Le thème de cette année est Il y a de l’art à Saint-Joseph-du-Lac et les visiteurs pourront s’en rendre compte en circulant entre les artistes qui seront à l’œuvre à l’extérieur autant dans le parc du Belvédère, situé en face de l’église de la municipalité, que sur les galeries et terrains avoisinant le parc. L’espace vert venait tout juste d’être réaménagé lors de la conférence de presse.
Il sera alors possible d’admirer des œuvres qu’exposeront les artistes et de les observer en action avec leur médium que ce soit la poterie, le vitrail, la peinture, les bijoux ou la fibre. Pour l’organisatrice de l’évènement, Hélène Caron, il s’agit d’une belle occasion de faire des rencontres dans une atmosphère conviviale.
«C’est toujours un plaisir renouvelé que d’apprécier de nouvelles œuvres, de redécouvrir le talent exceptionnel de ces femmes et hommes, dont les œuvres arrivent à nous faire vibrer et à susciter en nous toutes sortes d’images et d’émotions entremêlées», a-t-elle fait savoir, en conférence de presse, ajoutant que l’originalité de cette cinquième édition, c’est l’ajout de nouveaux artistes invités soigneusement choisis.
Lors de la conférence de presse, le maire Alain Guindon s’est adressé aux personnes présentes en affirmant: «C’est un des beaux symposiums du Québec, plus personnel, plus convivial, à l’image des gens qui habite Saint-Joseph-du-Lac. Les gens pourront profiter du paysage, des couleurs et des artistes au cœur du village. C’est plus vrai que jamais, il y a de l’art à Saint-Joseph-du-Lac!»
Pour la Municipalité, la tenue du symposium concorde avec la saison des pommes et constitue un de ses hauts faits. L’événement aura donc lieu ce samedi 8 septembre et ce dimanche 9 septembre, de 10 h à 16 h.
Il s’agit d’une activité gratuite qui s’adresse à toute la famille, aux amateurs d’art ou aux néophytes qui ont envie de faire le plein de découvertes, d’ajouter les organisateurs.
«Les gens vont sur les balcons et les galeries des citoyens pour apprécier des peintures et autres sculptures. Ils circulent dans les environs pour voir les créateurs à l’œuvre et se prélassent çà et là, pour respirer l’air frais, ou encore, croquer à pleine dent dans les meilleures pommes qui soient. Pour moi, les journées Art et culture, c’est tout ça à la fois», a terminé le maire de Saint-Joseph-du-Lac.

«C’est un grand rêve que je vis, je suis si excitée, pour moi c’est divin», raconte-t-elle en entrevue, ajoutant: «Si je peux être un exemple pour tous les gens de tout âge, pour qu’ils aillent au bout de leur rêves. Je veux rayonner à travers mes chansons et donner l’espoir aux gens.»
Il s’agit d’un album assurément crooners aux accents country que celui que Mme Gladys a concocté. La musique et les arrangements musicaux ont été faits par Serge Roy qui a aussi permis l’enregistrement dans son studio, des 14 chansons. La pochette ornementée de papillons est un symbole fort pour la chanteuse.
Pour ce spectacle, elle proposera une prestation musicale sous la forme de blocs de chansons, entrecoupés d’échange avec le public. Elle y interprétera des morceaux tels que Blue Moon, Que serra serra, Je ne fais que passer et Because of You.
C’est d’ailleurs cette dernière chanson, Because of You de Tony Bennett, qui est en partie à l’origine du retour de la dame septuagénaire sur les planches. En effet, adoptée à son enfance, «j’ai été élevée dans la musique. Ma mère jouait du piano et mon père aimait la musique. Ils faisaient jouer les disques sur le gramophone tous les jours&#8230;»
Adorant la musique qui s’est rapidement transformée en passion, la dame a participé à plusieurs concours amateurs dès son adolescence. C’est à 16 ans qu’elle parcourt les boîtes de nuit avec d’autres artistes, tels que Claude Blanchard, et effectue, entre autres, une tournée en Ontario avec le Rock’n Roll Review à l’âge de 17 ans.
Elle quitte le milieu artistique lorsqu’elle se marie et c’est à la suite d’un accident de voiture où elle a perdu «sa voix et sa confiance» que son rêve de chanter est mis de côté pendant un long moment.
C’est lorsqu’elle décide de retrouver sa mère biologique, il y a 10 ans, et lui offre la chanson Because of You, que l’étincelle se rallume. Elle découvre alors son nom d’origine Marie Gladys et décide de l’utiliser comme nom d’artiste.
Elle participe à Zéro à Mille, une émission au canal V qui lui fait gagner le deuxième prix et, pendant deux ans, au Jeudi Show d’Agapé où elle remporte, la première année, avec sa chanson Because of You, le prix «Coup de cœur».
«Il faut avoir le désir de nos rêves. Je voulais chanter un jour. La vie a fait en sorte de ne pas réaliser ce que je voulais tout de suite, mais plus tard. Je suis entrée dans mon cocon et devenue un papillon. Ça prend du temps, aujourd’hui, ça me revient», avance sagement la nouvelle artiste.
Forte de plusieurs expériences et rencontres, dont son mari actuel «il adore Pauline et la chanteuse», avance-t-elle avec le sourire, Serge Roy et Perry Mandanici, Marie Gladys se lance sérieusement dans la confection d’un album. Du coup, elle réalise finalement son rêve, celui de chanter.
Depuis à peine un mois, elle offre des spectacles dans les maisons de personnes âgées et s’apprête à présenter ce spectacle au café Aux 5 Sens, situé au 14, rue Saint-Eustache à Saint-Eustache.
Des réalisations qui la font rêver grand, comme de se retrouver avec Serge Roy sur les planches du Centre d’art La petite église.

