Ces sept gymnastes de l’Association de gymnastique Méga-Gym de Blainville participeront aux Championnats québécois ainsi qu’aux Jeux de la Fédération de gymnastique du Québec (FGQ). D’abord, les quatre athlètes assises sur la poutre seront à Brossard aux Championnats québécois au cours du présent week-end. Ces quatre filles sont entraînées par Sabrina Privé. Il s’agit de Chloé Rondeau, Senior P2, Laurianne Croteau, Novice P2, Marie-Anne Ouellet et Ève Lemieux, Senior P2. Les trois autres athlètes, debout sur le tapis, iront aux Jeux de la FGQ qui auront lieu les 13, 14 et 15 mai prochain, à Sainte-Julie. Elles sont entraînées par Maureen Thivierge-Southidara et elles s’appellent Elizabeth Guénette, Savannah Fasulo, Argo P2, et Florence Bergeron, Argo P1. Tous les membres de l’Association de gymnastique Méga-Gym de Blainville sont derrière elles et leur souhaitent la meilleure des chances.

Sept gymnastes de Blainville à des compétitions majeures

Mercredi soir dernier, à l’Autodrome Saint-Eustache, c’était l’ouverture officielle de la saison pour les courses d’accélération communément appelées «drag de rue». Le propriétaire de l’endroit, Alan Labrosse, n’hésite pas à dire que pour ce premier mercredi, plus de 1 000 conducteurs sont venus faire une course d’accélération.
«Les drags de rue existent depuis quelques années, mentionne M. Labrosse, mais contrairement à ce que plusieurs pensent, ce n’est pas une mode de passage, c’est plutôt un phénomène grandissant. C’est très populaire auprès des jeunes.» 
Selon le propriétaire, les jeunes conducteurs qui font des vitesses vertigineuses sur les routes méritent amplement d’avoir des contraventions. «Ceux et celles qui viennent à l’Autodrome Saint-Eustache savent qu’ils sont sur une piste sécuritaire. C’est un lieu de rencontre pour la jeunesse. Il y a de la bonne musique et une très belle atmosphère. Sur la piste, c’est réellement la place pour se défouler.» 
Piste d’accélération
La piste d’accélération fait 1/8 de mille ou 0,6 kilomètre. «Ce qui est parfait, soutient Alan Labrosse. Sur une piste de 1/4 de mille, ils atteindraient des vitesses trop grandes. Sur 1/8 de mille, ils ont juste le temps d’avoir du plaisir sans danger. C’est autant pour les filles que pour les garçons. Les filles ont de belles voitures et je dirais qu’elles sont rendues aussi maniaques que les gars.»
Mais comment font les employés de l’Autodrome pour gérer plus de 1 000 coureurs lors d’une même soirée? C’est qu’Alan Labrosse a une bonne expertise dans le domaine alors qu’il a déjà été opérateur du Molson Indy sur le circuit de l’île Notre-Dame avant d’acquérir l’Autodrome Saint-Eustache en 2007. Il a su également implanter une bonne équipe en place.
«Nous trouvons toujours des solutions pour que ce soit fluide. Nous avons un terrain de 2,4 millions de pieds carrés. Nous avons de la place pour les voitures. Pour le drag, les conducteurs se mettent en ligne et ils attendent leur tour. Une course entre deux voitures peut durer à peine une dizaine de secondes. À toutes les 20 secondes, il y a un départ.» 
Il y a un gagnant à chaque course à deux. Ce sont la plupart du temps des paris entre amis. Parfois, des individus arrivent avec des engins modifiés. D’ailleurs, cette semaine, l’Autodrome Saint-Eustache était représenté à l’émission de télévision Salut, Bonjour! à TVA. «Une de nos voitures en exposition avait plus de 1 600 forces de moteur et c’était une voiture de rue. Donc, c’est évident que cette voiture va être beaucoup plus rapide qu’une Honda Civic.» 
NASCAR
En plus des drags de rue qui ont lieu les mercredis et jeudis soir, l’Autodrome Saint-Eustache a également une piste ovale sanctionnée par NASCAR ainsi qu’un circuit routier de 1,8 kilomètre.
«Le dimanche 1er mai, commente M. Labrosse, nous aurons une centaine de voitures qui participeront à la Classique Enduro sur la piste ovale. Les voitures font 200 tours. Imaginez toutes ces voitures en même temps sur la piste, qui veulent toutes aller vite. C’est spectaculaire.»
L’ouverture en NASCAR se fera le dimanche 22 mai. En tout, il y aura dix courses en NASCAR au cours de l’été. Les autres courses de cette catégorie auront lieu les samedis soir à toutes les deux semaines. Il y aura également au cours de l’été un championnat canadien et un championnat américain de Formula Drift. Aussi, il y aura le Honda Fest, soit le plus gros rassemblement de propriétaires de voitures Honda au pays.
«Les gens qui venaient ici par le passé vont s’apercevoir que nous avons fait beaucoup de changements. C’est très propre. Tout est maintenant sur l’asphalte ou sur le gazon. Nous avons investi 2 millions de dollars», a conclu Alan Labrosse.

