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Appui aux chômeurs et création d’emplois durables

Photo Michel Chartrand – Le candidat bloquiste Luc Desnoyers était accompagné du travailleur saisonnier Serge Rochette pour parler assurance-emploi et création d’emplois durables.

Appui aux chômeurs et création d’emplois durables

Publié le 22/04/2011

Le député sortant de Rivière-des-Mille-Îles et candidat bloquiste Luc Desnoyers est un ancien syndicaliste. À titre de porte-parole du Bloc québécois en matière de travail, il a présenté, dans le cadre de la présente campagne électorale fédérale, ses priorités pour mieux soutenir les chômeurs et la création d’emplois.

Luc Desnoyers a tenu d’abord à rappeler que le régime d’assurance-emploi a été mis en place pour aider les personnes ayant perdu leur emploi et afin qu’elles puissent garder un niveau de vie décent durant cette période de chômage.

«La caisse d’assurance-emploi, a mentionné le candidat du Bloc, est payée par les travailleurs et les employeurs. Le gouvernement ne met pas un seul dollar là-dedans. Depuis 1996, les conservateurs et libéraux ont pillé 57 milliards de dollars dans cette caisse. Le gouvernement Harper s’était engagé à rembourser ces milliards après avoir reconnu qu’ils ont été détournés pour éliminer le déficit. Les travailleurs ont été pénalisés pendant que les pétrolières et les banques ont profité de largesses fiscales.»

Celui-ci s’est permis d’ajouter ceci concernant Stephen Harper et son équipe: «Les mots démunis, assurance-emploi et pauvreté ne sont pas dans leur plate-forme électorale. Ça démontre vraiment où se situe le Parti conservateur. Dans celle du Bloc, vous allez retrouver plusieurs fois ces mots.»

Le Bloc québécois soutient que le régime d’assurance-emploi a un besoin urgent d’être modifié en profondeur afin de lui permettre de remplir adéquatement sa mission. «Les conservateurs et libéraux, a signalé M. Desnoyers, ont voté solidairement contre notre proposition de réforme de l’assurance-emploi. Nous allons continuer à travailler sans relâche afin que nos solutions soient mises en vigueur.» 

Parmi les mesures proposées, il y a l’établissement d’un seuil d’admissibilité de 360 heures pour tous; l’élimination du délai de carence de deux semaines; la hausse du taux des prestations de 55 à 60 % du salaire basé selon les 12 meilleures semaines; la possibilité d’étendre le régime aux travailleurs autonomes; le remboursement des cotisations des étudiants à temps plein au régime d’assurance-emploi jusqu’à concurrence de 3 000 $.

Luc Desnoyers a convenu d’inviter le travailleur saisonnier Serge Rochette pour parler de sa situation: «Comme travailleur saisonnier, a-t-il dit, je ne peux pas travailler durant toutes les semaines de l’année. Je dois demander de l’assurance-emploi à deux reprises pendant une année. Ce n’est pas deux semaines, mais un mois d’attente avant de toucher un premier chèque. C’est fatigant parce que je dois planifier de mettre de l’argent de côté, car je suis sans paye pendant deux mois.»

Par ailleurs, M. Desnoyers estime que la mise en place d’un programme permanent d’infrastructures permettrait de créer des emplois durables pour la région. «Le gouvernement fédéral, dit-il, assumerait 50 % des dépenses, alors que le Québec en assumerait 35 % et les municipalités, 15 %, ce qui représenterait un juste reflet des capacités financières de chacun.»

Finalement, Luc Desnoyers fera une tournée nocturne auprès des travailleurs de nuit de son comté. «J’ai décidé d’aller rencontrer des travailleurs de nuit. Aucun politicien ne rencontre ces gens-là. Ce sont pourtant des citoyens comme les autres», termine-t-il.