Le Fonds de l’athlète des Laurentides est présentement en appel de candidatureset recevra les demandes de bourse jusqu’au 15 mars prochain,16 h.
L’organisme en appelle donc à la collaboration du milieu sportif laurentien afin de lui fournir le plus grand nombre de candidatures possibles. Les personnes intéressées peuvent se procurer les formulaires sur le site Web du Fonds de l’athlète des Laurentides [www.fondsathletelaurentides.com].
Les participants doivent faire parvenir lesdits formulaires au courriel suivant: [bourses@fondsathletelaurentides.com].
Pour de plus amples renseignements au sujet des bourses remises par le Fonds de l’athlète des Laurentides, vous pouvez communiquer au 450 229-2200.
Le Fonds de l&#8217;athlète des Laurentides est un organisme à but non lucratif (OBNL) dont la mission est d’encourager, reconnaître et aider financièrement les athlètes de la région des Laurentides par l’entremise de bourses annuelles.

Surnommé le «King des bosses», le Deux-Montagnes Mikaël Kingsbury a, une fois de plus, prouvé que cela n’était pas un jeu de mots sans doute facile en raison de son nom de famille, remportant les deux courses auxquelles il a pris part en fin de semaine dernière. Du coup, il a raflé son sixième Globe de cristal en autant d’années.
Le bosseur de 24 ans a complété une saison quasi sans faille en raflant l’or à deux reprises à Thaiwoo, en Chine, sur le futur site des Jeux olympiques d’hiver en 2022, samedi, en simple, et dimanche, lors de l’épreuve en parallèle.
Il s’agissait de son troisième doublé de la saison 2016-2017, après ceux de Deer Valley, aux États-Unis, et de Tazawako, au Japon. Qui plus est, le skieur de Deux-Montagnes a complété sa huitième saison sur le circuit avec sept victoires consécutives. Il en a compté neuf au total en 11 départs, ayant été exclu du podium une seule fois, alors qu’il avait terminé sixième à Lake Placid.
La veille, il avait remporté ce qui constituait alors sa 41e victoire en carrière. En 82 départs, le «King des bosses» a signé en tout 42 victoires, un record qu’il ne cesse de renouveler chaque fois qu’il monte sur la première marche du podium.
Heureux et reconnaissant
«Je n’avais pas beaucoup de pression aujourd’hui [samedi]. Je savais que j’avais déjà remporté le Globe de cristal. En haut de la piste, il y avait la chanson Johnny B. Goode que j’aimais qui jouait et il y avait un beau soleil, je n’ai eu qu’à exécuter mon plan, ce n’était pas compliqué dans ma tête et c’est ce qui a fait que j’ai gagné», a d’abord expliqué Mikaël au terme de sa 10e descente de la saison.
Puis, après celle de dimanche, sa 11e donc, le Deux-Montagnais s’est dit très «content» de sa victoire. «J’étais satisfait de la manière avec laquelle j’ai skié hier [samedi], et aujourd’hui [dimanche]. J’avais comme seul objectif de m’amuser. Je suis extrêmement heureux et reconnaissant pour tout ce qui est arrivé cette saison», a-t-il commenté.
Rendez-vous en Espagne pour les Championnats du monde
La piste de Thaiwoo était le dernier arrêt du circuit de la Coupe du monde FIS pour la saison 2016-2017. Les athlètes profiteront maintenant de quelques jours de repos avant de prendre la direction de Sierra Nevada, en Espagne, où se tiendront les Championnats du monde les mercredi 8 et jeudi 9 mars prochains.
En début de saison, Mikaël avait avoué sans détour que son objectif était de remporter les deux courses. «J’ai déjà gagné une fois en simple et une fois en parallèle. Ce serait bien de pouvoir remporter les deux courses cette année», avait alors glissé le skieur en entrevue avec nos hebdos.
Il y a deux ans, à Kreischberg, en Autriche, Mikaël avait d’abord terminé deuxième en simple, puis premier en parallèle devant son bon ami Philippe Marquis. Son coéquipier Marc-Antoine Gagnon avait, lui, décroché le bronze pour un podium tout québécois.

Miikaël Kingsbury, FIS, Coupe du monde, ski acrobatique

Un Mikaël Kingsbury impérial en Coupe du monde

Thomas a de quoi être en confiance, lui qui n’a cessé d’impressionner depuis qu’il a commencé la pratique du karting il y a de cela quelques années déjà.
Lors de sa plus récente saison chez les «Mini-Max» (10 à 13 ans), il a remporté chacune des courses auxquelles il a participé, à l’exception des championnats canadiens qui lui ont échappé en raison d’un «incident de course». Thomas est aussi devenu, en novembre, le premier Canadien à gagner les Supernationals de Las Vegas, une course d’envergure à laquelle participent certains des meilleurs pilotes de kart de la planète. Et comment explique-t-il qu’il connaisse autant de succès&#8230;
«Je prends ça vraiment au sérieux et j’essaie de faire toutes les petites choses pour gagner», a expliqué le jeune homme, moins de 48 heures avant son départ pour Palm Beach où, en ce début d’année de transition, de la catégorie «Mini-Max» vers les juniors, il se mesurera pour l’une des premières fois à des pilotes âgés de 15 ou même de 16 ans. À sa première présence sur ce même parcours, à la fin de l’année dernière, Thomas, parti 17e, avait finalement remonté jusqu’à la 5e place avant d’être victime d’un tête-à-queue. Les autres pilotes avaient cru, à tort, que du haut de ses 12 ans, le jeune Canadien ne représentait pas une menace. Ils ont vite changé d’avis en constatant que celui-ci les dépassait à vive allure.
Du motocross au karting
Reconnu pour sa fougue et sa prise de décision rapide lorsqu’il se retrouve sur une piste de course, Thomas a vécu ses premières montées d’adrénaline au volant d’un motocross alors qu’il n’avait que quatre ou cinq ans.
«Ma mère m’a vu tomber et à partir de là n’aimait plus vraiment me voir sur un motocross. C’est à ce moment que j’ai bifurqué vers le karting», raconte le jeune homme. Quelques semaines plus tard, se retrouvant au volant d’un kart, il a tout de suite eu la piqûre.
«J’aime vraiment la vitesse, la compétition ardue et les doses d’adrénaline que le karting me procure.»
En course automobile, l’adrénaline est en effet au rendez-vous. Lors d’une compétition, Thomas peut facilement atteindre, sur les lignes droites, des vitesses de pointe s’élevant à plus de 120 km/h. Il n’a que 12 ans, faut-il le rappeler, et ne possède évidemment pas son permis de conduire. À quoi peut-on s’attendre lorsqu’il l’aura?
«Je ne veux pas nécessairement me diriger vers les monoplaces comme en formule 1 où une saison coûte excessivement cher. Je préfère les autos!»
Après la Floride, Thomas se rendra par la suite en Nouvelle-Orléans, puis en Californie et de nouveau en Floride avant d’entamer sa saison sur le circuit canadien. Un total de quinze événements sont prévus à son agenda au cours de l’année 2017. «À travers cela, j’aimerais aussi participer à quelques courses en Europe», de conclure Thomas que l’on peut suivre en visitant sa page Facebook.

À 12 ans, Thomas Nepveu a déjà un titre mondial en poche

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