Celle-ci a, en effet, reconnu avoir agit comme prête-nom pour des dizaines de compagnies qui ont un actionnaire dans des paradis fiscaux, mais aussi que pas une des sociétés qu’elle représente «n’a été accusée».
Selon ce que révèle le Journal de Montréal, sur son site Web, Mme Laroche est effectivement l’administratrice d’une trentaine d’entreprises qui ont un actionnaire dans des paradis fiscaux et plusieurs sont liées au cabinet Mossack Fonseca, lequel est à l’origine de ce scandale qui secoue la planète depuis plus d’une semaine. En tout, la Deux-Montagnaise est l’administratrice de 150 entreprises.
Selon le reportage du Journal de Montréal qui a rencontré Mme Laroche, celle-ci a admis «qu’elle ne connaît pas tout des sociétés pour qui elle agit comme prête-nom».
«Ce sont des compagnies étrangères. Je ne connais pas tous les détails. C’est un cabinet d’avocats à l’étranger, mon client. […] Le titre est détenu par une compagnie prête-nom. Elle signe les contrats, mais le réel propriétaire n’est pas déclaré. […] Aucune des sociétés que je représente n’a été accusée», a-t-elle dit en substance au Journal de Montréal.
Enfin, celle-ci a tenu à dire qu’elle n’est pas la seule au Québec à administrer de telles sociétés.