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L’espace qui nous sépare

L’espace qui nous sépare

Publié le 08/02/2017

Ce qui semblait être un «film de fille», en se basant sur la bande-annonce, ne l'est pas tout à fait finalement. Le réalisateur Peter Chelsom propose un mélange de science-fiction, de road trip divertissant et de drame romantique qui permet d'intéresser autant les hommes que les femmes.

Ma note: 7 / 10

Après l’envoi de la première équipe pour coloniser Mars, sous la direction du directeur du projet Nathaniel Shepherd (Gary Oldman), Gardner (Asa Butterfield), un adolescent pas comme les autres, vit sur la planète rouge depuis sa naissance, entouré de scientifiques d’une base spatiale. À la suite du décès de sa mère lors de l’accouchement, il a été pris en charge par Kendra (Carla Gugino), une astronaute de la Nasa qui le considère comme son fils. Mais lorsqu’un jour Gardner se voit offrir la possibilité de venir sur la Terre, il se met alors en tête de retrouver son père qu’il n’a jamais connu et dont il ignore le nom. Le jeune homme espère compter sur l’aide de Tulsa (Britt Robertson), une jeune fille qu’il a rencontrée sur Internet, pour lui permettre d’affronter les nombreuses embûches qui se dresseront devant lui. Lorsque les deux jeunes vont finalement se rencontrer, le romantisme domine en mettant de côté l’originalité du récit. En parcourant les routes des États-Unis à la recherche de son père, le martien découvre comment interagir avec les autres et doit s’adapter à un environnement qui lui est complètement inconnu, ce qui est cocasse et nous fait sourire.

Malgré que les événements soient de la fiction, les situations sont d’une réalité plausible (à l’exception de certains éléments reliés à la gestion de la NASA qui manquent de rigueur ou qui tombent dans la facilité). Le début, qui se passe principalement sur Mars, est intéressant, mais j’aurais apprécié qu’il soit développé davantage, surtout que les effets spéciaux et les décors sont bien reproduits et de grande qualité. De plus, durant le long métrage, vous reconnaîtrez plusieurs pièces musicales comme At Home (Crystal Fighters), 10,000 Emerald Pools (Borns) et Hold Back the River (James Bay) qui se marient à merveille avec les différentes scènes.

Le scénario ne fait pas que raconter une histoire, il soulève des questions sur des sujets comme l’amitié, l’amour, nos origines, afin de donner un sens à nos vies, afin de rejoindre les plus jeunes spectateurs.

La semaine prochaine, il sera question du film Lego Batman, Le Film.

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