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À la recherche de solutions pour la sauvegarde de l’église de Saint-Joseph-du-Lac

(Photo Michel Chartrand – R)

À la recherche de solutions pour la sauvegarde de l’église de Saint-Joseph-du-Lac

Publié le 18/02/2011

Dans le but de réaliser des travaux d’amélioration et d’entretien de son église, la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac n’a pu obtenir l’approbation d’un règlement d’emprunt du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire. Par conséquent, le processus d’acquisition de l’église par la Municipalité doit être révisé, et d’autres solutions doivent être envisagées pour sa sauvegarde.

«Tous les règlements d’emprunt doivent être approuvés par le ministère. Si nous maintenons l’usage actuel, soit la vocation principale de l’église qui se veut un lieu de prière, nous n’avons pas droit au règlement d’emprunt. Nous devons utiliser le bâtiment à des fins culturelles ou communautaires», a expliqué la directrice générale de la Municipalité, Guylaine Comtois. Or, les besoins actuels de la population ne permettent pas de satisfaire aux exigences de la loi.

Rappelons qu’à la suite des résultats d’un sondage mené au sein de la population de Saint-Joseph-du-Lac au début de l’année 2010, le conseil municipal avait décidé d’aller de l’avant dans le dossier de la sauvegarde de l’église. Le conseil municipal projetait de procéder à un règlement d’emprunt pouvant aller jusqu’à 500 000 $, afin d’assumer les coûts des réparations de l’église joséphoise, et que cet investissement serait conditionnel à l’achat de l’église au montant symbolique de 1 $ auprès de la paroisse de Saint-François-d’Assise.

Le conseil municipal désire informer la population joséphoise que, malgré l’interruption du processus du règlement d’emprunt, d’autres alternatives sont présentement étudiées en collaboration avec la paroisse. Le conseil maintient son engagement à vouloir préserver le patrimoine architectural de la communauté.

De son côté, le curé de la paroisse, Martin Tremblay, confirme: «Nous allons regarder pour d’autres alternatives. Notre objectif, c’est de trouver des solutions. C’est la population joséphoise qui l’a payée, cette église. Nous avons déjà envoyé un document pour demander si notre église peut être déclarée comme site patrimonial.»

La directrice générale Guylaine Comtois a cependant émis ce bémol: «Même si l’église est déclarée site patrimonial, ça ne donne pas automatiquement droit à une subvention. Nous allons réfléchir pour trouver des solutions.»

Parmi les solutions, il faut s’attendre à une vaste campagne de financement. Selon le curé Tremblay, ce n’est cependant pas facile. «C’est très difficile, dit-il, d’amasser des sous auprès de la population. Pour l’église Saint-Benoît, nous avons besoin d’un montant de 400 000 $. Au cours de l’été dernier, nous avons réussi à amasser un montant de 30 000 $. C’est beau, mais vous comprendrez que c’est nettement insuffisant.»

Les travaux à l’église Saint-Joseph-du-Lac sont évalués à plus de 500 000 $. Entre autres, pour la remettre en bon état, l’église doit être repeinte, les cadres des fenêtres, la toiture et le clocher doivent être retouchés ainsi que le toit du presbytère.