santé et de celle de leurs petits-enfants», se réjouit la jeune chocolatière.
Aussi, il faut savoir que sa production pascale se limite à trois types de chocolat: blanc, au lait et noir. Son préféré est bien évidemment le chocolat noir, beaucoup plus riche en teneur de cacao, 55 % dans le cas de celui «travaillé» par Marie Bouvrette, et reconnu par plusieurs pour ses bienfaits pour la santé. «Plus le pourcentage de cacao est élevé, plus le chocolat est amer», prévient Marie Bouvrette.
Ce sont donc beaucoup d’heures en «extra» que celle-ci a consacrées ces jours-ci à la confection de chocolats de Pâques. Mais, comme elle précise, «Pâques, ça reste Pâques!»

Décès de Jean-Claude Langlois