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Benoit Charette demande au ministre Yves Bolduc d’agir

Benoit Charette demande au ministre Yves Bolduc d’agir

Publié le 06/03/2009

Le député de Deux-Montagnes, M. Benoit Charette, demande au ministre de la Santé et des Services sociaux, le docteur Yves Bolduc, d’agir afin d’améliorer le Service d’urgence à l’Hôpital de Saint-Eustache.

Ainsi, M. Charette souhaite que la visite récente du ministre Bolduc à l’Hôpital de Saint-Eustache ne soit pas seulement une opération de relations publiques afin de redorer l’image du gouvernement du Québec «qui a gravement cafouillé en cette matière». «En janvier dernier, a poursuivi le député de Deux-Montagnes, j’ai eu l’occasion d’exprimer publiquement ma très grande préoccupation relativement au manque de ressources humaines et financières pour notre hôpital qui reçoit autant de patients que l’Hôpital de Saint-Jérôme, pourtant désigné comme hôpital régional. La visite de M. Yves Bolduc pourrait nous réjouir, mais elle a de quoi rendre perplexe. Ne connaît-il pas les conditions extrêmes dans lesquelles doivent parfois travailler les médecins et les infirmières à Saint-Eustache? J’espère qu’il a pris le soin d’écouter attentivement ce que la direction du Centre de santé et de Services sociaux du Lac-des-Deux-Montagnes avait à lui dire, parce que nos gens sur le terrain et les gestionnaires ont besoin d’un solide coup de main du ministre. L’heure n’est pas aux relations publiques, mais bien à l’action», a dit M. Charette.

M. Charette a ensuite réitéré son appui au projet du CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes afin de répondre plus efficacement à la demande grandissante d’une région en développement. «L’implantation d’une Unité de médecine familiale augmenterait le nombre de médecins à l’Hôpital de Saint-Eustache. Les nouveaux médecins formés pourraient demeurer dans nos rangs. Cet outil de formation, de développement et d’attraction permettrait de combler nos besoins», a soutenu le député de Deux-Montagnes.

Enfin, M. Charette a souhaité que le ministre Bolduc voit l’importance d’agir. «Plutôt que de songer à investir dans de nouvelles cliniques privées pour l’ophtalmologie dans les Laurentides, il devrait reconnaître l’importance du réseau public et donner à notre hôpital ce dont il a besoin pour desservir encore plus efficacement nos concitoyennes et concitoyens de l’ensemble des Basses-Laurentides», a conclu M. Charette.