Autodrome Saint-Eustache: Le drag de rue est de plus en plus populaire

Collaboration spéciale
Alex Proteau, stagiaire
Lors du tournoi, les Laurentiennes âgées de 14 et 15 ans ont maintenu une fiche parfaite de dix victoires et aucune défaite. Au total des buts, elles ont largement dominé leurs adversaires en marquant pas moins de 56 buts alors qu’elles en ont accordé seulement 30.
Le dernier match du tournoi a été le seul qui a été chaudement disputé. En plus de se rendre en finale, les joueuses affrontaient encore une fois l’équipe de la Rive-Sud. C’était la deuxième fois consécutive que les Laurentiennes amorçaient leur rencontre de finale en apercevant l’équipe de la Rive-Sud à l’autre bout de la patinoire. «Malgré l’adversité, nous sommes très content de voir deux équipes québécoises en finale. C’est très bon pour la ringuette au Québec», a affirmé l’entraîneur-chef Daniel Blain.
Départ difficile
Favorites, les jeunes filles laurentiennes ont entrepris la finale d’une manière inattendue. En moins d’onze minutes, elles ont vu à deux reprises l’anneau dans leur filet pour permettre une avance de deux buts à leurs adversaires de la Rive-Sud. La riposte ne s’est pas fait attendre, car trente secondes plus tard, la numéro 22 Delphine Aguiar a riposté en marquant son troisième but du tournoi.
Lors de l’intermission, l’entraîneur-chef a rapidement mis le doigt sur le problème de la première période. «C’est pas compliqué. La seule équipe qui peut nous battre, c’est la nôtre. À force d’être pessimiste et de chialer l’une contre l’autre, l’autre équipe n’a pas besoin de bien jouer pour nous dominer», a lancé aux filles Daniel Blain.
À l’instant que la minute de répit entre les deux périodes a pris fin, l’équipe des Laurentides a rapidement nivelé la marque, cette fois par l’entremise de Gabriele Lefebvre. S’échangeant les occasions de marquer, c’est finalement les représentantes laurentiennes qui ont pris les devants grâce à un but de Mégane Fortin. En désespoir de cause, l’équipe de la Rive-Sud a enlevé son gardien dans les dernières minutes de la partie, sans succès.
Mégane Fortin et Delphine Aguiar ont respectivement terminé première et deuxième marqueuse du championnat. Mégane Fortin a marqué 16 buts et 4 passes en 10 rencontres, tandis que Delphine a totalisé 19 points, dont 3 buts et 16 passes. «Moi, je suis en mesure de me démarquer et de décocher rapidement et Delphine m’alimente très bien», a évoqué la joueuse étoile Mégane Fortin.
Le bronze pour le Junior A
De l’autre côté de la province, deux équipes des Laurentides (Junior A et Benjamine A) étaient à l’action à Charlottetown pour le Championnat de ringuette de l’Est canadien qui se déroulait du 14 au 17 avril. L’équipe de Saint-Eustache, niveau Junior A, a remporté la médaille de bronze, tandis que l’équipe Benjamine A n’a pu accéder à la ronde des médailles.

La médaille d’or et la perfection pour le Junior AA