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La journaliste Ève-Marie Lortie, pour souligner la Journée internationale des femmes

(Photo Michel Chartrand) – La Chambre de commerce et d’industrie Saint-Eustache–Deux-Montagnes–Sainte-Marthe-sur-le-Lac, par sa présidente, Mme Geneviève Goyer, a accueilli la journaliste Ève-Marie Lortie pour son dîner d’affaires soulignant la Journée internationale des femmes.

La journaliste Ève-Marie Lortie, pour souligner la Journée internationale des femmes

Publié le 24/03/2009

La Chambre de commerce et d’industrie Saint-Eustache–Deux-Montagnes–Sainte-Marthe-sur-le-Lac a accueilli la présentatrice de nouvelles de l’émission Salut Bonjour, Ève-Marie Lortie, afin de souligner la Journée internationale des femmes.

La journaliste, qui aura 35 ans bientôt, a parlé de son cheminement professionnel, de son horaire de travail, de conciliation travail-famille et de son aventure au Kilimandjaro. Sous le thème, Atteindre les sommets, des plus petits aux plus grands, elle a voulu faire le parallèle entre son ascension vers le plus haut sommet de l’Afrique et l’atteinte de ses objectifs quotidiens.

Dynamique et chaleureuse, Ève-Marie Lortie s’est mise à l’aise dès les premières secondes de son allocution. Celle qui œuvre au sein de TVA depuis 13 ans a raconté avoir amorcé sa carrière en couvrant les faits divers. Elle a été chef d’antenne pour ensuite déménager ses pénates à Montréal, en 2000, pour œuvrer au sein de la station LCN. Ayant toujours rêvé de travailler à l’émission Salut Bonjour, elle y fait du remplacement à quelques reprises. Pendant son congé de maternité, un poste s’ouvre. Elle postule. Depuis 6 ans, elle y travaille.

Décrivant son horaire de travail effréné, elle a mentionné qu’elle était mère monoparentale d’une fillette de 6 ans. Devant se lever à 2 heures chaque matin, elle arrive à la station à 2 h 45 pour se faire coiffer et maquiller, déjeuner et rédiger ses textes qu’elle livrera de façon improvisée en ondes. «J’ai le droit à deux snoozes (sic)», affirme-t-elle.

Conciliation travail-famille

Elle a raconté la difficulté pour elle de trouver quelqu’un qui coucherait à la maison, donnerait à déjeuner à sa fille, lui brosserait les cheveux et lui attacherait les souliers pendant qu’elle travaille. «C’est tout ce dont j’avais besoin, mais c’est rare en tabarouette! […] Le réseautage est très important», souligne-t-elle. Finalement, c’est sa voisine qui s’applique à cette tâche. «Chaque fin d’année scolaire, je tremble à l’idée qu’elle souhaite mettre fin à ça», convient-elle.

Après sa journée de travail, elle fait une sieste de quatre heures pour ensuite se consacrer au «job de mère»: lavage, épicerie, cuisine. Elle se réserve également une heure pour pratiquer la course. «Ça m’a aidée, de faire de l’activité physique depuis 2 ans. Juste le fait de sortir, de m’accorder une heure de temps à moi, ça fait du bien», indique la journaliste.

Même si elle adore son travail, on sent le pincement au cœur lorsqu’elle mentionne que sa fille, Corinne, n’a jamais déjeuné avec sa mère un matin de la semaine.

Ascension vers le Kilimandjaro
«Si jamais le téléphone sonne pour aller monter le Kilimandjaro, répondez oui. N’ayez pas peur. Prenez votre temps, soyez un tant soit peu en forme», encourage Mme Lortie.

L’ascension complète du Kilimandjaro, à 5 895 mètres d’altitude, a pris à l’équipe 10 jours. Ils ont amassé plus d’un demi-million de dollars pour l’aménagement du Centre de cancérologie Charles-Bruneau du CHU Sainte-Justine et la recherche sur le cancer pédiatrique.
«Ç’a été un voyage très humain. Nous étions 25 personnes et sommes devenus intimes très rapidement, raconte-t-elle. Ç’a été dans ma vie un enrichissement. J’ai poussé mes limites au maximum. Mais, je n’ai pas trouvé toutes les réponses à mes questions existentielles.»