logo journal leveil
icon journal
Autodrome Saint-Eustache: Le drag de rue est de plus en plus populaire

Les jeunes conducteurs faisaient la file en très grand nombre, mercredi soir dernier, pour faire du drag de rue à l’Autodrome Saint-Eustache.

Autodrome Saint-Eustache: Le drag de rue est de plus en plus populaire

Publié le 22/04/2016

Mercredi soir dernier, à l’Autodrome Saint-Eustache, c’était l’ouverture officielle de la saison pour les courses d’accélération communément appelées «drag de rue». Le propriétaire de l’endroit, Alan Labrosse, n’hésite pas à dire que pour ce premier mercredi, plus de 1 000 conducteurs sont venus faire une course d’accélération.

«Les drags de rue existent depuis quelques années, mentionne M. Labrosse, mais contrairement à ce que plusieurs pensent, ce n’est pas une mode de passage, c’est plutôt un phénomène grandissant. C’est très populaire auprès des jeunes.»

Selon le propriétaire, les jeunes conducteurs qui font des vitesses vertigineuses sur les routes méritent amplement d’avoir des contraventions. «Ceux et celles qui viennent à l’Autodrome Saint-Eustache savent qu’ils sont sur une piste sécuritaire. C’est un lieu de rencontre pour la jeunesse. Il y a de la bonne musique et une très belle atmosphère. Sur la piste, c’est réellement la place pour se défouler.»

Piste d’accélération

La piste d’accélération fait 1/8 de mille ou 0,6 kilomètre. «Ce qui est parfait, soutient Alan Labrosse. Sur une piste de 1/4 de mille, ils atteindraient des vitesses trop grandes. Sur 1/8 de mille, ils ont juste le temps d’avoir du plaisir sans danger. C’est autant pour les filles que pour les garçons. Les filles ont de belles voitures et je dirais qu’elles sont rendues aussi maniaques que les gars.»

Mais comment font les employés de l’Autodrome pour gérer plus de 1 000 coureurs lors d’une même soirée? C’est qu’Alan Labrosse a une bonne expertise dans le domaine alors qu’il a déjà été opérateur du Molson Indy sur le circuit de l’île Notre-Dame avant d’acquérir l’Autodrome Saint-Eustache en 2007. Il a su également implanter une bonne équipe en place.

«Nous trouvons toujours des solutions pour que ce soit fluide. Nous avons un terrain de 2,4 millions de pieds carrés. Nous avons de la place pour les voitures. Pour le drag, les conducteurs se mettent en ligne et ils attendent leur tour. Une course entre deux voitures peut durer à peine une dizaine de secondes. À toutes les 20 secondes, il y a un départ.»

Il y a un gagnant à chaque course à deux. Ce sont la plupart du temps des paris entre amis. Parfois, des individus arrivent avec des engins modifiés. D’ailleurs, cette semaine, l’Autodrome Saint-Eustache était représenté à l’émission de télévision Salut, Bonjour! à TVA. «Une de nos voitures en exposition avait plus de 1 600 forces de moteur et c’était une voiture de rue. Donc, c’est évident que cette voiture va être beaucoup plus rapide qu’une Honda Civic.»

NASCAR

En plus des drags de rue qui ont lieu les mercredis et jeudis soir, l’Autodrome Saint-Eustache a également une piste ovale sanctionnée par NASCAR ainsi qu’un circuit routier de 1,8 kilomètre.

«Le dimanche 1er mai, commente M. Labrosse, nous aurons une centaine de voitures qui participeront à la Classique Enduro sur la piste ovale. Les voitures font 200 tours. Imaginez toutes ces voitures en même temps sur la piste, qui veulent toutes aller vite. C’est spectaculaire.»

L’ouverture en NASCAR se fera le dimanche 22 mai. En tout, il y aura dix courses en NASCAR au cours de l’été. Les autres courses de cette catégorie auront lieu les samedis soir à toutes les deux semaines. Il y aura également au cours de l’été un championnat canadien et un championnat américain de Formula Drift. Aussi, il y aura le Honda Fest, soit le plus gros rassemblement de propriétaires de voitures Honda au pays.

«Les gens qui venaient ici par le passé vont s’apercevoir que nous avons fait beaucoup de changements. C’est très propre. Tout est maintenant sur l’asphalte ou sur le gazon. Nous avons investi 2 millions de dollars», a conclu Alan Labrosse.