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<strong><em>Après 50 ans, <strong><em>ça bouge,</em></strong><strong> avec Judi Richards!</strong> </em></strong>

Tout sourire, Judi Richards a profité de l’occasion pour visiter les divers kiosques de ce Salon des aînés.

Après 50 ans, ça bouge, avec Judi Richards!

Publié le 15/06/2012

Le comité organisateur du quatrième Salon des aînés n’aurait pu trouver une meilleure marraine pour son événement Après 50 ans, ça bouge, avec la chanteuse Judi Richards.

Pétillante, généreuse et facile d’approche, Judi Richards a profité de cette journée consacrée aux aînés pour jaser avec eux, signer des autographes et se faire photographier, bref, passer du bon temps auprès d’une tranche de la population qui est bien plus active que l’on pourrait le croire.

Au programme de la journée: un salon comprenant 19 kiosques d’information sur diverses associations, un dîner et un spectacle de variétés amateur et professionnel.

Deux cents billets offrant l’accessibilité aux trois événements ont été vendus à prix modique grâce à la participation de nombreux partenaires. Près d’une trentaine d’autres personnes sont venues à la porte de la Maison du citoyen de Saint-Eustache pour visiter les divers kiosques comme La Mouvance, Centre de femmes, le RÉVA, le CAVAC et autres. Jamais dans les précédentes années, le salon avait accueilli autant de kiosques.

Selon l’une des membres du comité organisateur, Ginette Bordeleau, cette participation se situe au-delà des espérances. «La présence de Mme Richards y est certainement pour quelque chose», convient-elle ajoutant qu’afin que l’organisation soit mieux structurée, le comité a opté pour une prévente des billets. «Ça a créé un incitatif. En très peu de temps, tous nos billets étaient vendus», indique-t-elle.

Se caractérisant comme étant «socialiste de cœur», Judi Richards révèle que c’est son mari et humoriste Yvon Deschamps qui l’a initiée à l’importance du bénévolat et du communautaire. «Tout ce qui a trait au volet communautaire, à l’entraide, aux services est important», estime d’emblée l’artiste.

«Les gens sont ici pour se divertir. La MRC de Deux-Montagnes offre une occasion de les stimuler à bouger et à rester solidaires. On ne peut rien faire pour prévenir un accident cardio-vasculaire ou d’autres maladies, mais en se tenant en forme, on peut en prévenir bien d’autres», souligne-t-elle.

En après-midi, six aînés, âgés de 65 à 80 ans, se sont produits sur la scène du Centre d’art La petite église pour chanter, lire de la poésie et danser dans une mise en scène de Mario Chenart. Animée par Judi Richards, cette représentation se voulait une façon de «démontrer qu’on peut faire plein de choses après 50 ans.» En deuxième partie, le directeur artistique et guitariste, Mario Chenart, ainsi que Judi Richards, ont tous deux interprété diverses pièces.

Malgré la forte participation, Mme Bordeleau ne savait pas s’il était pertinent, pour une prochaine journée de la sorte, de penser à l’organiser dans un autre endroit où il serait possible d’accueillir plus de personnes.