logo journal leveil
icon journal
Perspectives sectorielles 2012-2014 dans les Laurentides: le secteur primaire sera stable

Selon la Table de concertation agroalimentaire des Laurentides, 46 des 78 municipalités locales dans la région des Laurentides possèdent une zone agricole décrétée, dont la MRC de Mirabel.

Perspectives sectorielles 2012-2014 dans les Laurentides: le secteur primaire sera stable

Publié le 25/01/2013

Bonne nouvelle pour le secteur primaire des Laurentides. En effet, selon Service Canada, région des Laurentides, le secteur primaire bénéficierait d’une reprise des importations américaines de bois et d'une stabilisation du secteur agricole.

Le secteur primaire, qui comprend les activités liées aux richesses naturelles, alimentait 3 100 emplois au cours des trois dernières années, soit 1 % de l’emploi total dans les Laurentides.

L’agriculture est représentative de 58 % des emplois, le restant étant lié à des emplois de la foresterie et de l’extraction minière, principalement celle des carrières et des sablières.

Selon la Table de concertation agroalimentaire des Laurentides, 46 des 78 municipalités locales dans la région des Laurentides possèdent une zone agricole décrétée. Figure parmi celles-ci, entre autres, la MRC de Mirabel. Quant aux MRC de Thérèse-De Blainville et de Deux-Montagnes, même si elles ne représentent que 14 % de la zone agricole des Laurentides, leurs revenus bruts forment 30 % du total.

Emplois

Si l’emploi dans le secteur primaire est à la baisse dans les Laurentides depuis plusieurs années, et ce, en raison de plusieurs facteurs (concurrence, crise immobilière aux États-Unis, etc.), c’est le secteur de la foresterie qui a été le plus durement touché. Même s’il existe encore beaucoup d’incertitude dans ce domaine, l’offre devrait s’ajuster avec l’arrivée de nouvelles conditions dans l’octroi des droits de coupe.

L’agriculture n’a pas échappé non plus à la modernisation de la productivité, avec comme conséquence une baisse du niveau d’emploi.

«L’urbanisation du territoire dans les Basses-Laurentides fait pression sur le territoire agricole, mais le nouveau plan de développement métropolitain devrait assurer un certain répit à cet effet. De plus, l’accessibilité au financement nécessaire pour exploiter ou acquérir une entreprise agricole est de plus en plus difficile, étant donné la hausse importante de la valeur foncière des fermes et des équipements depuis les quinze dernières années. Cette situation crée une grande difficulté pour les agriculteurs lorsque vient le moment de trouver une relève pour la poursuite de leur entreprise», écrit l’économiste de Service Canada, région des Laurentides, Benoît Leduc.

Prévisions

Les prévisions semblent toutefois prévoir une stabilisation dans le secteur agricole durant la période 2012-1014.

(Source: Perspectives sectorielles 2012-2014 dans les Laurentides Service Canada, région Québec.)