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<strong>Benoit Charette veut balayer les vieux partis</strong>

«Le projet de loi 1 témoigne de la ferme volonté de la Coalition de placer la lutte contre la corruption et le gaspillage au centre de son action», estime Benoit Charette, candidat de la CAQ dans Deux-Montagnes.

Benoit Charette veut balayer les vieux partis

Publié le 10/08/2012

Le député sortant de Deux-Montagnes, Benoit Charette, a lancé officiellement, le vendredi 3 août dernier, sa campagne, à titre de candidat pour la Coalition avenir Québec (CAQ).

D’emblée, Benoit Charette veut faire du changement, le thème de sa campagne, lui qui a quitté le Parti québécois (PQ) il y a un peu plus d’un an pour siéger comme indépendant, puis qui s’est joint à la CAQ par la suite. «La population souhaite un changement et un grand ménage dans les services, les finances publiques et la gestion des affaires de l’État, dit-il. Seule la Coalition avenir Québec a saisi le message des Québécoises et des Québécois, c’est pourquoi elle s’impose comme le seul choix logique, le 4 septembre prochain.» Il dit sentir un engouement de la part de gens qui ne s’impliquaient pas d’un point de vue politique, et il estime que l’arrivée de la CAQ sur l’échiquier politique québécois y est pour quelque chose.

M. Charette trouve «déplorable» la façon dont le premier ministre Jean Charest «joue avec le calendrier électoral. Il a fait plus de deux milliards d’annonces au cours des dernières semaines. Il a utilisé son titre de premier ministre pour faire campagne.» M. Charette réitère à cet effet la nécessité de tenir des élections à date fixe.

Il clame aussi haut et fort que son parti veut aller au-delà des vieilles chicanes référendaires pour donner la priorité aux véritables enjeux. «Les deux vieux partis, dit-il, démontrent qu’ils ont perdu le sens de l’État. Alors que nous croulons sous l’endettement et sous un fardeau fiscal monstrueux, que les gens attendent indûment pour voir un médecin, que des élèves décrochent de manière alarmante, que font le PQ et le PLQ? Ils jouent aux élections et aux référendums. Je regrette, mais le Québec n’est pas une planche de jeu de société. C’est l’avenir de notre nation, dont il est question au cours des prochaines années.»

Comme premier engagement, le député sortant de Deux-Montagnes mentionne le projet de loi 1 d’un éventuel gouvernement Legault en vue d’éliminer la corruption et le gaspillage. «Le projet de loi 1 témoigne de la ferme volonté de la Coalition de placer la lutte contre la corruption et le gaspillage au centre de son action. Pour relancer le Québec, il faut d’abord remettre de l’ordre dans la maison en faisant le grand ménage.» Entre autres, Benoit Charette souligne qu’Hydro Québec devrait être soumise aux vérifications du vérificateur général.

Le financement des partis politiques devrait aussi être revu. S’il est d’accord avec la limite de contribution de 100 $ par électeur, il voudrait aussi un plafond de dépenses à 2 millions de dollars pour les partis.

Par ailleurs, il estime que la bureaucratie a «pris beaucoup de place» dans le système de santé. «Il y a énormément de budget consacré à l’administration, on a augmenté le nombre de gestionnaires, affirme-t-il. On met des milliards dans le réseau de la santé, et je suis convaincu que la solution, ce n’est pas d’en mettre plus. C’est essentiellement une question d’organisation.» Les solutions existent, selon M. Charette, qui propose un financement sur la base des services et non sur l’historique indexé.

Au final, Benoit Charette dit vouloir faire une campagne propre, et il demande aux autres candidats de Deux-Montagnes de faire de même.