Parmi ceux-ci, mentionnons la fin du ralentissement économique vécu pendant les années 2010, un taux de chômage sous la barre des 5 %, l’emploi des entreprises qui continue de croître plus rapidement que la moyenne métropolitaine – mais un ralentissement dans les années 2010.
On souligne également la reprise de la construction après 11 ans de déclin, alors que les logements plus petits (copropriété, logement locatif) connaissent plus de popularité.
Un ralentissement de la croissance démographique est par ailleurs observé, soit une progression de 1,3 % par an entre 2009 et 2017 comparativement à 2,1 % entre 2001 et 2008. Une réduction de l’embauche survient en outre dans les services à la consommation, premier domaine de spécialisation des couronnes.
Pour sa part, la demande industrielle est soutenue, alors que le taux d’inoccupation diminue de 8,5 % en 2015 à 5,2 % en 2017. Parallèlement, on assiste à une croissance de la construction industrielle, qui déclinait depuis 2014.

Réunis en assemblée en juin dernier, les grévistes d’Elopak ont accepté dans une proportion de 95 % l’entente de principe et le protocole de retour au travail négociés par le syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce, section locale 501 (TUAC 501). Cette entente est survenue après deux longues nuits de négociation, dont une qui s’est terminée à 9 h du matin, le vendredi 15 juin. 

Les membres du comité de négociation estiment avoir eu gain de cause sur l’ensemble de leur demande. En effet, les 230 syndiqués pourront conserver leurs horaires de travail. Par ailleurs, l’employeur s’engage à cesser d’avoir recours à des contractuels en 2020, ce qui aura pour effet d’améliorer les programmes de formation. À cet effet, le syndicat et l’employeur ont 150 jours pour s’entendre sur ces programmes à défaut de quoi, ils devront se rendre en arbitrage. 
<h3>Gains obtenus</h3>
Au chapitre des clauses pécuniaires, de nombreux gains ont été obtenus, notamment: des augmentations de salaire de 12.8 % pour la durée de la convention (5 ans); la prime de nuit est augmentée de 75 %; l’octroi d’une compensation monétaire en cas d’erreur sur l’horaire de travail; l’ajout d’un congé férié; l’ajout d’une journée pour les congés spéciaux et l’augmentation de la progression de vacances pour l’octroi de la 5e semaine. 

Les 230 travailleurs et travailleuses de cette entreprise spécialisée dans la fabrication d’emballage en carton pour aliments liquides ont obtenu leur accréditation syndicale avec les TUAC 501, le 29 juin 2006, et sont sur le point de signer leur 4e convention collective avec le syndicat. Rappelons que le 29 mai dernier, ils avaient entamé un mouvement de grève pour dénoncer l’intransigeance de leur employeur et son entêtement à vouloir faire un virage à 180 degrés en ce qui a trait à leurs conditions de travail.

Les grévistes d’Elopak retournent au travail 

Aide financière de 12 500 $
La CML rappelle que la tenue d’un évènement d’une telle envergure ne pourrait se réaliser sans la collaboration de partenaires financiers. Depuis plus de 30 ans, elle peut compter sur la participation financière de la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes en tant que partenaire présentateur du Festival de la galette et des saveurs du terroir.
En 2018, c’est un investissement de 12 500 $ qui est alloué à l’évènement. Chaque année, cette aide financière contribue à faire découvrir le patrimoine et la riche histoire du quartier historique du Vieux-Saint-Eustache auprès de 25 000 visiteurs.
Activités gratuites au programme 
Encore une fois cette année, les festivaliers pourront profiter d’une programmation d’activités gratuites destinée à toute la famille. Producteurs agroalimentaires, artisans, artistes, musiciens et interprètes historiques se feront un plaisir d’animer le site de l’événement, où la galette de sarrasin demeure la grande vedette durant les deux jours.
«En tant que coopérative, la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes a toujours comme valeur de contribuer au mieux-être de sa communauté via son Fonds d’aide au développement du milieu», de dire Roland Tourangeau, président de la Caisse Desjardins de Saint-Eustache – Deux-Montagnes.
«La CML ne peut qu’être satisfaite de cette belle collaboration qui contribue à faire rayonner le Vieux-Saint-Eustache et ses attraits patrimoniaux dans l’ensemble de la région et souhaite vivement que cette belle collaboration se poursuive pour encore de nombreuses années», de mentionner Michel Goyer, président de la Corporation du Moulin Légaré.

Bilan économique du Grand Montréal: performance de la couronne nord