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Resident Evil: L’ultime chapitre

Milla Jovovich incarne à nouveau Alice, une guerrière solitaire, dans ce sixième et fort probablement dernier volet de la franchise Resident Evil.

Resident Evil: L’ultime chapitre

Publié le 01/02/2017

Un sixième volet rempli de scènes d’action impressionnantes

Ma note: 7 / 10

Cela fait quinze ans qu’on a droit à des films de la franchise Resident Evil au grand écran. Basé sur le jeu vidéo du même nom, ce sixième volet devrait être le dernier chapitre afin de conclure l’histoire d’Alice.

Dans un monde futuriste ravagé par une pandémie qui transforme les humains en monstres, Alice (Milla Jovovich), une guerrière solitaire, se bat pour sa survie. Un ordinateur surpuissant lui permet d’obtenir de nouveaux renseignements et c’est ainsi qu’elle décide de se diriger vers le laboratoire principal de la compagnie Umbrella qui est à l’origine du virus. Sur sa route, elle croise quelques rescapés de la maladie qui acceptent de la suivre. À Raccoon City, pour mettre fin à la contamination, le groupe doit affronter le terrible docteur Alexander Isaacs (Iain Glen).

Ce qui est dommage, c’est qu’à la fin du cinquième volet, on pouvait voir Alice à la Maison-Blanche pendant qu’elle était assiégée par des légions sans fin de morts-vivants. J’espérais voir comment Alice l’héroïne s’était sortie de cette situation, mais cet opus débute bien plus tard dans la ville de Washington complètement en ruines.

Un passé flou démystifié

Le reste de l’histoire est une succession de scènes d’action vraiment impressionnantes, de massacre de créatures hideuses dans une course contre la montre, puisque Alice a 48 heures pour s’emparer de l’antivirus afin de tuer tous les monstres de la planète… mais ce décompte est tout à fait inutile.

Le long-métrage remonte aux origines avec Alice qui revient au laboratoire caché sous terre de Umbrella. On développe les origines du virus et le passé flou d’Alice sera finalement démystifié. En général, le scénario reste brouillon, ce qui n’a jamais été la force de cet univers post-apocalyptique.

Milla Jovovich est une véritable «dure à cuire». Elle supporte le film sur ses épaules avec brio, ce qui nous donne l’impression que les seconds rôles sont de simples figurants.

Si vous regardez tous les films un après l’autre, vous remarquerez une belle évolution à propos des effets spéciaux, afin de bien les maîtriser pour cette finale. Par contre, plusieurs scènes sont exposées en une fraction de seconde rendant presque illisibles les images présentées. De plus, une grande partie du récit se passe dans la noirceur, ce qui nous empêche de bien voir les bêtes.

Même si Alice termine son aventure de belle manière, la production a laissé la porte ouverte afin de revenir dans ce monde cauchemardesque.

La semaine prochaine, il sera question du film L’espace qui nous sépare.

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