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Le député Simon Marcil inquiet pour les producteurs laitiers

Le député provincial de la circonscription de Mirabel et porte-parole du Bloc québécois (BQ) en matière d’agriculture et d’agroalimentaire, Simon Marcil.

Le député Simon Marcil inquiet pour les producteurs laitiers

Publié le 14/01/2016

Le député fédéral de la circonscription de Mirabel et porte-parole du Bloc québécois (BQ) en matière d’agriculture et d’agroalimentaire, Simon Marcil, a sommé le gouvernement d’agir pour répondre aux difficultés vécues par les producteurs laitiers québécois.

«La dernière année a été particulièrement éprouvante pour nos producteurs, et leurs inquiétudes se traduisent par une hausse effarante des fermetures. Pendant ce temps, le gouvernement fédéral ne fait rien pour démontrer qu’il a leurs préoccupations à cœur. Les fermiers n’ont aucune idée du type de compensation que le fédéral leur réserve advenant l’entrée en vigueur des traités de libre-échange avec l’Europe et les pays de la zone pacifique. Ils sont toutefois bien au courant que de nouvelles brèches seront ouvertes aux compagnies étrangères dans le marché québécois du lait. Ils constatent aussi que le gouvernement ne réagit pas à leurs problèmes actuels», a déploré, par voie de communiqué de presse, le député bloquiste de Mirabel.

M. Marcil rappelle deux mesures préconisées par le Bloc québécois pour soutenir immédiatement ces entreprises. «C’est maintenant que nos producteurs laitiers ont besoin de l’aide du fédéral. Nous savons déjà depuis longtemps que des fermes américaines contournent nos lois avec la vente de protéines laitières. Une fois pour toutes, que le gouvernement bloque l’importation de ces protéines laitières et fasse preuve de vigilance lorsque notre système de gestion de l’offre est attaqué», a-t-il dit dans un premier temps.

«En outre, les producteurs laitiers ont fait savoir qu’ils ont de la difficulté à trouver de la relève pour leurs fermes. Le gouvernement peut et doit leur faciliter la tâche. Il faut d’abord augmenter l’exemption pour gains en capital lorsque la vente ou le transfert assure le maintien de la ferme. Et il faut élargir la notion de transfert familial, pour que cette exemption puisse s’appliquer lors de la passation de l’entreprise à d’autres membres de la famille sans lien de filiation. Ainsi, le gouvernement contribuerait à stabiliser la situation et ouvrirait des perspectives d’avenir pour nos producteurs», de conclure le porte-parole bloquiste.