La nouvelle a été confirmée par la présidente du conseil d’administration de la CCI2M, Caroline Parent, le vendredi 15 mai dernier, sur la page Facebook et le site Web du regroupement d’affaires.
«Considérant qu’une grande partie de la fonction de M. Cameron était orientée vers la recherche et développement de commandites et partenaires et que nous étions dans l’impossibilité d’agir à ce niveau, nous avons convenu mutuellement dans le cadre d’une réorganisation de la CCI2M de terminer le lien d’emploi avec M. Cameron [qui] a été intégré à une époque où la situation de la Chambre requérait une telle compétence pour promouvoir sa croissance», de faire savoir Mme Parent tout en tenant à remercier M. Cameron pour «sa contribution» et à lui souhaiter «les meilleures chances de succès dans ses démarches».
«Maintenant, plusieurs choses doivent être évaluées tant au niveau des pratiques de gestion, de la configuration de compétences requises pour bien répondre à la mission de l’organisation et au jour 1 de changements majeurs dans le monde du travail et de l’économie», d’ajouter Mme Parent qui estime que la CCI2M se doit maintenant de redonner à ses membres «un service adapté avec la situation actuelle, plus axé sur un rôle d’accompagnement à différents niveaux d’ici à ce que nous puissions tous nous retrouver à festoyer notre première rencontre lors d’un événement».
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Propriétaire de la bannière Les Hirondeaux depuis deux ans, Nicole Brabant peinait à annoncer la nouvelle, mais n’avait autre choix.
«Je suis triste! Et c’est bien malgré moi que j’ai dû prendre cette décision, mais le 14 mars, j’ai dû fermer mon établissement, comme tous les services de garde et les écoles, et les parents ont alors arrêté de payer. Je suis tombé à zéro revenu du jour au lendemain».
L’entrepreneure estime ses pertes de revenus à quelque 10 000 dollars par mois, une somme que le PCU à lui seul ne peut de toute évidence combler.
«Le PCU, je le prends et je le donne en entier à mon propriétaire pour mes frais de location, ou à peu près. Heureusement, il a été très compréhensif! Mais j’ai autres choses à payer!»
Deux ou trois belles années
Peut-être le projet de maternelle dès l’âge de 4 ans de la CAQ aurait-il entraîné une baisse de sa clientèle, mais Nicole Brabant souhaitait continuer. Sans la COVID-19, elle aurait resigner son bail en juillet prochain.
«Je me donnais encore deux ou trois bonnes années avant la retraite. Mais étant fermée en juillet et août, je compte sur mon revenu de l’année pour défrayer ces mois. Là, j »’en n’ai plus de revenus!»
Ouvert depuis «au moins 25 ans, sinon 30», affirme Mme Brabant, puisque sa fille qui a aujourd’hui 30 ans a fréquenté Les Hirondeaux, l’école préscolaire en était à sa 3e propriétaires, après Mmes Binette et Laporte. On y accueillait une quarantaine d’enfants par année que l’on allait chercher, pour la majorité, directement dans les services de garde en milieu familial.
«On leur donnait le petit plus éducatif et académique dont ils avaient besoin. Mais là, entassés à 5 dans une petite voiture, ça ne fonctionnera plus !», a conclu Nicole Brabant, convaincue que la fermeture des Hirondeaux laissera un vide à Saint-Eustache.

COVID-19, école Les Hirondeaux, Saint-Eustache, fermeture

L’école Les Hirondeaux emportée par la COVID-19

Le Québec compte aujourd’hui (mardi) 44 197 cas de Québécois atteints de la COVID-19. On parle d’une augmentation de 570 depuis lundi. À noter que 12 500 personnes sont considérées comme guéries.
Le bilan des décès présente une hausse de 51 depuis 24 heures pour porter le total à 3 647 depuis le début de la crise.
En outre, 1 784 personnes sont hospitalisées (en hausse de 13), dont 180 aux soins intensifs (en hausse d’un, en comparaison de la veille).
Dans les Laurentides, le bilan fait maintenant état de 2 362 cas, 95 décès et 160 personnes hospitalisées, dont 27 aux soins intensifs.
Conditions difficiles
Une fois le bilan dévoilé, le premier ministre François Legault s’est dit déçu de la tenue d’une manifestation de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) devant ses bureaux de Québec.
Le premier ministre a fait état qu’une des revendications des dirigeants de la FIQ touche la question des ratios.
On veut «augmenter les ratios, mais il y a beaucoup de postes qui ne sont pas comblés».
«Je suis très conscient que les conditions (actuels) sont très difficiles» a dit M.Legault qui a, par contre, souhaité que la situation soit discutée avec la FIQ «à la table» au lieu d’une manifestation.
Sous-valorisé
Le premier ministre a aussi souligné la Journée nationale des préposées aux bénéficiaires (le jour-même), en déplorant que ce métier est depuis «trop longtemps sous-valorisé»
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CCI2M: Serge Cameron quitte son poste de directeur général