Cet événement, en plus d’être une occasion de réseautage, est destiné à faire découvrir les saveurs du terroir de la région. En appui à un organisme sur son territoire, cette année, la Chambre de commerce a choisi de faire un don de 10 $ par billet vendu pour la soirée à la Fondation Émile-Z.-Laviolette, un organisme de la région qui contribue à assurer le développement et la continuité des programmes d&#8217;aide alimentaire aux enfants défavorisés.
En effet, la Fondation vient en aide, entre autres, à plusieurs écoles afin qu’elles offrent aux enfants un casse-croûte matinal avant que ces derniers amorcent leur journée d’études.
Ainsi, afin de remercier les invités et donateurs présents pour cette soirée de découvertes, la Fondation, en guise de prix de présence, a fait tirer deux paires de billets pour la possibilité d’assister au spectacle-bénéfice de l’acteur et humoriste Stéphane Rousseau, qui a été présenté par la Fondation Émile-Z.-Laviolette, le 27 octobre dernier, à la salle André-Mathieu, à Laval.
Sylvain Barisselle, président du comité organisateur, a ouvert la soirée en remerciant chaleureusement les nombreux collaborateurs et commanditaires, tant pour les dons que pour les appuis, pour ensuite céder la place à Julie Ladouceur, présidente de la Chambre de commerce, qui a profité de l’occasion pour dévoiler le prix Coup de cœur de la Semaine de la PME BDC 2013 mise sur pied par la Chambre de commerce régionale des Laurentides, afin d’honorer une entreprise de chez nous qui se distingue. C’est à Espace plomberie Duo, représentée par les copropriétaires Julie Huberdeau et Isabelle Levac, qu’a été décerné cet honneur.
C’est donc dans une ambiance des plus festives et de camaraderie que les invités ont joint l’utile à l’agréable en venant faire la découverte de certains produits locaux qui leur ont été servis au cours de la soirée. Par exemple, on a été en mesure de déguster les bières Simple malt, dans différentes saveurs, de Brasseurs illimités, le cidre Daragon dit Lafrance, des Vergers Lafrance, les bières Contre-verse, Sainte-moustache et Saison de l’imago, de Noire et Blanche microbrasserie, plusieurs variétés de saucisses et choucroute, de Salamico, ainsi que des huîtres à volonté.

Saveurs d’Oktobre: Des saveurs et du plaisir à volonté

«Lorsque j’ai débuté Location Deux-Montagnes, raconte M. Williams, j’avais déjà la compagnie Les huiles Jimmy Williams, fondée en 1946. On a commencé tranquillement en 1972 à faire de la location de petits équipements tels que des laveuses de tapis, des marteaux électriques, des drills. À chaque trois mois, il fallait augmenter notre inventaire. On a commencé avec 35 000 $ et nous sommes rendus avec un inventaire de 4 millions de dollars.»
L’un des points tournants de la carrière d’entrepreneur de M. Williams, c’est la création du Groupe Lou‑Tec. «J’étais président de l’Association des centres de location du Québec. On savait que les Américains voulaient s’installer au Québec avec des franchises. Nous avons décidé de nous regrouper à sept propriétaires de centre de location pour former Lou‑Tec. Ça fait 35 ans cette année que Lou‑Tec existe et compte plus de 80 succursales.»
Eddy Williams a fait deux termes comme président de Lou‑Tec et il a siégé au conseil d’administration pendant 25 ans. Il dit avoir appris beaucoup des meetings chaque semaine. Il pouvait discuter avec d’autres propriétaires de gestion et de problèmes rencontrés. «J’ai surtout toujours gardé la bannière Lou‑Tec parce que c’est connu dans tout le Québec. Les statistiques disent qu’il y a 68 % de Québécois qui connaissent le nom de Lou‑Tec quand il est question de location d’outils.»
Il a aussi souligné avec fierté un gain important lorsqu’il siégeait au sein de la direction de l’Association des centres de location du Québec. «Les revues pour les membres, qui permettaient d’en apprendre davantage sur la location d’outils et les nouveautés, c’était juste en anglais. J’ai été le premier à demander que les revues soient bilingues, en anglais et en français. Après trois meetings, le changement a été accepté.» 
Pour définir le Centre de location Deux-Montagnes, M. Williams explique qu’en plus de servir le particulier, son commerce a de l’équipement industriel et commercial. Le centre de location eustachois possède le plus grand nombre d’outils de compaction au nord de Montréal avec tous les rouleaux de 40 à 84 pouces, des nacelles jusqu’à 100 pieds de hauteur, et des pelles mécaniques de toutes les grandeurs.
Il fait aussi la vente des outils professionnels Stihl. La cour arrière est gigantesque, à 68 000 pieds carrés. Il y a quatre camions sur la route avec un système GPS pour suivre les livraisons et plus de 27 employés, dont trois mécaniciens, et quatre au comptoir pour le service à la clientèle.
«Le service à la clientèle, indique‑t‑il, c’est très important. Il faut écouter le client qui exprime ses besoins et il faut lui donner la bonne information pour lui faire comprendre quel outil ou quelle machine il peut utiliser pour sauver du temps et de l’argent.»
L’homme, encore très solide à 73 ans, renchérit ainsi sur son commerce: «Nous sommes équipés pour la compaction, parce que c’est le cœur d’un bon pavé uni. Le monde veut travailler avec un outil professionnel. Dans mon jeune temps, on étendait un voyage de terre avec une brouette. Aujourd’hui, les gens veulent avoir un tracteur ou une pépine. Ils ont juste besoin de peser sur un bouton et la machinerie qu’on leur offre fait le travail.»
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Propriétaires: Eddy, Jay et Lynn Williams
Nom de l’entreprise: Centre de location Deux-Montagnes
Date de création: 1972
Nombre d’emplois: 27
Sphère d’activité: Commerce de location d’outils et d’équipements lourds

