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<strong>Débat dans Mirabel: Les enjeux socio-économiques à l’avant-plan</strong>

Sylvie D’Amours, de la Coalition avenir Québec, Mylène Jaccoud, de Québec solidaire, Nathalie Lamanque, modératrice, Jean-François Pouliot, d’Option nationale, et Denise Beaudoin, du Parti québécois

Débat dans Mirabel: Les enjeux socio-économiques à l’avant-plan

Publié le 28/08/2012

Le Regroupement pour le développement social de la région Deux-Montagnes et du sud de Mirabel (RPDS) a tenu, le 23 août dernier, le premier de deux débats dans le cadre de la campagne électorale provinciale.

Ce premier débat mettait aux prises les candidats de la circonscription de Mirabel et avait lieu à Pointe-Calumet. Quatre candidats au poste de député étaient présents, soit la députée sortante Denise Beaudoin, du Parti québécois (PQ), Sylvie D’Amours, de la Coalition avenir Québec (CAQ), Mylène Jaccoud, de Québec solidaire (QS), et Jean-François Pouliot, d’Option nationale (ON). Le candidat de Mirabel pour le Parti libéral du Québec (PLQ), Ismaël Boisvert, était absent.

La soirée s’est déroulée sous la forme d’une rencontre d’information où, à tour de rôle, les candidats devaient expliquer la position de leur parti sur cinq enjeux de développement proposés par le RPDS: pauvreté, décrochage scolaire, transport, logement et vieillissement de la population. Nathalie Lamanque, du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Lac-des-Deux-Montagnes, agissait à titre de modératrice.

Contrairement à la série de débats télévisés qui avaient eu lieu quelques jours plus tôt entre les chefs des partis politiques, les attaques personnelles et les propos disgracieux ont été évacués, et les questions de la salle strictement balisées pour éviter tout dérapage.

Les quatre candidats se sont bien tirés d’affaire. Pour une, Denise Beaudoin a fait le bilan de ses deux mandats à titre de représentante des Mirabellois et présenté les engagements du PQ. Mme Beaudoin estime, entre autres, qu’il existe une iniquité budgétaire interrégionale dans les Laurentides. À plusieurs égards, cette problématique prive le comté de budgets importants qui permettraient, estime-t-elle, de soutenir les personnes aux prises avec des difficultés liées aux cinq enjeux ciblés par le RPDS.

Selon Sylvie D’Amours, l’aide aux familles, qu’elle considère comme le noyau de la société, passe par une création de la richesse. En matière de logement, il faut améliorer le partenariat avec les administrations municipales pour «réduire la lourdeur administrative» entourant la construction des HLM, étant elle-même témoin des difficultés en tant que conseillère municipale.

Mylène Jaccoud, de Québec solidaire (QS), a souligné, pour sa part, l’écart entre riches et pauvres dans la société et entre les hommes et les femmes, une situation inacceptable. Elle a rappelé que la lutte à la pauvreté, dans tous ses aspects, est à l’origine de la création de son parti. «Il faut avoir le courage de s’attaquer à la fiscalité», a-t-elle, d’autre part, estimé.

Par ailleurs, Jean-François Pouliot a profité de son tour de parole pour rappeler que son parti, Option nationale, milite pour la gratuité scolaire de la maternelle au doctorat, estimant que l’éducation est un excellent rempart contre la pauvreté. Un revenu minimum garantissant la dignité et des mesures plus poussées pour soutenir les personnes qui perdent leur emploi sont aussi nécessaires afin de lutter contre la pauvreté.

En introduction des thématiques, Robert Grégoire, porte-parole du RPDS, a pour sa part dressé un bref portrait de la situation mirabelloise, à l’aide de statistiques en lien avec les thématiques abordées.

Un deuxième débat, cette fois avec les candidats en lice dans Deux-Montagnes, a été organisé par le RPDS et il a eu lieu hier (mardi) soir.

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