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Chers voisins

Chers voisins: tome 1 (Dupuis).

Chers voisins

Publié le 03/07/2012

Le 1er juillet, c’est évidemment, du moins au Québec, la journée des déménagements. Chaque année, ce sont, en effet, des milliers de Québécois qui déménagent dans un nouveau quartier, une nouvelle municipalité, une nouvelle région. Et du coup, ils découvrent, une fois bien installés, qu’ils ont de nouveaux voisins! Ah! Les voisins! Car la vie en société a, en effet, son prix: ces fameux voisins que leurs «propres voisins» n’hésitent souvent pas à qualifier de sournois, pingres, hypocrites, bruyants ou râleurs. Il faut parfois de peu pour qu’une chicane de clôture éclate et, parfois, dégénère.

Le scénariste Gilles Dal a décidé d’exploiter ces fameuses relations entre voisins avec une toute nouvelle série de bandes dessinées qui a pour titre Chers voisins (Dupuis) et dont le premier titre vient tout juste de paraître. Dans 18 courtes histoires de deux, trois ou quatre planches, celui-ci présente donc, avec l’aide du dessinateur Philippe Bercovici (connu pour la série Les femmes en blanc, chez Dupuis, également), quelques situations de covoisinage, que ce soit à l’ère préhistorique, à l’époque médiévale, en 1123, au Château de Versailles même, en 1668, en ville ou dans le Grand Nord. Comme quoi, les voisins existent depuis toujours et sont vraiment tout partout!

Une série publiée par la maison d’édition Dupuis n’a généralement rien de vraiment bien méchant. C’est encore le cas avec la série Chers voisins qui se veut à la fois légère et humoristique. Aussi, les deux auteurs ont eu l’originalité de situer leurs courts récits à différentes époques, montrant bien que les voisins sont de toutes les époques! Et comme c’est souvent le cas dans ce genre de série humoristique, certains gags vous arracheront sans doute quelques sourires ou rires, d’autres pas du tout! Au fait, que voilà un bien beau cadeau de bienvenue à offrir à son… nouveau et cher voisin! Ou plutôt pas! On ne sait jamais… il n’a peut-être pas le sens de l’humour!