Eddy Williams: Toujours actif à 73 ans, mais la relève est bien implantée

Huit ans plus tard, la fromagerie Les Fromages du Verger, basée rue de la Pommeraie, à Saint-Joseph-du-Lac, est devenue une entreprise agroalimentaire déjà récompensée, en 2009, par un Grand Prix du tourisme québécois au niveau régional. L’entreprise est, de surcroît, l’un des rares producteurs de fromages à avoir pignon sur rue dans les Basses-Laurentides, où l’on compte déjà sur la présence d’Agropur à Oka et de la Fromagerie Marie Kadé à Boisbriand.
«La naissance de Noémie nous a fait prendre conscience qu’il fallait finalement vivre pleinement nos rêves, même si nous adorions ce qu’on faisait à ce moment. Toutefois, l’idée d’être maîtres de notre travail nous emballait. Et il y avait cette idée de fromagerie qui trottait dans nos têtes», raconte un Michel Guérin enthousiaste en cette belle journée du mois d’octobre.
Durant deux ans, des démarches sont effectuées pour trouver l’endroit. Puis, en 2007, une terre de sept hectares, peuplée de 2 000 pommiers, croise leur route. L’endroit bordé d’une forêt est idéal, même si situé à l’écart, dans un cul‑de‑sac. «Surtout, nous avons vu la possibilité d’y aménager notre fromagerie dans l’entrepôt de pommes. Et déjà, il y avait une fosse septique, ce qui était un plus pour nous», poursuit Michel Guérin, pendant que sa conjointe est affairée à l’intérieur au comptoir des fromages.
La transaction est conclue et, immédiatement, Michel et Brigitte se retrouvent en pleine saison des pommes à apprendre les rudiments du métier sur le tas. Puis, la saison terminée, l’aménagement de salles d’affinage et la construction de la bergerie qui accueillera les premières brebis débutent. Puis, le cadeau de Noël de l’année 2007 se traduit par l’arrivée de 60 brebis laitières en gestation. La construction de la fromagerie débute après la période des Fêtes. Avril‑mai 2008, tout est complété et, deux mois plus tard, Michel Guérin et Brigitte Maillette peuvent enfin s’offrir et offrir leurs tout premiers fromages.
En tout, quatre nouveaux fromages québécois voient le jour en ce mois de juillet 2008: Le Louché, un fromage à tartiner dont le caillé est prélevé à la louche, Le Brebichon, un fromage à pâte molle à la pomme avec croûte lavée à la pomme, Le Pommé, un fromage à pâte ferme à la pomme, ainsi que Le Bohème, un fromage à pâte semi-ferme, sans pomme. Dès 2009, Le Louché est récompensé par une mention au concours des fromages fins Sélection CASEUS, tout comme le sera Le Brebichon en 2010 et 2011.
Au fil des années, s’ajouteront à la liste deux autres fromages, Le Volage, un fromage à tartiner, et Les Pommettes du berger, un fromage façonné manuellement en petites boules, ainsi que deux yogourts égouttés sur compote maison de pommes ou de poires.
En plus de ces produits, l’entreprise joséphoise, qui compte aussi sur un cheptel de 160 agneaux, propose, depuis 2011, des saucisses sans gluten, des tourtières et autres produits maison comme des saucisses merguez, des pâtés de campagne à l’agneau aux poivres ou au cognac, de la mousse de foie d’agneau, des quiches provençales au Brebichon. Et c’est sans oublier les incontournables produits dérivés de la pomme que sont les confitures, marmelades et gelées, tous cuisinés sur place.
Avec maintenant 90 brebis à la bergerie, les deux propriétaires ne souhaitent pas, pour le moment, développer plus leur production. Toutefois, ceux‑ci veulent élever à l’état sauvage des porcs rustiques, différents, donc, de ceux que l’on retrouve habituellement sur le marché, et qui seront nourris, entre autres, avec les résidus de fromages. Dix jeunes truies viendront rejoindre d’ici peu le porc qui, déjà, gambade dans les bois dans un espace clôturé. Des saucisses, du bacon et du jambon seront éventuellement produits.
Pour Michel Guérin et Brigitte Maillette, le rêve se vit donc pleinement depuis huit ans. «Il y a tellement de choses à découvrir et de choses à faire. C’est emballant! On ne s’attendait pas à rien de précis. Nous avons, bien sûr, des connaissances théoriques, mais, sur le terrain, il faut apprendre la pratique. On ne veut pas faire des millions de dollars, mais vivre pleinement», de conclure un Michel Guérin toujours souriant.
Pour en savoir davantage sur l’entreprise: [<a href="http://www.lesfromagesduverger.com">www.lesfromagesduverger.com</a>].