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Une ville vouée à un avenir économique prometteur

Jean-Louis Blanchette, nouveau directeur du Service de développement économique de la MRC de Deux-Montagnes.

Une ville vouée à un avenir économique prometteur

Publié le 17/11/2018

Reine Côté rcôté@groupejcl.ca

Partenariat et transparence, voilà les termes définissant la mission que s’est donnée Jean-Louis Blanchette en prenant la direction générale du Service de développement économique de la MRC de Deux-Montagnes en septembre dernier.

Depuis son entrée en poste, le nouveau directeur s’est en effet déplacé chez différents acteurs économiques de la MRC afin de prendre le pouls du milieu des affaires local. Il le fallait, question de bien faire comprendre le rôle confié à l’équipe du volet économique à la MRC de Deux-Montagnes, après la disparition des centres locaux de développement (CLD).

«Le service de développement économique, un joueur important dans la MRC, il n’est pas seul là-dedans. On a plein de partenaires provinciaux, fédéraux, municipaux, ministériels et parmi les institutions financières. Je les ai d’ailleurs tous rencontrés au cours des deux derniers mois pour faire connaître le Service de développement économique, pour leur dire qu’on est là lorsqu’ils ont des besoins particuliers» , indiquait M. Blanchette dans une entrevue accordée le 7 novembre dernier.

«Moi, je ne le ferai pas en vase clos, le développement économique, mais en partenariat. C’est comme ça que ça va marcher pour le bien-être de tout le monde. On développe des interrelations entre les acteurs du milieu et on réfère. Ça peut être pour de la main-d’œuvre, des formations, des statistiques, des références. On est des facilitateurs.»

Le REM s’impose

À Deux-Montagnes, la construction imminente du REM et le schéma d’aménagement, qui doit correspondre aux exigences de densification de la Communauté métropolitaine de Montréal, s’imposent dans le développement économique.

Denis Martin, maire de l’endroit et préfet de la MRC de Deux-Montagnes, tient d’ailleurs à préciser que 12 habitations ont été expropriées, et non 40 tel que cela a été dit, plus tôt.

Est-ce que tout ce mouvement suscitera la crainte chez d’éventuels promoteurs qui envisageaient d’installer leurs pénates à Deux-Montagnes?

«Ça peut être un ralentissement pour des investissements, peut-être occasionner des retards, mais ça nous donne une chance de bien penser à notre territoire et de mieux le développer. Le REM, c’est très positif, sauf dans sa phase de construction» , affirme sans détour M. Martin.

M. Blanchette se montre aussi optimiste. «Il y aura peut-être un peu d’incertitudes pour quelques mois, mais REM ou pas REM, il y a tellement d’avantages à s’implanter ici par rapport à Montréal, en terme de coûts, de transport, de trafic. Et c’est ce que veulent de plus en plus les promoteurs: éviter la congestion quotidienne.»

Nouveaux visages

Puis avec le projet de circuit navigable d’Éco-Nature au parc de la Rivière des Mille Îles, l’administration Martin espère voir Deux-Montagnes devenir un port d’entrée et bénéficier du coup de l’attrait de la véloroute auprès des cyclistes urbains.

Et avec la densification du territoire imposée par la Communauté métropolitaine de Montréal, on pourrait voir les commerces de proximité se multiplier dans un proche avenir. C’est néanmoins ce qu’espère l’administration Martin, ce qui s’imbriquerait bien dans le plan d’aménagement municipal.