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<strong>Claude Charbonneau: Des réceptions pour faire vivre des émotions</strong>

Claude Charbonneau se prépare pour la période intense des sucres.

Claude Charbonneau: Des réceptions pour faire vivre des émotions

Publié le 05/02/2013

La Cabane à sucre Lalande fête cette année son 100e anniversaire d’existence et Claude Charbonneau se réjouit d’en être le propriétaire depuis les dix dernières années, car ce qui le comble, c’est de faire vivre des émotions à sa clientèle.

«J’ai commencé à travailler ici à l’âge de 17 ans comme garçon de table, avec ma mère. C’était en 1982. Les propriétaires étaient les trois frères Lalande, soit Adélard, Michel et Normand qui, lui, était le conjoint de ma mère», a raconté Claude Charbonneau, qui résidait à l’époque près de son lieu de travail, sur le chemin de la Rivière-Nord en face des terres des Lalande, devenues aujourd’hui le Vignoble Rivière du Chêne.

«En 1994, ajoute-t-il, j’ai quitté pour fonder Au gré des saisons, à Oka, une salle de réception et cabane à sucre au pied d’un verger qui m’appartient encore. J’ai toujours continué à faire des affaires avec Michel, devenu l’unique propriétaire en 1989, et lorsqu’il a décidé de prendre sa retraite en 2004, j’ai acheté ici.»

Claude Charbonneau fête donc son 10e anniversaire comme propriétaire en même temps que les 100 ans de la Cabane à sucre Lalande. Il a rénové les salles, a ajouté des terrasses et a aménagé le paysagement. Son but: personnaliser les réceptions en portant une attention particulière aux futurs mariés ou aux présidents de compagnie qui veulent motiver leur troupe.

«Je veux, relate-t-il, que les gens viennent ici pour relaxer, pour s’amuser, pour vivre des émotions. J’ai fait ériger une place en plein air pour faire des mariages dans l’érablière afin que les gens profitent du site offert. J’ai voulu que chaque salle ait sa propre terrasse.»

Bref, il veut que les gens se souviennent de leur célébration. D’ailleurs, il souligne que plusieurs futurs mariés réservent parce que leurs amis recommandent cet endroit où ils ont vécu des moments inoubliables.

«On a pris une pause avec le théâtre d’été depuis 2012, car la compétition est forte dans ce domaine. Nous avons eu plus de 80 réceptions de mariage, l’an passé. L’agenda est encore plein en 2013. On tourne les pages de l’agenda, c’est déjà plein d’émotions. Avec le théâtre, les pages étaient plus vides parce que les gens réservaient plus à la dernière minute.»

Mais la Cabane à sucre Lalande a d’abord été créée pour le temps des sucres.S’il y ahuit employés à temps plein à l’année, on peut retrouver jusqu’à 80 employés pour les mois de mars et avril.

Son groupe de travailleurs peut servir jusqu’à 500 personnes en même temps, mais comme ce grand nombre de mangeurs peut faire peur à certains visiteurs, Claude Charbonneau a pensé souligner le 100e en aménageant une petite salle pour plus d’intimité comme les cabanes à sucre d’antan. Ce sera la «Salle du centenaire».

M. Charbonneau travaille de nombreuses heures, mais il est heureux. À toutes les fins de semaine de l’année, c’est plein. Pendant les jours de semaine, il reçoit des groupes d’enfants qui viennent faire une course au trésor, jouer au bingo, danser ou voir une pièce de théâtre. «Même les enfants, dit-il, vivent des émotions, car ils sont invités à faire un bout de sketch devant le public.»

Finalement, le 100e anniversaire sera souligné les 2, 3 et 4 août prochain alors que la Société d’agriculture Mirabel–Deux-Montagnes y tiendra sa traditionnelle Fête champêtre annuelle. «J’ai demandé d’ajouter une journée supplémentaire pour les enfants afin qu’ils se familiarisent avec les différentes catégories de vaches. On va accueillir 500 enfants qui vivront des émotions», termine-t-il.

 

 

Noms des propriétaires: Claude Charbonneau et Marie-Claude Perreault

Nom de l’entreprise: Cabane à sucre Lalande

Création: 1913

Nombre d’emplois: de 8 (temps plein) à 80 (mars et avril)

Sphère d’activité: salle de réception