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L’Uni-vert des herbes: Des plants vigoureux pour un jardinier heureux

Daniel Roy examine ici ses paniers de fines herbes assorties que son entreprise propose à la clientèle.

L’Uni-vert des herbes: Des plants vigoureux pour un jardinier heureux

Publié le 14/05/2013

Avec plus de 60 variétés de fines herbes cultivées chaque année dans leurs cinq serres à Saint-Placide, sur quelque 15 000 pieds carrés, Daniel Roy et sa conjointe Josée Ballard peuvent certes se vanter d’avoir créé un véritable «univers des herbes». C’est d’ailleurs le nom qu’ils ont donné à leur entreprise, L’Uni-vert des herbes, qui, ces temps-ci, est en pleine période de production.

C’est en 2004 que Daniel Roy a procédé à l’achat d’un terrain boisé à Saint-Placide, situé en bordure de la route 344, environ 500 mètres à l’ouest du rang Saint-Vincent, pour y aménager ses premières serres. «C’était un 4 octobre. Les papiers ont été signés vers 11 h 30 et dès que je suis sorti du notaire, je suis allé à midi, scie à la main, couper des arbres. Un mois et demi, il y avait déjà trois serres montées. Puis, au printemps 2005, nous commencions notre première année de production dans nos propres serres», de raconter Daniel Roy, un natif de Val-d’Or et ancien mineur en Abitibi qui, il y a une vingtaine d’années, a décidé de changer de métier et d’aller travailler dans des serres. «Je crois que je cherchais à avoir meilleure mine», dit-il en riant.

Avant d’offrir ces fameux plants vigoureux, Daniel Roy s’est donc retrouvé en 1990 dans les Basses-Laurentides, où il a résidé à Deux-Montagnes quelques mois pour s’installer, l’année d’après, à Saint-Placide. Pendant une bonne dizaine d’années, Daniel Roy a travaillé pour différents producteurs maraîchers et horticulteurs dans des serres de Saint-Placide et Saint-Benoît. Ne s’occupant pas alors des plants en tant que tels, Daniel Roy raconte qu’il était l’homme à tout faire, de l’entretien à la préparation des serres en vue d’une nouvelle saison de production.

Puis, l’année 2000 arrive et, sur la table de sa cuisine, Daniel Roy décide de semer des plants de basilic. Sa toute première production sera d’environ 200 plants qu’il écoule à différents endroits. Graduellement, il augmente la production en louant des serres, pour finalement acheter ce fameux terrain à Saint-Placide, situé presque tout à côté de sa résidence.

Si le basilic a été la fine herbe à l’origine de toute cette aventure qui se poursuit toujours, d’autres se sont évidemment ajoutées à la liste, selon les suggestions faites par ses clients, notamment ceux du marché Jean-Talon, à Montréal, où Daniel Roy et sa conjointe Josée Ballard écoulaient une bonne partie de la production jusqu’à cette année. Le reste de la production se retrouve dans des épiceries fines et biologiques, mais aussi à Val-David durant l’été.

Ainsi, on retrouve à L’Uni-vert des fines herbes telles que de l’aneth, de la ciboulette, de la menthe, de la sarriette, de la coriandre, du persil, de la sauge, du cerfeuil, de l’estragon, du romarin, du thym, du cari, dont plusieurs dans des variétés peu connues ou inusitées, comme cette menthe à l’orange ou au chocolat, ou encore ce basilic thaïlandais au goût d’anis. Bref, tout ce qu’il faut pour parfumer et personnaliser les soupes, viandes ou desserts préparés à la maison.

À ces fines herbes se sont ajoutés à la production des plants de tomates de différentes variétés (rouges, roses, italiennes et jaunes), des plants de tomates cerises offerts dans des paniers suspendus, des piments forts (plus de 18 variétés), ainsi que des aubergines et fleurs. Aussi, l’entreprise propose des paniers de fines herbes assorties qu’il est possible d’avoir à portée de la main à la maison, dans la cuisine ou sur le rebord de la fenêtre.

Tous les plants que cultive Daniel Roy, avec l’aide aussi de sa fille Audrey, sont exempts de pesticides et de fongicides, et l’on peut les cultiver, une fois achetés, en boîtes ou en plates-bandes. Il s’agit surtout, comme aime le dire l’homme de 50 ans, de proposer «des plants vigoureux pour un jardinier heureux», slogan de l’entreprise placidienne.

L’univers qu’ont créé Daniel Roy et Josée devrait prendre un peu plus d’ampleur au cours des prochaines années. Aussi, le couple a le projet de construire éventuellement, peut-être l’an prochain, un restaurant santé où des salades, sandwichs, soupes et sauces seraient élaborés à partir des produits cultivés sur place. Le bâtiment envisagé aurait la forme d’une yourte qui, à l’origine, constitue l’habitat traditionnel des nomades mongols et turcs vivant en Asie centrale.

Pour Daniel Roy et Josée Ballard, leur univers des herbes est donc loin d’être complété. Au contraire! Pour en savoir davantage: [http://uni-vertdesherbes.com].