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Danse: Le rêve américain de Stéphanie Hébert

Stéphanie Hébert y va de sa plus belle arabesque en danse.

Danse: Le rêve américain de Stéphanie Hébert

Publié le 01/06/2013

Elle avait trois ans quand ses parents l’ont inscrite à son premier cours de danse. Aujourd’hui, Stéphanie Hébert a 17 ans et ne rêve que d’une chose: danser, encore et encore.

Danser tous les styles: le contemporain, hip hop, ballet, jazz, pointe et même la claquette. Parce que chaque style lui procure un sentiment différent, un mouvement, une puissance nouvelle. «La danse me permet d’être heureuse. De le devenir quand je ne le suis pas et de l’être encore plus quand je le suis», décline-t-elle avec une voix déjà empreinte d’une jeune sagesse.

Depuis des années, affiliée au Studio Viva Danse, de Saint-Eustache, membre des diverses troupes de son école de danse depuis qu’elle a 9 ans, et maintes fois lauréate au terme de plusieurs compétitions de danse, Stéphanie termine présentement sa cinquième secondaire à la polyvalente Deux-Montagnes. «Je reviens d’une compétition au Mont Tremblant – 5, 6, 7, 8 Showtime – où j’ai terminé 2e en solo contemporain et 3e en solo lyrique», mentionne-t-elle.

Puis, du 16 au 20 mai, Stéphanie sera à Québec, où elle prendra part à une autre compétition, soit Hit the floor. «Mais je vise encore plus haut», révèle-t-elle avec aplomb. Parce que les compétitions au Québec, c’est bien, mais c’est sans connaître la détermination de la jeune femme. «Ce que je veux, c’est performer. Mon objectif, c’est d’être recrutée par une compagnie de danse contemporaine. Idéalement aux États-Unis», lance-t-elle. Mettre son art à profit dans des films et des vidéoclips, faire des spectacles, telle est l’ambition de Stéphanie Hébert.

Los Angeles

D’ici là, des étapes devront d’abord être franchies. Comme son entrée à l’école de danse contemporaine de Montréal, ce mois de septembre. «J’ai aussi été admise à l’Académie de Toronto et dans une autre école de danse à Calgary», indique-t-elle. Mais c’est à Montréal, pas trop loin de chez elle, qu’elle a choisi d’aller. Une décision qui sera par contre de courte durée puisque dans sa tête, un autre projet prend forme. Si tout va comme elle le souhaite, après un an passé à Montréal, c’est à Los Angeles qu’elle compte poursuivre sa destinée. «Là-bas, il y a une école d’art et de danse… C’est l’école de mes rêves», lâche-t-elle. Dans cette école, un programme de danse taillé sur mesure attend la jeune femme. «C’est un programme de deux ans. Il me reste un an pour me préparer», mentionne-t-elle, et pour trouver un moyen de financer ce programme, à hauteur de 40 000 $ par année. «Je peux me trouver des commanditaires, je peux aussi organiser des activités de financement… tout est possible», suggère-t-elle, convaincue d’y arriver.

D’ici là, en plus de boucler ses études secondaires, Stéphanie se préparera en vue du spectacle de fin d’année de son école de danse, en juin. Il est aussi question pour elle d’assurer le volet danse dans le cadre d’un spectacle mettant en vedette une nouvelle artiste de la chanson.