Le rapport du vérificateur de la firme Raymond Chabot Grant Thornton déposé en juin dernier confirme «la fragilité de nos finances». Les états financiers 2007 indiquent un léger surplus d’opération de 6 913 $, montant représentant l’excédent des revenus sur les dépenses.
«Notre situation demeure précaire, soutient Marc Lauzon. Elle ne laisse pas de marge de manœuvre aux gestionnaires de la Ville qui doivent toujours composer avec notre héritage financier, c’est-à-dire une ville et des finances hypothéquées.»
Le maire Lauzon estime que la «vigilance» et la «prudence» doivent s’adjoindre à la «créativité» et à «l’innovation» afin de ne pas diminuer les services offerts à la population. Il a cité en exemple la vente de l’édifice de la gare qui permettra de diminuer les dépenses récurrentes relatives aux frais d’exploitation et d’entretien tout en générant des revenus issus des taxes foncières.
La fusion de la cour municipale de Saint-Eustache à celle de Deux-Montagnes constitue un autre exemple qui permettra d’engendrer des économies.
En 2007, les dépenses en immobilisations se sont élevées à 1 925 700 $.
Le maire a résumé le programme triennal d’immobilisations pour les années 2008-2009-2010 déposé en 2007.
Il a également indiqué que pour l’année se terminant le 31 décembre prochain, la Ville prévoit l’équilibre budgétaire pour l’exercice financier 2008.
Marc Lauzon a déposé les contrats conclus par la Ville comportant une dépense de plus de 25 000 $ et les contrats de plus de 2 000 $ conclus avec un même contractant.