La réalisation d’un rêve, celui de chanter

Comme c’est maintenant l’habitude, deux projections ont lieu, soit à 13 h et à 19 h, au Cinéma Saint-Eustache les deuxièmes et quatrièmes lundis du mois. Les amateurs pourront donc dès le 10 septembre découvrir différentes œuvres illustrant divers contextes sociaux.
«Les gens, c’est ce qu’ils veulent voir, des films primés. Nous avons un marché de cinéphiles et nous essayons d’avoir les productions de dernière heure», a indiqué Kathia Legault, agente de développement culturel pour la Ville de Saint-Eustache. D’ailleurs, les suggestions sont toujours les bienvenues, particulièrement pour des réalisateurs dans la région.
La nouvelle programmation présente seulement deux mois de films. La raison, a expliqué le comité, c’est que des films québécois devraient sortir dans les prochaines semaines, ils pourront être ainsi inclus dans la deuxième partie la saison, en plus de permettre d’intégrer des suggestions du public.
Qualifiée d’éclectique, la programmation d’automne débutera avec la comédie dramatique Bienvenue au Marigold Hotel, où des Britanniques d’âge mûr se retrouveront en Inde et s’installeront dans un hôtel dont la qualité laisse à désirer. Ils vont tenter de s’y adapter et découvrir une nouvelle culture.
Le 24 septembre, Moonrise Kingdom proposera un film fantaisiste, racontant la fugue de deux enfants qui s’aiment. Une histoire sur les amours enfantines et de jeunes au seuil de l’adolescence. Le 8 octobre, le film Les bêtes du sud sauvage sera à l’affiche. L’histoire tourne autour d’un père habitant un bayou et atteint d’une maladie incurable qui apprend à sa fille de 6 ans à s’endurcir.
Le drame social La source des femmes suivra le 22 octobre. Se déroulant entre l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, le récit relate l’histoire de femmes qui décident de faire la grève de l’amour tant que les hommes n’apporteront pas l’eau au village, tâche dévolue depuis toujours aux femmes. Ce film veut rendre hommage au courage et à l’amour d’une société, laquelle est dominée par les hommes, la tradition et la religion.
Chaque séance commencera par un commentaire d’André Dugal. «Il vient introduire les différentes œuvres cinématographiques en peignant un portrait du film et des principaux acteurs. La mission du Ciné-Répertoire consiste à faire découvrir des films de répertoire, de nouveaux talents et des équipes de création et de réalisation», a précisé Raymond Tessier par l’entremise d’un communiqué de presse.
Le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, a mentionné, pour sa part, que le projet ajoutait au niveau culturel de la région et permettait de voir des «films plus profonds».
Le Ciné-Répertoire est offert en collaboration avec le Cinéma Saint-Eustache, le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec ainsi que L’institut national de l’image et du son (L’inis).
Il en coûtera cette année 7 $ pour assister à une représentation. Pour faire des suggestions ou obtenir des renseignements, il suffit de communiquer avec Kathia Legault au 450-974-5166 ou klegault@ville.sainte-eustache.qc.ca.

Art et culture au pays de la pomme