Cette marche de contestation est survenue au lendemain de la fin de la seconde partie des audiences publiques de l’Office national de l’énergie, lesquelles se tenaient la semaine dernière, à Toronto. Les consultations devaient en réalité prendre fin samedi, mais la présence d’une centaine de manifestants armés de pancartes aux abords de la salle d’audience, vendredi, a eu raison du comité présidant l’événement.
Du côté des organisateurs des audiences, on a évoqué la sécurité des manifestants.
En mettant fin aux audiences une journée plus tôt, le comité devrait normalement accorder à Enbridge la possibilité de se faire entendre lors d’une éventuelle audition, puisqu’il était prévu que la compagnie pétrolière albertaine dépose son argumentaire ultime à la toute dernière journée. Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, cette audition pourrait se tenir en Colombie-Britannique.
La compagnie Enbridge n’a pas hésité à expédier aux médias, vendredi, une mise au clair concernant l’intégrité de son pipeline, réitérant du même coup sa confiance de voir l’Office national de l’énergie lui accorder ultérieurement l’autorisation de procéder à l’inversion du flux et à en augmenter la quantité transportée.
Selon Radio-Canada, des manifestants s’étant à nouveau pointés devant la salle d’audience, samedi matin, ont eu la surprise de se trouver devant des portes closes et reprochent aux représentants d’Enbridge de s’être défilés pour ne pas affronter des citoyens qui désapprouvent le projet.