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Les députés caquistes aspirent plus que jamais au pouvoir

Les députés caquistes Mario Laframboise, Sylvie D’Amours et Benoît Charette croient vraiment aux chances de leur formation de former le prochain gouvernement, en octobre 2018.

Les députés caquistes aspirent plus que jamais au pouvoir

Publié le 31/01/2017

Alors que l’année 2017 en sera une pré-électorale, les députés de la Coalition Avenir Québec (CAQ) des Basses-Laurentides croient plus que jamais que leur formation a les chances voulues pour former le prochain gouvernement du Québec. Mais, pour cela, il faudra justement profiter des prochains mois pour bien se positionner, en fin d’année, comme étant un «gouvernement en attente».

Faisant le bilan de leur dernière session parlementaire comme élus du deuxième groupe d’opposition à l’Assemblée nationale, les députés de Deux-Montagnes, Mirabel et Blainville, à savoir Benoît Charette, Sylvie D’Amours et Mario Laframboise – leur collègue de Groulx, Claude Surprenant, ne pouvant prendre part à ce point de presse – ont dit aimer les chances de la CAQ en vue de ce scrutin du 1er octobre 2018.

«Comme c’est une élection à date fixe, nous avons l’avantage démocratique d’être à égalité avec les autres formations, y compris celle qui forme le gouvernement. L’élection de 2014 [NDLR: décrétée en cours de mandat par l’ex-première ministre Pauline Marois, qui formait alors un gouvernement minoritaire] nous a pris par surprise. Nous serons cette fois en meilleure situation financière et nous savons combien de temps nous avons pour passer notre message», a fait savoir le député Charette, également président du caucus de la CAQ pour la région des Laurentides.

Se disant encouragé par le résultat des dernières élections partielles, ce dernier l’est aussi par les sondages. «Depuis 2014, nous sommes la seule formation en constante croissance [dans les intentions de vote]. Je crois que c’est possible et réaliste que de penser que la CAQ peut aspirer au pouvoir», a-t-il ajouté.

Une contribution au centre d’hémato-oncologie

Mais avant de passer à cette prochaine étape, les députés de la CAQ doivent poursuivre leur travail à l’Assemblée nationale, et ceux-ci jugent avoir en main un bilan positif à ce chapitre, au terme de la dernière session parlementaire qui a pris fin à la mi-décembre.

Ainsi, M. Charette se réjouit de l’annonce de l’ouverture prochaine d’un centre d’hémato-oncologie à l’Hôpital de Saint-Eustache. «Sans nous attribuer tout le mérite, je crois que nos représentations auprès du ministre Gaétan Barrette, qui a été rapidement convaincu de sa pertinence, ont permis que ce projet aboutisse extrêmement rapidement. Ce sera un plus pour notre région», a commenté à ce sujet M. Charette.

Une autoroute à parachever

De son côté, le député Mario Laframboise a insisté sur la nécessité de parachever l’autoroute 19, avec des voies réservées.

«Notre région connaît une des plus fortes croissances démographiques au Québec et le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a reconnu l’urgence d’agir et la pertinence évidente de ce projet. Je vais continuer à talonner le gouvernement libéral afin qu’il s’active, pour que les travaux débutent en 2018», de déclarer le porte-parole caquiste en matière d’affaires municipales et d’occupation du territoire, ajoutant à sa liste de priorités l’élargissement de l’autoroute 15 et, à moyen terme, le prolongement de l’autoroute 13.

L’importance de l’éducation

Pour sa part, la députée Sylvie D’Amours a rappelé l’importance qu’accorde la CAQ à l’éducation. Elle s’est donc réjouie de la construction de quatre nouvelles écoles dans sa circonscription, plus précisément à Saint-Joseph-du-Lac et dans les secteurs de Saint-Canut, Saint-Augustin et Saint-Hermas, à Mirabel.

Mais, du même souffle, celle-ci a dit souhaiter que le gouvernement travaille dès maintenant pour procéder aux agrandissements du cégep de Saint-Jérôme et du collège Lionel-Groulx.

«Si rien n’est fait, ces deux établissements n’auront pas la capacité d’accueillir tous les jeunes qui sont actuellement au secondaire et au primaire. Il y a une grande réflexion à faire dès maintenant, surtout avec la croissance démographique que connaît notre région», a fait valoir celle qui est porte-parole de sa formation, en matière d’agriculture, de pêcherie et d’alimentation.

Un «remaniement cosmétique»

Aussi, le député Benoit Charette, tout en se réjouissant de voir Pierre Moreau avoir retrouvé la santé, et disant espérer que cela soit définitif, ne s’est pas montré plus impressionné qu’il ne faut de la nomination de ce dernier à titre de nouveau président du Conseil du trésor.

«On s’attendait à quelque chose de plus conséquent de la part d’un gouvernement usé. On aurait espéré un électrochoc pour rattraper le retard important que le Québec a sur le plan économique. On ne voit pas comment le gouvernement pourra relancer l’économie du Québec avec ce remaniement cosmétique», de conclure M. Charette.