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Cinq skieurs de la région parmi les 1 700 participants

Quatre des cinq participants au Marathon canadien de ski de fond, Éric Côté, Richard Giroux, Yves Paquin et Marc-André Girard. Richard Lefebvre était absent pour la photo.

Cinq skieurs de la région parmi les 1 700 participants

Publié le 25/02/2011

La 45e édition du Marathon canadien de ski de fond a eu lieu les 12 et 13 février derniers et la pénurie de neige a encore une fois forcé les organisateurs à modifier le parcours et à déplacer le Camp Or, là où les coureurs des bois passent la nuit sous la tente. Au nombre des 1 700 participants et plus, cinq skieurs de la région se retrouvaient à la ligne de départ dès 5 h 30 dans la catégorie Coureurs des bois.

Pierre-Marc Girard, à 24 ans, en était déjà à sa 13e participation et à la poursuite de sa 7e Barre Or. Et c’est avec panache que le pompier eustachois a réussi l’exploit en terminant au 6e rang. «Le parcours était difficile et dangereux par endroits et pour épicer le tout, j’ai été réveillé en pleine nuit parce que le feu a éclaté dans la botte de foin près de ma tente.» Comme si un pompier avait besoin de ça en pleine compétition…

Éric Côté, de Laval-sur-le-Lac, participait à son 14e Marathon, en quête d’une 10e Barre Or. «J’ai commencé à 30 ans et j’ai l’intention de poursuivre encore plusieurs années», a commenté l’ingénieur de 44 ans, directeur général de Soucy Baron inc. qui fournit la LNH en rondelles. Bien qu’il ait acquis sa Barre Or, il a lui aussi trouvé hasardeuses certaines portions du parcours.

Richard Lefebvre de Deux-Montagnes, à sa troisième participation, était en quête de sa première Barre Or. «En raison du peu de neige, j’ai débuté mon entraînement en janvier seulement et je dois avouer avoir trouvé ça long. Content de l’avoir réussi oui, mais je ne me lance pas à la poursuite des Barres Or. Je le referais peut-être avec mes enfants.»

À quelques minutes près…

Yves Paquin, également de Deux-Montagnes et un habitué du Marathon depuis 20 ans, y allait une première fois pour l’or. Qualifié de justesse à la fin de la première étape, il n’a pu se présenter à temps au dernier contrôle de la deuxième journée. «Il fallait y être à 15 h 15 et j’y suis arrivé à 15 h 40. Je suis quand même content, c’était ma première expérience en coureur des bois et c’est pour moi une victoire personnelle.»

Le dernier, mais non le moindre membre de ce groupe des cinq, Richard Giroux, a décidé que l’heure de la retraite avait sonné à son arrivée au Camp Or à la fin de la première étape (voir autre article). S’il ne s’en servira jamais comme excuse, l’entraînement intensif auquel il s’est astreint pour l’ascension des Andes péruviennes en juin dernier, jumelé à l’exigeante mise en forme pour le Marathon ont sans doute contribué à ce soudain ras-le-bol. Quoi qu’il en soit, après 26 ans de ce régime spartiate, personne ne lui reprochera sa décision. Reste à voir s’il saura résister à la probable tentation de s’y présenter l’an prochain.