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Bouger… Pour vieillir en santé

Photo Yves Déry – La kinésiologue et conférencière, Stéphanie Martin.

Bouger… Pour vieillir en santé

Publié le 20/06/2011

«Ce n’est pas dur de vieillir, mais ce qui est difficile, c’est d’être vieux» a répété à plusieurs reprises la conférencière et kinésiologue Stéphanie Martin lors de la conférence «Bouger… Pour vieillir en santé», présentée le 26 avril dernier au Centre de formation continue des Patriotes à Saint-Eustache dans le cadre de la dernière des Belles Rencontres de l’année 2011.

Nous sommes informés depuis notre enfance qu’il est important de faire de l’exercice, mais connaissons-nous vraiment ses bienfaits et son antipode, celle de la sédentarisation et de ses effets néfastes sur le corps humain? Les toxines, le café, la cigarette, l’alcool, la pollution, les gras saturés, les rayons solaires, le stress, la carence d’éléments nutritifs, la malbouffe et certains traumatismes répétés sont des facteurs qui accélèrent le processus de vieillissement.

La perturbation du rythme biologique, les quarts de travail sur rotation, l’épuisement professionnel, les responsabilités quotidiennes et le manque de sommeil sont quant à eux des facteurs qui amenuisent nos énergies et nos élans pour bouger. En contrepartie, l’activité physique régulière, la saine alimentation, l’abstinence de tabac, le maintien du poids santé, la gestion du stress et la prévention des problèmes héréditaires peuvent être des facteurs qui aident à limiter les symptomes du vieillissement. 

«On peut diminuer de 10 ans son âge réel en restant actif. L’espérance de vie active, c’est notre qualité de vie, le profit de nos années de vitalité», a souligné la kinésiologue. Par semaine, il est recommandé de faire 150 minutes d’activité physique de type aérobie à intensité moyenne et deux séances ou plus d’exercices de musculation à intensité moyenne.

Heureusement, notre espérance de vie augmente d’année en année, il est maintenant statué à 84 ans pour les femmes et à 76 ans pour les hommes. Si la vie active rajoute à notre longévité. La sédentarité quant à elle, nous enlève près de 13 ans de vie à la femme et environ 10 ans pour l’homme.

Facteurs de risque d’ostéoporose 

Stéphanie Martin a également identifié les facteurs de risque, les conséquences et les moyens pour prévenir et contrôler l’ostéoporose. Cette maladie se caractérise par une perte excessive de la masse osseuse et elle touche majoritairement les femmes. Une femme sur quatre pourrait être atteinte entre 60 ans et 75 ans, et une femme sur deux pourrait contracter cette maladie après l’âge de 75 ans.

Chez les hommes, le ratio est en moyenne d’un sur 8 dans la tranche d’âge des 60 à 75 ans. La génétique, les antécédents familiaux d’ostéoporose, la ménopause, l’écrasement des vertèbres, la perte de poids importante dans la vingtaine, le manque d’exercice, la consommation de tabac sont, entre autres, des facteurs de risque causant cette maladie. Conséquemment, les risques de fractures, notamment celle du col du fémur, sont beaucoup plus élevés. «À cette période de vie, l’important est de prévenir les chutes, de faire le plein en calcium et en vitamine D, de limiter la consommation de sel et de caféine, et bien sûr, de faire de l’exercice physique», a conclu la conférencière.

Vous pouvez en connaître davantage, visitez le site [www.PasseportSanté.net].