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Intermiel: Le miel sous toutes ses facettes

Éléonore Macle présente ici l’un des produits-vedettes d’Intermiel

Intermiel: Le miel sous toutes ses facettes

Publié le 18/06/2013

Visiter le magasin d’Intermiel, dans le secteur de Saint‑Benoît, à Mirabel, c’est découvrir une panoplie de produits mettant à l’honneur ce que l’entreprise fait de mieux: du miel. Outre les incontournables que sont les miels liquide et crémeux, on y retrouve, en effet, des produits gourmands, des vinaigrettes, des sauces pour le BBQ, des produits de beauté concoctés à partir de miel, de gelée royale, de propolis, de cire d’abeille et d’extraits de plantes, des hydromels plusieurs fois primés, et même des boissons alcoolisées à l’érable et des cidres. Ainsi que de la «sloche» au miel!

Reconnue justement pour la qualité et la diversification de ses produits, Intermiel peut certes se targuer de ne laisser personne indifférent à la suite d’une visite. C’est que l’entreprise de Mirabel a développé, au fil des années, une expertise telle qu’elle est devenue l’un des plus importants producteurs de miel au Québec. Fait important à signaler, tout le miel est fabriqué à partir des quelque 6 500 ruches que l’entreprise possède et qu’elle transporte dans la région immédiate, mais aussi dans plusieurs autres à travers le Québec, comme dans Lanaudière, Laval, l’Outaouais et le Lac‑Saint‑Jean, royaume du bleuet.

«Nous transportons nos ruches là où se trouvent les fleurs», raconte, en entrevue, Éléonore Macle, 33 ans, fille de Viviane et Christian Macle, deux enseignants de formation qui, en 1969, ont quitté la région de Picardie, située au nord de la France, pour s’installer au Québec. Puis, en 1976, le couple a acquis une terre dans le secteur de Saint‑Benoît pour y aménager une ferme apicole comptant alors une centaine de ruches. Une décision qui n’a rien de surprenant quand on sait que Christian Macle se passionne pour l’apiculture depuis qu’il est tout jeune, alors qu’il accompagnait son grand‑père dans les champs et les marchés publics.

Puis, dans les années 1980, le couple Macle commence à offrir une gamme de miels, dont celui aux trèfles, toujours le plus populaire aujourd’hui encore. Dans les années 1990, l’entreprise mirabelloise propose son premier hydromel, le Verge d’or, lequel sera suivi de nouveaux hydromels et boissons alcoolisées qui, très rapidement, seront primés dans de nombreux concours.

Encore cette année, cela a d’ailleurs été le cas, alors qu’Intermiel a raflé pas moins de sept médailles pour dix de ses hydromels – quatre d’or, deux d’argent et une de bronze – au prestigieux Mazer Cup International Mead Competition qui réunit, au Colorado, des producteurs d’hydromels de nombreux pays et États américains. Entre autres, l’hydromel Médiéval, un vin au miel de sarrasin vieilli en fût de chêne et offert dans une bouteille de céramique, a mérité une médaille d’or.

«En 1992, ma mère a décidé de prendre un congé sabbatique d’un an pour monter une petite boutique apicole et mettre sur pied un programme de visites éducatives. Depuis, nous accueillons pas moins de 15 000 élèves chaque année, et un total de 100 000 visiteurs», mentionne Éléonore Macle, devenue en 2008 associée à part entière de l’entreprise familiale avec ses parents. Si ces derniers travaillent toujours au sein de l’entreprise, c’est toutefois Éléonore qui, avec la complicité de son conjoint Cyril Lapeyrie, tient dorénavant les guides de l’entreprise apicole.

Depuis son arrivée, celle qui est mère d’un jeune garçon de 10 mois prénommé Loik a entrepris de revamper l’apparence de plusieurs des produits offerts en magasin, a ajouté un comptoir où il est possible de se faire préparer un panier-cadeau à sa mesure et procédé à l’acquisition d’une ferme à Bristol, en Outaouais, où sont regroupés 2 000 des 6 500 ruches de l’entreprise. À cela s’ajoute la production de quelque 75 000 bouteilles d’hydromels et de 25 000 de cidres de glace et d’alcool à l’érable, mais surtout la production de ce miel si précieux, entre 780 000 et 975 000 livres selon les années.

Bref, l’entreprise fondée par Christian et Viviane Macle est certes devenue un incontournable dans le paysage agrotouristique de la région des Laurentides. Et ça, ce ne sont pas les amateurs de miel qui vont s’en plaindre, parole de Winnie l’ourson!

 

 

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Photo Yves Déry

La jeune Chloé Lussier, 7 ans, ne s’est pas fait prier pour goûter au miel que lui a offert Éléonore Macle.