«Au fil des ans, ce sont des centaines d’entreprises que le Fonds communautaire d’accès au micro-crédit a démarré et a ainsi soutenu des centaines d’entrepreneurs», de souligner, lors de cette assemblée, Ginette Demers, présidente du FCAMC, dans son message.
Le FCAMC détient une capitalisation de plus de 425 000 $ et l’argent qui est prêté aux entrepreneurs provient exclusivement de la communauté. Pour l’année 2017-2018, 26 prêts ont été accordés. Ces prêts ont permis de créer et de maintenir 55 emplois.
Pour le FCAMC, le geste de crédit est essentiellement lié à un accompagnement de proximité. Ceci assure, avant le démarrage, un projet bien ficelé et après le démarrage, le succès du projet d’affaires et la pérennité de l’entreprise.
Pour 2017-2018, le FCAMC a effectué plus de 1 600 heures d’accompagnement de proximité. Les liens créés lors de cet accompagnement permettent aussi au Fonds d’avoir un taux de remboursement de 94 % malgré le fait qu’il oeuvre dans un créneau dit à haut risque.
Lors de la prochaine année, l’objectif du Fonds est de maintenir ses services auprès des entrepreneurs tout en augmentant son fonds de capitalisation ce qui lui permettra d’augmenter le montant maximum par prêt pour le démarrage d’entreprise.
Le rôle du FCAMC
Précisons que le FCAMC intervient là où il y a un vide de financement et de services, en complémentarité avec ceux offerts par les autres organisations d’appui aux entrepreneurs. Par ailleurs, les partenariats avec Développement Économique Canada, pour offrir les services du FCAMC à la communauté anglophone de la région, et avec Microcrédit Desjardins aux entreprises, afin de contribuer au développement d’une communauté solidaire, se poursuivent. Une nouvelle entente de partenariat a été signée avec la MRC de Thérèse-De Blainville afin de mieux soutenir les entrepreneurs et d’accorder davantage de prêts de microcrédit.
Rappelons, en terminant, que le FCAMC est un organisme sans but lucratif basé à Sainte-Thérèse et créé en 1999. Il a pour mission d’aider les personnes qui n’ont pas accès ou un accès limité au financement conventionnel pour le démarrage ou l’expansion de leur entreprise. Il offre soutien et conseil à la rédaction du plan d’affaires, du financement sous forme de microcrédit, de la formation et de l’accompagnement de proximité.
Pour en savoir davantage: [www.fondsmicrocredit.qc.ca].

Dans un premier temps, les participants ont eu l’occasion de réseauter pour partager leur expertise et échanger avec les Fournisseurs-Solidaires qui réservent des offres exclusives aux membres de la CSEESL.
Également, deux des Fournisseurs-Solidaires ont agrémenté la soirée, l’un par une activité surprise de yoga et de méditation, et l’autre par la visite du Théâtre du Marais où se déroulait ce cocktail-réseautage.
Les Fournisseurs-Solidaires de la CSEESL, sélectionnés selon des critères précis, offrent, précisons-le, des avantages, car ils reconnaissent la portée des entreprises d’économie sociale de leur milieu.
Pour permettre à tous d’en savoir davantage, ceux-ci ont justement présenté les avantages qu’ils proposent chacun. Il s’agit de la Coopérative de développement régional (CDR) Outaouais-Laurentides (services-conseils aux entreprises collectives); d’Esprit de corps Yoga communautaire (enseignement de yoga et méditation); d’Hélène Girard, CPA (cabinet comptable expert auprès des OBNL et coops); de Formatique (environnement IT sur un nuage privé); de L’ILOT (animation de rencontres stratégiques et accompagnement); de S’emporter (service de traiteur); du Théâtre du Marais (location d’espaces pour petits et grands événements); et de Wenovio (solutions Web).
Favoriser les échanges commerciaux
«Le but du programme de Fournisseur-Solidaire est de favoriser les échanges commerciaux entre les entreprises d’économie sociale et les entreprises privées qui reconnaissant les valeurs ajoutées de l’économie sociale. L’économie sociale étant l’économie à échelle humaine avec d’importantes retombées directes en matière d’emplois et de qualité de vie pour les communautés», de préciser Catherine Landry-Larue, directrice générale de la CSEESL.
Ce programme a été développé afin de sensibiliser et de mettre en lumière les particularités des entreprises d’économie sociale. «On réalise que les besoins des entreprises d’économie sociale en matière de réseautage, d’opportunités d’affaires et de formations sont similaires à ceux des entreprises conventionnelles, mais que le modèle d’économie sociale appelle des compétences et des défis spécifiques. On désire donc offrir à nos membres ce dont ils ont réellement besoin, et ça passe par un modèle qui se rapproche de la chambre de commerce sectorielle régionale», d’ajouter Mme Landry-Larue.
Pour en savoir davantage sur la CSEESL, basée à Mirabel, ou en devenir membre, il suffit de consulter le [<a href="http://www.cseesl.org">www.cseesl.org</a>].
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Initié par la CSEESL: lancement d’un programme de Fournisseur-Solidaire

Le programme d’Altoona est source de données de performances et assure la sécurité et la fiabilité de nouveaux autobus urbains à l’aide d’une batterie de tests qui font l’objet d’une analyse objective et détaillée. Le modèle LFSe s’est notamment démarqué pour sa durabilité et sa fiabilité, en effectuant les 24 000 kilomètres nécessaires en un temps record de 195 jours. Un autre record a été effectué pour la distance: 1 800 kilomètres en une semaine, ce qui représente plus de 320 kilomètres par jour. C’est du jamais vu pour un autobus électrique et ceci démontre que la recharge rapide (OppCharge) et la fiabilité de l’autobus offrent la plus grande disponibilité en service. Les résultats ont aussi souligné le comportement sécuritaire du modèle LFSe, qui a réussi haut la main l’épreuve de stabilité lors de changements de voies doubles et qui a obtenu les meilleures distances de freinage dans sa catégorie.
Ces excellentes performances sont principalement dues à l’optimisation de la taille et de la distribution des batteries de traction à bord du véhicule, qui permet ainsi de transporter plus de passagers en toute sécurité.
«Nous sommes extrêmement fiers d’être les tout premiers à réussir cet essai à résultat unique avec un autobus électrique», souligne Ralph Acs, président de Nova Bus et de Prevost et vice-président principal, région des Amériques de Volvo Bus. «Nos autobus LFSe sont déjà en service à Montréal depuis un an et sont réputés pour les clairs avantages environnementaux et économiques qu’ils offrent. Cette certification, et particulièrement le fait d’être les premiers à l’obtenir avec un autobus entièrement électrique, démontre la capacité de Nova Bus de relever le défi de la mobilité urbaine électrique.»

Résultats de l’année 2017-2018: le FCAMC a permis de créer et de maintenir 55 emplois