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André Langlois: le paradis après avoir combattu le cancer!

André Thivierge s’est montré persuasif en convainquant André Langlois d’effectuer un retour au jeu à l’âge de 65 ans, surtout après que ce dernier ait subi des traitements de chimiothérapie.

André Langlois: le paradis après avoir combattu le cancer!

Publié le 06/03/2012

Au mois d’août 2009, André Langlois reçoit un diagnostic qu’il n’attendait surtout pas du médecin: il a le cancer de la base de la langue. Un cancer très rare et très difficile à découvrir. Mais voilà, comme il veut vivre encore, et sur les conseils des médecins, André décide de passer aux traitements de chimiothérapie.

C’est donc avec beaucoup de détermination qu’il décide de se battre pour retrouver la santé. Sa conjointe depuis 17 ans, Micheline Lessard, le supporte dans cette épreuve et lui transmet le courage d’une «vraie Beauceronne»!

Après avoir attendu un certain temps pour être enfin traité, une autre surprise désagréable l’attendait. Effectivement, on a dû, avant de procéder à la chimio, lui enlever quatre dents à l’arrière. Comble de malheur, le dentiste en a brisé une dans la gencive, ce qui a nécessité une opération. Résultat: André Langlois a été dans l’obligation d’attendre 30 jours avant d’être finalement traité pour son cancer. Au mois d’octobre 2009, c’était enfin le début d’une série de 33 traitements.

«La docteure Édith Fillion, oncologue, a été extraordinaire à tous les points de vue et je peux t’assurer que tout le personnel de l’hôpital Notre-Dame a été d’une gentillesse extrême», de confier André, aujourd’hui en période de rémission à l’âge de 65 ans.

Retour au jeu inespéré!

Ce cancer ne l’a pas empêché, après ses traitements, de renouer avec sa grande passion dans la vie. En effet, André est un gardien de but qui adore jouer au hockey. D’ailleurs, il pratique cette discipline depuis l’âge de cinq ans. Cela n’a pas été facile puisqu’après ses traitements, il ne pesait que 128 livres, comparativement à 152 livres avant.

Invité à venir rencontrer tous ses amis lors d’un tournoi de golf, plusieurs lui ont suggéré un retour au jeu dans Ligue HWY 55, dont il faisait partie avant que ne soit connu son cancer. «Je n’avais plus de masse musculaire, je n’avais que la peau et les os et je n’avais plus de force», avait alors mentionné André à ses amis pour expliquer pourquoi il ne souhaitait plus jouer au hockey.

Son ami André Thivierge n’avait pas dit son dernier mot. Il a alors mis la glace de la Patinoire Deux-Montagnes à sa disposition tous les midis, tandis que ses autres amis Jacques Marcotte et Victor Carignan se sont offerts pour lancer des rondelles sur l’homme masqué. André Langlois s’est aussi remis à l’entraînement, avec poids et haltères.

C’est finalement au mois de septembre 2011 qu’André a effectué un retour au jeu. «Au tout début, j’étais très nerveux. En fait, ça m’a pris cinq mois, donc jusqu’en février de cette année, avant de retrouver mon synchronisme. Aujourd’hui, je peux affirmer que c’est le paradis de pouvoir encore jouer au hockey», d’affirmer André Langlois.